Madame et Messieurs les Présidents d’Institutions,
Monsieur le Ministres de l’Agriculture,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Présidents et membres des coopératives et faîtières agricoles,
Braves producteurs,
Mesdames et Messieurs,
Je dois avant tout propos vous dire combien je suis heureux d’avoir cette rencontre avec vous, ici, à Korhogo, chef lieu du District des Savanes, dont l’activité économique repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage.
Je voudrais vous saluer, tous, producteurs de coton, d’anacarde, de canne à sucre, de riz, de maïs, de mangue, de maraîchers, et éleveurs, ici réunis et, à travers vous, tous les producteurs de notre pays.
Chers producteurs,
C’est à vous que revient le mérite de tout ce que la Côte d’Ivoire a pu réaliser depuis son indépendance.
Vos efforts ont permis à la Côte d’Ivoire de réaliser de nombreuses performances au niveau de toutes nos spéculations agricoles.
Aujourd’hui notre pays occupe les premiers rangs au niveau africain et même mondial dans plusieurs spéculations. C’est le cas pour le cacao, l’anacarde, le caoutchouc, l’huile de palme, pour ne citer que ces produits.
Grâce à ces performances, l’agriculture ivoirienne est la première source de création de richesses et la principale pourvoyeuse d’emplois. Le secteur agricole produit 30% du Produit Intérieur Brut (PIB) et occupe les 2/3 de la population active.
Le pays tout entier vous renouvelle ses hommages et vous adresse sa reconnaissance, à travers la rencontre de ce jour.
Chers Producteurs,
Je suis conscient des difficultés qui sont les votre actuellement dans le secteur agricole et j’ai pris bonne note de toutes les préoccupations que vous venez d’exprimer.
C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai accordé une place importante au secteur agricole dans mon programme de Gouvernement. Vous savez, la dernière enquête sur la pauvreté dans notre pays a montré que 75% des pauvres vivent en milieu rural. Ce qui est une aberration quand on sait que ce sont les agriculteurs qui créent l’essentiel de la richesse de notre pays. Nous avons jugé cette situation inacceptable.
C’est pourquoi, le principal objectif de mes réformes dans le secteur agricole est de faire en sorte que la plus grande partie des richesses tirées de l’agriculture revienne aux producteurs.
Pour accroitre la richesse dans le secteur agricole, j’ai décidé de réinvestir dans ce secteur avec la mise en place du Programme National d’Investissement Agricole (PNIA).
Ce programme va permettre de mobiliser plus de 2040 milliards de F CFA d’ici à 2016, au profit du secteur agricole.
Le PNIA permettra de créer des emplois pour 2,4 millions de personnes et de sortir définitivement 6 millions de personnes de la faim et de la pauvreté.
Chers Parents producteurs du District des Savanes,
Avec ce programme, nous préparons l’avenir de l’Agriculture ivoirienne et je vous le dis, cet avenir sera meilleur pour vous, pour vos familles et pour le pays.
Je suis venu en effet vous annoncer que pour le coton et l’anacarde, qui sont vos principales sources de revenus ici, le Gouvernement est au travail pour résoudre tous les problèmes qui se posent dans ces filières.
Nous venons d’adopté au cours du Conseil des Ministres qui s’est tenu ici même à Korhogo, le texte qui permettra de mettre en place une structure unique de gestion qui va encadrer la production, la transformation et la commercialisation des filières anacardes et coton, tout comme nous l’avons fait dans la filière café et cacao.
Avec cette réforme, les producteurs de coton et d’anacarde percevront désormais un prix équivalent à 60 % au moins du prix international.
Pour permettre d’accélérer le développement de ces deux filières, la structure unique de gestion qui sera mise en place bénéficiera d’un fonds spécial de développement. Ce fonds de développement permettra de doubler la production de coton graine pour la porter à 600 000 tonnes en 2016 et de faire passer le taux de transformation actuel de l’anacarde, de moins de 5% à 35% d’ici à 2016.
D’ailleurs pour ce qui concerne la transformation de l’anacarde, nous prendrons des mesures fiscales exceptionnelles afin d’encourager la transformation locale de la noix de cajou.
