Korhogo -Le directeur de campagne de M. Ouattara Yaya, candidat indépendant, Sanogo Karim, a appelé, vendredi, à Korhogo, à l’apaisement de l’environnement électoral du scrutin régional qui aura lieu pour une seconde fois, dimanche, dans le Tchologo, après l’annulation des résultats de celui d’avril dernier.
Lors d’une conférence de presse qu’il a animée, le directeur de campagne du candidat Ouattara Yaya, s’est inquiété de l’environnement de la campagne électorale, avant de lancer l’appel à l’apaisement et au déroulement de l’élection dans la clarté. Il a interpellé les leaders politiques sur l’enjeu de ces élections pour la Côte d’Ivoire, en soulignant qu’elles sont suivies de très près à l’étranger particulièrement en Europe, où il affirme avoir fait le constat, il y a quelques jours.
«Il faut que nos responsables politiques sachent que les élections à Ferkessédougou ont un enjeu national et international», a signifié M. Sanogo avec insistance. «Si ça ne se passe pas dans l’apaisement, ce n’est pas bon pour la Côte d’Ivoire; ce n’est pas que Ferkessédougou», a-t-il affirmé, appelant à la mobilisation de tous les acteurs politiques pour une issue heureuse des élections régionales dans cette région.
Le directeur de campagne du candidat indépendant dit avoir initié cette conférence de presse pour porter à la connaissance de l’opinion publique ce qui se passe sur le terrain électoral. «Nous avons des informations qui nous inquiètent», a confié M. Sanogo, qui dit avoir reçu, tout comme certains de ses collaborateurs, des appels téléphoniques des cadres de la région proches de leur adversaire, leur demandant de ne plus contester les résultats du scrutin et de se retirer de la course.
«Ils ont même ajouté que, s’il y a contestation, il va falloir qu’on assume la contestation qu’on va faire», a-t-il fait savoir, s’interrogeant sur les motivations de leurs agissements. «Est-ce qu’il y aura quelque chose à contester ?», s’interroge M. Sanogo, qui estime qu’il y a problème. «De telles informations nous inquiètent, compte de tenu de ce qui s’est passé, il y a deux mois», a-t-il ajouté.
Il a fait savoir, par ailleurs, que le seul meeting que devait tenir son candidat, jeudi, à Ferkessédougou, n’a pu avoir lieu, à cause d’une parade d’une cinquantaine d’individus à moto, qu’il soupçonne d’appartenir au camp adverse, autour du site de rassemblement.
Le candidat indépendant, Ouattara Yaya, ancien membre de l’ex-conseil général de Ferkessédougou, sorti des rangs du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir), est opposé à un adversaire unique, comme en avril, M. Koné Lacina, ancien maire de Ferkessédougou, qui brigue le mandat de président du Conseil régional, sous la bannière du RDR.
«Nous voulons que ces élections se passent dans l’apaisement et que, s’il y a un vainqueur, il n’y ait pas de contestation, parce que la région est sensible. C’est quand même la région du président de la République», a laissé entendre M. Sanogo.
Il pense que ces élections ne doivent pas servir de prétexte pour conforter la position des adversaires du régime Ouattara qui soutiennent que l'élection présidentielle n’a pas été transparente dans le district des Savanes, particulièrement dans le Tchologo. «Nous pensons qu’il est de notre devoir de faire en sorte qu’après tout ce qui s’est passé, il y a deux ans en arrière, qu’il n’y ait pas d’entache, parce que le revers de la médaille, c’est pour nous», a-t-il conseillé.
Il interpelle les éventuels fauteurs de troubles. «Depuis quelque temps, le nom de Ferkessédougou n’est plus comme le nom de Ferkessédougou avant. Il faut qu’on y pense et qu’on sache que l’opinion internationale a soutenu la Côte d’Ivoire dans sa traversée, et l’opinion internationale nous regarde».
Selon lui, l’équipe du candidat indépendant est en train de tout mettre en œuvre, comme à l’élection d’avril, pour contenir ses partisans afin d’éviter des débordements. M. Sanogo souhaite que les actes de vandalisme qui ont entaché le scrutin d’avril, ne se reproduisent plus. «Nous n’indexons personne. Nous disons tout simplement que nous voulons des élections apaisées», a-t-il soutenu.
Les élections régionales sont reprises dans le Tchologo, parce qu’à l’issue du scrutin du 21 avril dernier, le candidat Ouattara Yaya avait contesté les résultats, à cause des violences et des actes de vandalisme survenus au moment de la proclamation. Le siège régional de la Commission électorale indépendante avait été saccagé, des urnes et des procès verbaux avaient été détruits dans une vingtaine de bureaux de vote sur les 317 répartis dans la région du Tchologo.
