Le Réseau ivoirien des communicateurs pour l'environnement et le développement durable (RICED) initie à partir du 14 août prochain, le Festival des Images Environnementales pour le Développement Durable (FIEDD), doublé d'un concours de photos. Dans cet entretien, son président, Sylvain Djah Koffi, initiateur de cet événement, dévoile ses grandes lignes et les motivations qui sous-tendent une telle motivation.
Le Patriote : A quoi répond la création d'un réseau comme le Riced ?
Sylvain Djaha Koffi : Le Riced, c'est le Réseau des Communicateurs pour l'Environnement et le Développement Durable. Comme l'indique son nom, c'est une association de volontaires qui consacrent leur mission à la promotion de l'environnement et au développement durable. En d'autres termes, nous sommes engagés dans la sensibilisation des populations et des pouvoirs publics pour une gestion qualitative et durable des ressources de l'environnement.
LP : Vous initiez cette année le Festival des Images Environnementales pour le Développement Durable (FIEDD). Quel objectif précis poursuit cet événement ?
SDK : C'est une activité de sensibilisation. Elle va faire appel à l'esprit de compétition des professionnels et amateurs de la photographie grâce à un concours. Le thème choisi pour ce festival, c'est « la cité dans mon objectif ». Les participants seront appelés, à travers cinq sous-thèmes, à projeter leur propre regard sur l'environnement urbain de notre pays. Les meilleures photos du concours feront par la suite l'objet d'une exposition ouverte au grand public. L'objectif visé, c'est aussi bien attirer l'attention de tous sur l'état de dégradation souvent intolérable de notre cadre de vie que faire la promotion de ce qui peut être considéré comme des exemples de qualité environnementale.
L.P : Concrètement comment va se dérouler ce festival doublé d'un concours ?
SDK : Comme je l'ai dit tantôt, il y a d'abord le concours qui s'ouvre juste après le lancement officiel du festival, le 14 août 2013. Le concours va durer précisément 45 jours. Le jury, qui est constitué d'experts en environnement et en techniques de communication, mais aussi des représentants de la société civile, aura à délibérer pendant environ deux semaines pour sortir une liste de photos nominées. Ce sont ces photos qui seront exposées à travers les différentes communes d'Abidjan et dans quelques villes de l'intérieur du pays. Et enfin, le 20 décembre aura lieu la cérémonie de clôture au cours de laquelle seront remises les récompenses aux différents lauréats.
L.P : Qui peut y participer ?
SDK : Tout le monde est visé par ce festival. En ce qui concerne par exemple le concours de photos, il est ouvert aussi bien aux professionnels qu'aux amateurs de la photographie, à la seule condition qu'ils soient majeurs et qu'ils s'engagent à respecter le règlement du festival qui sera rendu public le jour du lancement, c'est-à-dire le 14 août 2013. L'exposition, quant à elle, est ouverte à tout le monde, et le grand intérêt de celle-ci c'est que le public sera appelé à attribuer un prix grâce à ses notes aux images exposées.
L.P : Quels sont les prix qui seront décernés et que gagneront concrètement les lauréats ?
SDK : Avant de parler des prix, il faut déjà préciser que la participation est gratuite. En effet, les festivaliers n'auront rien à payer pour y prendre part. Bien au contraire, ils seront récompensés par au moins 18 prix dont les plus grands sont le prix FIEDD, le prix du message et le prix du public.
L.P : A quoi vont servir les photographies qui seront réalisées après le concours ?
SDK : Elles sont destinées à la sensibilisation. Donc pendant et après le festival elles vont être utilisées par le Riced et ses partenaires pour sensibiliser les habitants de la côte d'Ivoire à plus de respect pour l'environnement urbain. N'oublions surtout pas que l'option du Riced en la matière c'est la permanence de l'action. Donc ces photographies seront utilisées aussi longtemps qu'il le faudra jusqu'à l'ouverture du festival suivant. Nous envisageons par exemple de prolonger la sensibilisation avec le district d'Abidjan et certainement d'autres collectivités locales en utilisant les meilleures images pour en faire des grands panneaux de communication en direction des populations. En vérité, si nous obtenons la collaboration souhaitée et avec l'Etat et avec les acteurs privés, nous sommes certains que le FIEDD sera d'un apport réel dans la construction d'une culture environnementale en Côte d'Ivoire
Réalisée par Y. Sangaré
Le Patriote : A quoi répond la création d'un réseau comme le Riced ?