Chers Parents,
Pour ce qui concerne les cultures vivrières, nous avons mobilisé les ressources financières pour créer les conditions de production en toute saison, par la réhabilitation des barrages. D’ici à fin 2014, sept barrages vont être réhabilités dans le District des Savanes pour un coût de plus de 27 milliards de F CFA.
Ces barrages vont permettre d’aménager 31 000 ha de terres pour la production du riz, du mais et de produits maraichers, tels que le piment, la tomate, l’oignon, l’aubergine, le gombo, etc. Dans ce programme, une part des aménagements sera réservée aux femmes, nos braves sœurs dont le courage et le savoir-faire en matière de cultures maraichères ne sont plus à démontrer.
C’est d’ailleurs dans ce cadre, qu’au cours de cette visite d’Etat, mon épouse a procédé à la distribution de 609 kits de cultures maraichères aux groupements de femmes du District des Savanes. Ces kits contiennent des semences, de l’engrais et du matériel agricole. C’est une production additionnelle de 3400 tonnes de légumes qui sont attendues de cet appui à la production.
Pour ce qui concerne le riz, qui est une denrée de grande consommation dans notre pays, nous avons invité le secteur privé à investir dans la production, la transformation et la commercialisation sur toute l’étendue du territoire national. Ici, dans le District des Savanes, c’est le Groupe Louis Dreyfus Commodities qui va investir près de 30 milliards de F CFA pour une production de riz blanchi de 200 000 tonnes.
L’usine qui est prévue pour produire ces 200 000 tonnes sera fonctionnelle en 2014.
Cet investissement permettra d’installer et d’encadrer de nombreux petits producteurs et d’offrir 60 000 emplois directs et indirects, notamment pour les jeunes et les femmes.
Ce type d’investissement privé est également prévu pour la filière maïs, dont la production sert à l’alimentation humaine et animale.
Chers parents producteurs,
Pour faciliter l’écoulement de vos productions vers les marchés et pour diminuer les pertes post-récoltes, qui sont aujourd’hui de l’ordre de 30 à 40%, nous avons entrepris de réhabiliter 3 600 km de pistes dans le District des Savanes et de construire 64 magasins de stockage des produits agricoles. Le coût global de cet investissement, qui sera réalisé en 2014, s’élève à 11 milliards de F CFA.
Par ailleurs, comme vous l’avez indiqué, je sais que la cohabitation entre agriculteurs et éleveurs n’a pas toujours été facile dans notre pays. En attendant une solution durable à cet épineux problème, qui passera nécessairement par la modernisation de l’élevage, je demande aux uns et aux autres de respecter strictement les règles en vigueur, notamment les couloirs de transhumance et les calendriers agro-pastoraux . Je demande aux services compétents de l’Etat de veiller à ce qu’il en soit ainsi.
Mesdames et Messieurs,
Chers producteurs,
Le secteur agricole demeurera encore longtemps un des piliers de notre économie et contribuera à l’atteinte de nos objectifs de pays émergent à l’horizon 2020. Pour ce faire, nous nous sommes engagés à accorder à ce secteur, une part plus importante du budget annuel de l’Etat, soit au moins 10%, d’ici à 2015.
Pour permettre à tous ces investissements et ces réformes dans le secteur agricole de produire leurs effets, j’ai instruis le Ministre de l’Agriculture de structurer le monde paysan pour plus de professionnalisme et une meilleure représentativité.
Cela aboutira à la mise en place de la nouvelle Chambre Nationale d’Agriculture.
Pour permettre au secteur agricole de notre pays de continuer de répondre de manière durable aux besoins économiques et sociaux de notre pays, nous allons proposer en 2014 à l’Assemblée Nationale ; une loi d’orientation agricole. Cette loi permettra entre autres, de définir un statut de l’agriculteur, afin de mieux valoriser votre métier.
Chers parents producteurs,
Je vous remercie d’avoir effectué le déplacement pour cette rencontre et je vous souhaite bon retour dans vos campements respectifs.