(AIP)
Lors d’une conférence de presse qu’il a animée, le directeur de campagne du candidat Ouattara Yaya, s’est inquiété de l’environnement de la campagne électorale, avant de lancer l’appel à l’apaisement et au déroulement de l’élection dans la clarté. Il a interpellé les leaders politiques sur l’enjeu de ces élections pour la Côte d’Ivoire, en soulignant qu’elles sont suivies de très près à l’étranger particulièrement en Europe, où il affirme avoir fait le constat, il y a quelques jours.
«Il faut que nos responsables politiques sachent que les élections à Ferkessédougou ont un enjeu national et international», a signifié M. Sanogo avec insistance. «Si ça ne se passe pas dans l’apaisement, ce n’est pas bon pour la Côte d’Ivoire; ce n’est pas que Ferkessédougou», a-t-il affirmé, appelant à la mobilisation de tous les acteurs politiques pour une issue heureuse des élections régionales dans cette région.
Le directeur de campagne du candidat indépendant dit avoir initié cette conférence de presse pour porter à la connaissance de l’opinion publique ce qui se passe sur le terrain électoral. «Nous avons des informations qui nous inquiètent», a confié M. Sanogo, qui dit avoir reçu, tout comme certains de ses collaborateurs, des appels téléphoniques des cadres de la région proches de leur adversaire, leur demandant de ne plus contester les résultats du scrutin et de se retirer de la course.
«Ils ont même ajouté que, s’il y a contestation, il va falloir qu’on assume la contestation qu’on va faire», a-t-il fait savoir, s’interrogeant sur les motivations de leurs agissements. «Est-ce qu’il y aura quelque chose à contester ?», s’interroge M. Sanogo, qui estime qu’il y a problème. «De telles informations nous inquiètent, compte de tenu de ce qui s’est passé, il y a deux mois», a-t-il ajouté.
Il a fait savoir, par ailleurs, que le seul meeting que devait tenir son candidat, jeudi, à Ferkessédougou, n’a pu avoir lieu, à cause d’une parade d’une cinquantaine d’individus à moto, qu’il soupçonne d’appartenir au camp adverse, autour du site de rassemblement.
Le candidat indépendant, Ouattara Yaya, ancien membre de l’ex-conseil général de Ferkessédougou, sorti des rangs du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir), est opposé à un adversaire unique, comme en avril, M. Koné Lacina, ancien maire de Ferkessédougou, qui brigue le mandat de président du Conseil régional, sous la bannière du RDR.
«Nous voulons que ces élections se passent dans l’apaisement et que, s’il y a un vainqueur, il n’y ait pas de contestation, parce que la région est sensible. C’est quand même la région du président de la République», a laissé entendre M. Sanogo.
Il pense que ces élections ne doivent pas servir de prétexte pour conforter la position des adversaires du régime Ouattara qui soutiennent que l'élection présidentielle n’a pas été transparente dans le district des Savanes, particulièrement dans le Tchologo. «Nous pensons qu’il est de notre devoir de faire en sorte qu’après tout ce qui s’est passé, il y a deux ans en arrière, qu’il n’y ait pas d’entache, parce que le revers de la médaille, c’est pour nous», a-t-il conseillé.
Il interpelle les éventuels fauteurs de troubles. «Depuis quelque temps, le nom de Ferkessédougou n’est plus comme le nom de Ferkessédougou avant. Il faut qu’on y pense et qu’on sache que l’opinion internationale a soutenu la Côte d’Ivoire dans sa traversée, et l’opinion internationale nous regarde».
Selon lui, l’équipe du candidat indépendant est en train de tout mettre en œuvre, comme à l’élection d’avril, pour contenir ses partisans afin d’éviter des débordements. M. Sanogo souhaite que les actes de vandalisme qui ont entaché le scrutin d’avril, ne se reproduisent plus. «Nous n’indexons personne. Nous disons tout simplement que nous voulons des élections apaisées», a-t-il soutenu.
Les élections régionales sont reprises dans le Tchologo, parce qu’à l’issue du scrutin du 21 avril dernier, le candidat Ouattara Yaya avait contesté les résultats, à cause des violences et des actes de vandalisme survenus au moment de la proclamation. Le siège régional de la Commission électorale indépendante avait été saccagé, des urnes et des procès verbaux avaient été détruits dans une vingtaine de bureaux de vote sur les 317 répartis dans la région du Tchologo.
(AIP)