Sylvain Djaha Koffi : Le Riced, c'est le Réseau des Communicateurs pour l'Environnement et le Développement Durable. Comme l'indique son nom, c'est une association de volontaires qui consacrent leur mission à la promotion de l'environnement et au développement durable. En d'autres termes, nous sommes engagés dans la sensibilisation des populations et des pouvoirs publics pour une gestion qualitative et durable des ressources de l'environnement.
LP : Vous initiez cette année le Festival des Images Environnementales pour le Développement Durable (FIEDD). Quel objectif précis poursuit cet événement ?
SDK : C'est une activité de sensibilisation. Elle va faire appel à l'esprit de compétition des professionnels et amateurs de la photographie grâce à un concours. Le thème choisi pour ce festival, c'est « la cité dans mon objectif ». Les participants seront appelés, à travers cinq sous-thèmes, à projeter leur propre regard sur l'environnement urbain de notre pays. Les meilleures photos du concours feront par la suite l'objet d'une exposition ouverte au grand public. L'objectif visé, c'est aussi bien attirer l'attention de tous sur l'état de dégradation souvent intolérable de notre cadre de vie que faire la promotion de ce qui peut être considéré comme des exemples de qualité environnementale.
L.P : Concrètement comment va se dérouler ce festival doublé d'un concours ?
SDK : Comme je l'ai dit tantôt, il y a d'abord le concours qui s'ouvre juste après le lancement officiel du festival, le 14 août 2013. Le concours va durer précisément 45 jours. Le jury, qui est constitué d'experts en environnement et en techniques de communication, mais aussi des représentants de la société civile, aura à délibérer pendant environ deux semaines pour sortir une liste de photos nominées. Ce sont ces photos qui seront exposées à travers les différentes communes d'Abidjan et dans quelques villes de l'intérieur du pays. Et enfin, le 20 décembre aura lieu la cérémonie de clôture au cours de laquelle seront remises les récompenses aux différents lauréats.
L.P : Qui peut y participer ?
SDK : Tout le monde est visé par ce festival. En ce qui concerne par exemple le concours de photos, il est ouvert aussi bien aux professionnels qu'aux amateurs de la photographie, à la seule condition qu'ils soient majeurs et qu'ils s'engagent à respecter le règlement du festival qui sera rendu public le jour du lancement, c'est-à-dire le 14 août 2013. L'exposition, quant à elle, est ouverte à tout le monde, et le grand intérêt de celle-ci c'est que le public sera appelé à attribuer un prix grâce à ses notes aux images exposées.
L.P : Quels sont les prix qui seront décernés et que gagneront concrètement les lauréats ?
SDK : Avant de parler des prix, il faut déjà préciser que la participation est gratuite. En effet, les festivaliers n'auront rien à payer pour y prendre part. Bien au contraire, ils seront récompensés par au moins 18 prix dont les plus grands sont le prix FIEDD, le prix du message et le prix du public.
L.P : A quoi vont servir les photographies qui seront réalisées après le concours ?
SDK : Elles sont destinées à la sensibilisation. Donc pendant et après le festival elles vont être utilisées par le Riced et ses partenaires pour sensibiliser les habitants de la côte d'Ivoire à plus de respect pour l'environnement urbain. N'oublions surtout pas que l'option du Riced en la matière c'est la permanence de l'action. Donc ces photographies seront utilisées aussi longtemps qu'il le faudra jusqu'à l'ouverture du festival suivant. Nous envisageons par exemple de prolonger la sensibilisation avec le district d'Abidjan et certainement d'autres collectivités locales en utilisant les meilleures images pour en faire des grands panneaux de communication en direction des populations. En vérité, si nous obtenons la collaboration souhaitée et avec l'Etat et avec les acteurs privés, nous sommes certains que le FIEDD sera d'un apport réel dans la construction d'une culture environnementale en Côte d'Ivoire
Réalisée par Y. Sangaré
