Abidjan - Une cinquantaine de personnes se réclamant d’un collectif des personnes handicapées diplômées sans emploi (COHDISE) ont entamé, mardi, en fin de matinée, une grève de la faim sur l’esplanade de l’Assemblée nationale, à Abidjan, pour revendiquer de l’emploi, a constaté l’AIP sur place.
‘’Nos vies contre de l’emploi pour les personnes handicapées’’ ou ‘’l’emploi, notre combat pour la dignité’’, pouvait-on lire sur deux affiches à même le sol sur les marches à l’entrée de l’hémicycle, du côté du stade Houphouët-Boigny.
Selon M. Konan Vick Durante David, président dudit collectif, cette grève intervient après l’échec de plusieurs rencontres avec le ministère de l’emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle (la tutelle) et le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (MFPRA).
‘’Nous avons adressé des courriers à notre ministère de tutelle et rencontrer le directeur de cabinet adjoint du MFPRA pour notre cas mais sans succès", a-t-il déclaré, estimant que la suppression depuis 2008 du recrutement dérogatoire pour personnes handicapées et autres difficultés d’insertion socioprofessionnelle ont davantage contribué à empirer leurs conditions de vie. Ces handicapés demandent aux autorités de relancer le recrutement des personnes handicapées diplômées ainsi que leur faciliter leur insertion socioprofessionnelle.
L’interrogeant sur le choix de l’Assemblée nationale pour cette grève de la faim, le président du COHDISE s’est voulu sans équivoque :’’ C’est ici que se trouvent les députés représentants du peuple; et c’est à partir de là que nous allons prendre le peuple et donc la nation à témoin’’. Le COHDISE espère une réaction de la part des plus hautes autorités du pays.
(Aip)
ik/nf
‘’Nos vies contre de l’emploi pour les personnes handicapées’’ ou ‘’l’emploi, notre combat pour la dignité’’, pouvait-on lire sur deux affiches à même le sol sur les marches à l’entrée de l’hémicycle, du côté du stade Houphouët-Boigny.
Selon M. Konan Vick Durante David, président dudit collectif, cette grève intervient après l’échec de plusieurs rencontres avec le ministère de l’emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle (la tutelle) et le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (MFPRA).
‘’Nous avons adressé des courriers à notre ministère de tutelle et rencontrer le directeur de cabinet adjoint du MFPRA pour notre cas mais sans succès", a-t-il déclaré, estimant que la suppression depuis 2008 du recrutement dérogatoire pour personnes handicapées et autres difficultés d’insertion socioprofessionnelle ont davantage contribué à empirer leurs conditions de vie. Ces handicapés demandent aux autorités de relancer le recrutement des personnes handicapées diplômées ainsi que leur faciliter leur insertion socioprofessionnelle.
L’interrogeant sur le choix de l’Assemblée nationale pour cette grève de la faim, le président du COHDISE s’est voulu sans équivoque :’’ C’est ici que se trouvent les députés représentants du peuple; et c’est à partir de là que nous allons prendre le peuple et donc la nation à témoin’’. Le COHDISE espère une réaction de la part des plus hautes autorités du pays.
(Aip)
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