Je vous remercie.
Monsieur le Ministres de l’Agriculture,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Présidents et membres des coopératives et faîtières agricoles,
Braves producteurs,
Mesdames et Messieurs,
Je dois avant tout propos vous dire combien je suis heureux d’avoir cette rencontre avec vous, ici, à Korhogo, chef lieu du District des Savanes, dont l’activité économique repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage.
Je voudrais vous saluer, tous, producteurs de coton, d’anacarde, de canne à sucre, de riz, de maïs, de mangue, de maraîchers, et éleveurs, ici réunis et, à travers vous, tous les producteurs de notre pays.
Chers producteurs,
C’est à vous que revient le mérite de tout ce que la Côte d’Ivoire a pu réaliser depuis son indépendance.
Vos efforts ont permis à la Côte d’Ivoire de réaliser de nombreuses performances au niveau de toutes nos spéculations agricoles.
Aujourd’hui notre pays occupe les premiers rangs au niveau africain et même mondial dans plusieurs spéculations. C’est le cas pour le cacao, l’anacarde, le caoutchouc, l’huile de palme, pour ne citer que ces produits.
Grâce à ces performances, l’agriculture ivoirienne est la première source de création de richesses et la principale pourvoyeuse d’emplois. Le secteur agricole produit 30% du Produit Intérieur Brut (PIB) et occupe les 2/3 de la population active.
Le pays tout entier vous renouvelle ses hommages et vous adresse sa reconnaissance, à travers la rencontre de ce jour.
Chers Producteurs,
Je suis conscient des difficultés qui sont les votre actuellement dans le secteur agricole et j’ai pris bonne note de toutes les préoccupations que vous venez d’exprimer.
C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai accordé une place importante au secteur agricole dans mon programme de Gouvernement. Vous savez, la dernière enquête sur la pauvreté dans notre pays a montré que 75% des pauvres vivent en milieu rural. Ce qui est une aberration quand on sait que ce sont les agriculteurs qui créent l’essentiel de la richesse de notre pays. Nous avons jugé cette situation inacceptable.
C’est pourquoi, le principal objectif de mes réformes dans le secteur agricole est de faire en sorte que la plus grande partie des richesses tirées de l’agriculture revienne aux producteurs.
Pour accroitre la richesse dans le secteur agricole, j’ai décidé de réinvestir dans ce secteur avec la mise en place du Programme National d’Investissement Agricole (PNIA).
Ce programme va permettre de mobiliser plus de 2040 milliards de F CFA d’ici à 2016, au profit du secteur agricole.
Le PNIA permettra de créer des emplois pour 2,4 millions de personnes et de sortir définitivement 6 millions de personnes de la faim et de la pauvreté.
Chers Parents producteurs du District des Savanes,
Avec ce programme, nous préparons l’avenir de l’Agriculture ivoirienne et je vous le dis, cet avenir sera meilleur pour vous, pour vos familles et pour le pays.
Je suis venu en effet vous annoncer que pour le coton et l’anacarde, qui sont vos principales sources de revenus ici, le Gouvernement est au travail pour résoudre tous les problèmes qui se posent dans ces filières.
Nous venons d’adopté au cours du Conseil des Ministres qui s’est tenu ici même à Korhogo, le texte qui permettra de mettre en place une structure unique de gestion qui va encadrer la production, la transformation et la commercialisation des filières anacardes et coton, tout comme nous l’avons fait dans la filière café et cacao.
Avec cette réforme, les producteurs de coton et d’anacarde percevront désormais un prix équivalent à 60 % au moins du prix international.
Pour permettre d’accélérer le développement de ces deux filières, la structure unique de gestion qui sera mise en place bénéficiera d’un fonds spécial de développement. Ce fonds de développement permettra de doubler la production de coton graine pour la porter à 600 000 tonnes en 2016 et de faire passer le taux de transformation actuel de l’anacarde, de moins de 5% à 35% d’ici à 2016.
D’ailleurs pour ce qui concerne la transformation de l’anacarde, nous prendrons des mesures fiscales exceptionnelles afin d’encourager la transformation locale de la noix de cajou.
