L’objet officiel évoqué pour justifier la visite jeudi de Alassane Dramane Ouattara puis de Gooluck Jonatan vendredi à Lomé a surpris plus d’un togolais.
Personne ne pouvait comprendre qu’au moment où tous les acteurs politiques sont dans les arènes pour la campagne électorale, ces deux présidents viennent à Lomé juste pour les exhorter à œuvrer pour une élection pacifique dans le pays.
C’était invraisemblable et très peur convaincant surtout que, jusqu’à preuve de contraire, cette campagne se déroule sans heurts, ni violence même si les conditions d’organisation de ces élections ne sont pas optimales pour garantir leur transparence.
C’est donc insatisfait de ce prétexte qui a été servi au peuple togolais que togoinfos.com a poussé davantage de curiosité pour en savoir plus sur les raisons de l’arrivée des deux Chefs d’Etats au Togo.
Il nous revient donc que Alassane Dramane Ouattara et Gooluck Jonathan ont juste habillé le mobile de leur déplacement de Lomé avec le prétexte des élections.
En réalité leur séjour à Lomé n’avait qu’un seul but, amener Faure Gnassingbé à exécuter l’arrêt de justice de la CEDEAO concernant l’affaire Kpatcha Gnassingbé.
Pour l’instant, l’on ne connaît pas avec précision l’interprétation que ces Chefs d’Etats de la CEDEAO font vraiment de cet arrêt, mais ce qui est certain, c’est de cela qu’il s’est réellement agi lors de leur séjour au Togo.
Ils ont juste profité de ce séjour pour faire balader les leaders politiques sur le chantier des élections. Il n’y avait pas vraiment matière à en discuter. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils n’ont apporté aucune réponse adéquate aux différentes doléances formulées par les leaders de l’oppostion.
Que fera alors Faure Gnassingbé après les conseils avisés de ses collègues de la sous-région ?
On se rappelle qu’une polémique puérile et immorale est née au lendemain de l’arrêt rendu par la Cour de justice de la CEDEAO à propos de la libération ou non des Kpatcha Gnassingbé, frère cadet de Faure Gnassingbé et ses coaccusés, condamnés en 2011 dans une affaire de complot contre la sûreté intérieure du pays.
Les maladresses qui ont émaillé leur détention depuis 2009 ainsi que l’injustice dont ils ont fait l’objet au cours du procès ont fondé la Cour de Justice de la CEDEAO à constater la violation flagrante de leur droit à l’intégrité physique, leur doit à la défense et leur droit à un procès équitable.
La Cour a alors ordonné à l’Etat du Togo de prendre toutes les dispositions nécessaires et urgentes pour faire cesser la violation le droit des plaignants à un procès équitable.
Près de trois semaines après la publication de cet arrêt, l’Etat du Togo n’a toujours pas encore réagi. Au contraire, le garde des sceaux, Me Tchalim Tchitchao a plutôt sorti un communiquer pour en rajouter à la polémique alléguant sans honte que la Cour de Justice de la CEDEAO n’a pas demandé la libération des plaignants.
Les togolais attendent donc de voir les mesures nécessaires et urgentes que Faure Gnassingbé entend prendre pour faire cesser la violation du droit des plaignants à un procès équitable.
Personne ne pouvait comprendre qu’au moment où tous les acteurs politiques sont dans les arènes pour la campagne électorale, ces deux présidents viennent à Lomé juste pour les exhorter à œuvrer pour une élection pacifique dans le pays.
C’était invraisemblable et très peur convaincant surtout que, jusqu’à preuve de contraire, cette campagne se déroule sans heurts, ni violence même si les conditions d’organisation de ces élections ne sont pas optimales pour garantir leur transparence.
C’est donc insatisfait de ce prétexte qui a été servi au peuple togolais que togoinfos.com a poussé davantage de curiosité pour en savoir plus sur les raisons de l’arrivée des deux Chefs d’Etats au Togo.
Il nous revient donc que Alassane Dramane Ouattara et Gooluck Jonathan ont juste habillé le mobile de leur déplacement de Lomé avec le prétexte des élections.
En réalité leur séjour à Lomé n’avait qu’un seul but, amener Faure Gnassingbé à exécuter l’arrêt de justice de la CEDEAO concernant l’affaire Kpatcha Gnassingbé.
Pour l’instant, l’on ne connaît pas avec précision l’interprétation que ces Chefs d’Etats de la CEDEAO font vraiment de cet arrêt, mais ce qui est certain, c’est de cela qu’il s’est réellement agi lors de leur séjour au Togo.
Ils ont juste profité de ce séjour pour faire balader les leaders politiques sur le chantier des élections. Il n’y avait pas vraiment matière à en discuter. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils n’ont apporté aucune réponse adéquate aux différentes doléances formulées par les leaders de l’oppostion.
Que fera alors Faure Gnassingbé après les conseils avisés de ses collègues de la sous-région ?
On se rappelle qu’une polémique puérile et immorale est née au lendemain de l’arrêt rendu par la Cour de justice de la CEDEAO à propos de la libération ou non des Kpatcha Gnassingbé, frère cadet de Faure Gnassingbé et ses coaccusés, condamnés en 2011 dans une affaire de complot contre la sûreté intérieure du pays.
Les maladresses qui ont émaillé leur détention depuis 2009 ainsi que l’injustice dont ils ont fait l’objet au cours du procès ont fondé la Cour de Justice de la CEDEAO à constater la violation flagrante de leur droit à l’intégrité physique, leur doit à la défense et leur droit à un procès équitable.
La Cour a alors ordonné à l’Etat du Togo de prendre toutes les dispositions nécessaires et urgentes pour faire cesser la violation le droit des plaignants à un procès équitable.
Près de trois semaines après la publication de cet arrêt, l’Etat du Togo n’a toujours pas encore réagi. Au contraire, le garde des sceaux, Me Tchalim Tchitchao a plutôt sorti un communiquer pour en rajouter à la polémique alléguant sans honte que la Cour de Justice de la CEDEAO n’a pas demandé la libération des plaignants.
Les togolais attendent donc de voir les mesures nécessaires et urgentes que Faure Gnassingbé entend prendre pour faire cesser la violation du droit des plaignants à un procès équitable.