La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, Anne Désirée Ouloto a reçu hier en audience, le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda. En visite en Côte d'Ivoire, Mme Bensouda est venue s'entretenir avec le ministre Anne Ouloto des questions relatives aux droits des femmes et des enfants violés durant la crise post-électorale. Elle a souhaité une collaboration avec le ministère afin que les victimes des crimes puissent bénéficier d'une assistance à la Haye.
Pour elles, ces deux couches vulnérables ont été les plus affectées par la crise. Dans les charges retenues contre l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, figurent, a-t-elle indiqué, les crimes contre les femmes et les enfants. « Dans la politique pénale de protection et de lutte contre l'impunité, le droit des enfants et des femmes est une priorité. Dans la crise ivoirienne, ce sont les femmes et les enfants qui ont été les plus touchés. Je suis donc venu rencontrer la ministre pour voir comment collaborer et prendre en charge les victimes. Je me réjoui des discussions franches, loyales et ouvertes que nous avons eues. Cela va donner naissance à une coopération plus soutenue dans la prise en charge des victimes à la Haye dans la procédure et sur l'ensemble du territoire. Il s'agit de toutes les victimes», a déclaré Fatou Bensouda.
Le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant a rassuré le procureur sur la pleine collaboration de son ministère. Ne manquant pas d'exprimer toute sa satisfaction de recevoir le procureur. «Nous parlons de dynamique de réconciliation. Pour qu'il y ait réconciliation, il faut que nous sachions la vérité. Les Ivoiriens doivent savoir ce qui s'est passé. La présence de Mme le procureur est rassurante pour tous les Ivoiriens de toutes tendances politiques et pour les victimes, quel que soit leur bord politique. Car en tant que femme, elle a ce plus qui lui permet de gérer cette situation avec beaucoup de tact, de sagesse et de loyauté », a-t-elle indiqué.
Dao Maïmouna
Pour elles, ces deux couches vulnérables ont été les plus affectées par la crise. Dans les charges retenues contre l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, figurent, a-t-elle indiqué, les crimes contre les femmes et les enfants. « Dans la politique pénale de protection et de lutte contre l'impunité, le droit des enfants et des femmes est une priorité. Dans la crise ivoirienne, ce sont les femmes et les enfants qui ont été les plus touchés. Je suis donc venu rencontrer la ministre pour voir comment collaborer et prendre en charge les victimes. Je me réjoui des discussions franches, loyales et ouvertes que nous avons eues. Cela va donner naissance à une coopération plus soutenue dans la prise en charge des victimes à la Haye dans la procédure et sur l'ensemble du territoire. Il s'agit de toutes les victimes», a déclaré Fatou Bensouda.
Le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant a rassuré le procureur sur la pleine collaboration de son ministère. Ne manquant pas d'exprimer toute sa satisfaction de recevoir le procureur. «Nous parlons de dynamique de réconciliation. Pour qu'il y ait réconciliation, il faut que nous sachions la vérité. Les Ivoiriens doivent savoir ce qui s'est passé. La présence de Mme le procureur est rassurante pour tous les Ivoiriens de toutes tendances politiques et pour les victimes, quel que soit leur bord politique. Car en tant que femme, elle a ce plus qui lui permet de gérer cette situation avec beaucoup de tact, de sagesse et de loyauté », a-t-elle indiqué.
Dao Maïmouna