Chers Parents,
Pour ce qui concerne les cultures vivrières, nous avons mobilisé les ressources financières pour créer les conditions de production en toute saison, par la réhabilitation des barrages. D’ici à fin 2014, sept barrages vont être réhabilités dans le District des Savanes pour un coût de plus de 27 milliards de F CFA.
Ces barrages vont permettre d’aménager 31 000 ha de terres pour la production du riz, du mais et de produits maraichers, tels que le piment, la tomate, l’oignon, l’aubergine, le gombo, etc. Dans ce programme, une part des aménagements sera réservée aux femmes, nos braves sœurs dont le courage et le savoir-faire en matière de cultures maraichères ne sont plus à démontrer.
C’est d’ailleurs dans ce cadre, qu’au cours de cette visite d’Etat, mon épouse a procédé à la distribution de 609 kits de cultures maraichères aux groupements de femmes du District des Savanes. Ces kits contiennent des semences, de l’engrais et du matériel agricole. C’est une production additionnelle de 3400 tonnes de légumes qui sont attendues de cet appui à la production.
Pour ce qui concerne le riz, qui est une denrée de grande consommation dans notre pays, nous avons invité le secteur privé à investir dans la production, la transformation et la commercialisation sur toute l’étendue du territoire national. Ici, dans le District des Savanes, c’est le Groupe Louis Dreyfus Commodities qui va investir près de 30 milliards de F CFA pour une production de riz blanchi de 200 000 tonnes.
L’usine qui est prévue pour produire ces 200 000 tonnes sera fonctionnelle en 2014.
Cet investissement permettra d’installer et d’encadrer de nombreux petits producteurs et d’offrir 60 000 emplois directs et indirects, notamment pour les jeunes et les femmes.
Ce type d’investissement privé est également prévu pour la filière maïs, dont la production sert à l’alimentation humaine et animale.
Chers parents producteurs,
Pour faciliter l’écoulement de vos productions vers les marchés et pour diminuer les pertes post-récoltes, qui sont aujourd’hui de l’ordre de 30 à 40%, nous avons entrepris de réhabiliter 3 600 km de pistes dans le District des Savanes et de construire 64 magasins de stockage des produits agricoles. Le coût global de cet investissement, qui sera réalisé en 2014, s’élève à 11 milliards de F CFA.
Par ailleurs, comme vous l’avez indiqué, je sais que la cohabitation entre agriculteurs et éleveurs n’a pas toujours été facile dans notre pays. En attendant une solution durable à cet épineux problème, qui passera nécessairement par la modernisation de l’élevage, je demande aux uns et aux autres de respecter strictement les règles en vigueur, notamment les couloirs de transhumance et les calendriers agro-pastoraux . Je demande aux services compétents de l’Etat de veiller à ce qu’il en soit ainsi.
Mesdames et Messieurs,
Chers producteurs,
Le secteur agricole demeurera encore longtemps un des piliers de notre économie et contribuera à l’atteinte de nos objectifs de pays émergent à l’horizon 2020. Pour ce faire, nous nous sommes engagés à accorder à ce secteur, une part plus importante du budget annuel de l’Etat, soit au moins 10%, d’ici à 2015.
Pour permettre à tous ces investissements et ces réformes dans le secteur agricole de produire leurs effets, j’ai instruis le Ministre de l’Agriculture de structurer le monde paysan pour plus de professionnalisme et une meilleure représentativité.
Cela aboutira à la mise en place de la nouvelle Chambre Nationale d’Agriculture.
Pour permettre au secteur agricole de notre pays de continuer de répondre de manière durable aux besoins économiques et sociaux de notre pays, nous allons proposer en 2014 à l’Assemblée Nationale ; une loi d’orientation agricole. Cette loi permettra entre autres, de définir un statut de l’agriculteur, afin de mieux valoriser votre métier.
Chers parents producteurs,
Je vous remercie d’avoir effectué le déplacement pour cette rencontre et je vous souhaite bon retour dans vos campements respectifs.
Je vous remercie.