M. Moussa Dosso, ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, était le vendredi 20 décembre 2013 l’invité du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg) à l’occasion de « les rendez-vous du gouvernement ». Autour du thème « Emploi des jeunes : stratégie de relance en Côte d’Ivoire », le ministre Moussa Dosso a présenté l’état des lieux, parlé des actions menées afin d’endiguer le chômage et développer les stratégies de relance de l’emploi.
Le ministre de l’Emploi, présentant la situation du chômage en Côte d’Ivoire, a indiqué que la population au chômage selon l’enquête faite en 2012 s’établissait à 9,4% de la population active, soit environ 984.000 personnes pour environ 10.478.370 travailleurs. «Je ne voudrais pas rentrer dans la polémique autour de ce chiffre, mais je veux dire qu’une grande enquête sur l’emploi est lancée et les résultats seront connus en mai 2014. En ce moment, nous aurons toutes les tendances afin de faire les commentaires», a-t-il souligné. Selon le ministre, la caractéristique principale du chômage, c’est qu’il est surtout urbain et touche en grande majorité les jeunes (de 14 à 35 ans selon les documents officiels de la région). Cependant, le fait le plus marquant du chômage, c’est le nombre de personnes en sous-emploi. C'est-à-dire qui exercent un emploi sans commune mesure avec leur niveau d’étude (ex : des maitrisards qui gèrent des cabines téléphoniques). La situation de sous-emploi touche près de 5.539.618 jeunes. Le gouvernement a donc une batterie d’actions afin d’inverser le chômage dont l’épineuse question est au cœur de la politique sociale du Chef de l’Etat. Il s’agit de la mise en œuvre de programmes ciblés. En fait ce sont quatre (4) programmes pour les jeunes. On a le Pejedec (Projet emploi jeune et développement des compétences) qui cible 27.000 jeunes âgés de 18 à 30 ans. Il offre des opportunités d’une première expérience professionnelle. Il s’agit aussi de l’Agepe (Agence d’études et de promotion de l’emploi) qui cible 3792 bénéficiaires. On a aussi le Pfs (Plateforme de service) qui prend en compte 48.655 jeunes dont la plupart ont été insérés. Et enfin l’Agefop (Agence nationale de la formation professionnelle) qui analyse les besoins de compétences. Tous ces programmes devront permettre à terme d’insérer 1777326 jeunes dans des emplois durables d’ici l’horizon 2015, a indiqué M. Moussa Dosso. Mais pour cela, il faudrait que les jeunes s’approchent des différentes structures citées plus haut afin de savoir dans quels canevas ils peuvent s’inscrire.
Olivier Guédé
Le ministre de l’Emploi, présentant la situation du chômage en Côte d’Ivoire, a indiqué que la population au chômage selon l’enquête faite en 2012 s’établissait à 9,4% de la population active, soit environ 984.000 personnes pour environ 10.478.370 travailleurs. «Je ne voudrais pas rentrer dans la polémique autour de ce chiffre, mais je veux dire qu’une grande enquête sur l’emploi est lancée et les résultats seront connus en mai 2014. En ce moment, nous aurons toutes les tendances afin de faire les commentaires», a-t-il souligné. Selon le ministre, la caractéristique principale du chômage, c’est qu’il est surtout urbain et touche en grande majorité les jeunes (de 14 à 35 ans selon les documents officiels de la région). Cependant, le fait le plus marquant du chômage, c’est le nombre de personnes en sous-emploi. C'est-à-dire qui exercent un emploi sans commune mesure avec leur niveau d’étude (ex : des maitrisards qui gèrent des cabines téléphoniques). La situation de sous-emploi touche près de 5.539.618 jeunes. Le gouvernement a donc une batterie d’actions afin d’inverser le chômage dont l’épineuse question est au cœur de la politique sociale du Chef de l’Etat. Il s’agit de la mise en œuvre de programmes ciblés. En fait ce sont quatre (4) programmes pour les jeunes. On a le Pejedec (Projet emploi jeune et développement des compétences) qui cible 27.000 jeunes âgés de 18 à 30 ans. Il offre des opportunités d’une première expérience professionnelle. Il s’agit aussi de l’Agepe (Agence d’études et de promotion de l’emploi) qui cible 3792 bénéficiaires. On a aussi le Pfs (Plateforme de service) qui prend en compte 48.655 jeunes dont la plupart ont été insérés. Et enfin l’Agefop (Agence nationale de la formation professionnelle) qui analyse les besoins de compétences. Tous ces programmes devront permettre à terme d’insérer 1777326 jeunes dans des emplois durables d’ici l’horizon 2015, a indiqué M. Moussa Dosso. Mais pour cela, il faudrait que les jeunes s’approchent des différentes structures citées plus haut afin de savoir dans quels canevas ils peuvent s’inscrire.
Olivier Guédé
