La volonté du chef de l’Etat de faire de la Côte d’Ivoire un pays fréquentable, débarrassé de toute sorte de banditisme est en marche. Avec la mise en place du centre de commandement des opérations ( CCDO ). Cette unité spécialisée dans la lutte contre les scélérats de grand chemin fait déjà des prouesses. Récemment, elle a mis le grappin sur un redoutable gang de coupeurs de route qui ont successivement attaqué le cortège du directeur général de l’ADDR sur la route de Kong et un car de transport reliant Bouaké à Abidjan. Mieux, le CCDO poursuit son combat en mettant fin au règne à Arrah, des gangsters. Dans la même veine, la brigade de gendarmerie de Béoumi vient de faire une belle prise dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 juillet dernier. 11 coupeurs de route dont une femme ont été arrêtés. Bien attendu sur renseignement.
Comment les agents de l’unité de gendarmerie ont-ils procédé ?
Dans leur hargne de vouloir vaille que vaille mettre hors d’état de nuire ces assaillants ni foi ni loi, le commandant de brigade et ses agents de Béoumi ont mis une stratégie en place. Une diplomatie dont eux seuls détiennent le secret. « C’est entre 1 heure et 4 heures du matin d’avant-hier (Ndlr : mardi) que nous avons mis notre plan en marche. Ce qui nous a permis de mettre la main sur plusieurs malfrats à Béoumi et à Kounahiri» explique un agent qui a gardé l’anonymat. Ehouman Kouadio Clément, officier de police judiciaire et commandant du peloton mobile à qui nous nous sommes adressés pour de plus amples informations sur ces individus nous a renvoyés vers sa hiérarchie. Mais renseignement pris, il ressort que parmi les quidams, deux seraient des dealers (vendeurs de drogue). Et neuf des coupeurs de route dont une femme.
Réactions des populations
Joie et satisfaction se lisent en ce moment sur le visage des uns et des autres à Béoumi. Autorités préfectorales, transporteurs, opérateurs économiques et citoyens lambda apprécient à sa juste valeur, l’action salvatrice de la gendarmerie. Qui va à coup sûr leur permettre de vaquer paisiblement un tant soit peu à leurs occupations sans crainte ni peur. Comme l’explique Bamba Fousséni, transporteur à Béoumi, les transporteurs et commerçants chancellent à venir au marché hebdomadaire les mercredis du fait des coupeurs de route et des braqueurs. « Les mercredis, les chauffeurs et les commerçants ont peur de venir à Béoumi pour faire le marché à cause des bandits. Aujourd’hui, nous nous réjouissons de leur arrestation qui va nous permettre de travailler tranquillement. Nous félicitons la gendarmerie pour son courage », a dit Bamba Fousséni. Qui se dit prêt à collaborer avec les forces de l’ordre bien qu’il craint des représailles, pour mettre hors d’état de nuire ces personnes dont le boulot est le braquage. Non sans remercier le président de la République pour son initiative d’offrir un cadre de vie agréable et paisible aux populations. Même son de cloche du côté de Pélé Christian, jeune opérateur de son état. « On ne peut que se satisfaire devant une telle action. Nous disons bravo à la gendarmerie. Nous vivons ici chaque jour avec la peur au ventre. On craint même d’emprunter les chemins de voyage de peur de se faire agresser. Et ça c’est quand on a de la chance. Vraiment nous sommes contents », s’est-il réjoui .
Appel du gouverneur de Béoumi à la population :
Kouamé Koffi est le préfet de Béoumi. Donc le représentant légal du gouvernement dans cette localité. Il n’a pas tari d’éloges à l’endroit des agents de la brigade de gendarmerie. «Nous nous réjouissons de cette prise. La gendarmerie m’a rendu compte et à mon tour, j’ai fait le point à ma hiérarchie. Nous les félicitons », a-t-il congratulé. Même s’il admet que beaucoup reste encore à faire en matière de sécurité au niveau de la cité. C’est dans une optique qu’il a appelé les populations à aider les forces de l’ordre dans leur mission. «Il faut que la population collabore avec la gendarmerie et la police. Mais surtout il ne faut pas tomber dans la délation. Il faudrait aider nos forces de l’ordre à travailler efficacement. Déjà qu’elles font tous leurs efforts » a-t-il invité. En attendant leur transfèrement à Bouaké pour répondre de leurs actes, ces criminels croupissent sous les verrous de la gendarmerie à Béoumi pour nécessité d’enquête. En tout état de cause, les forces de l’ordre sont déterminées à en finir avec ces criminels. Mais seulement, dans certaines unités, l’on évoque le manque de moyens logistiques pour être plus efficace. Bien que l’on reconnaisse que le président de la République et le gouvernement font assez.
Coulibaly Souleymane, envoyé spécial
Comment les agents de l’unité de gendarmerie ont-ils procédé ?
Dans leur hargne de vouloir vaille que vaille mettre hors d’état de nuire ces assaillants ni foi ni loi, le commandant de brigade et ses agents de Béoumi ont mis une stratégie en place. Une diplomatie dont eux seuls détiennent le secret. « C’est entre 1 heure et 4 heures du matin d’avant-hier (Ndlr : mardi) que nous avons mis notre plan en marche. Ce qui nous a permis de mettre la main sur plusieurs malfrats à Béoumi et à Kounahiri» explique un agent qui a gardé l’anonymat. Ehouman Kouadio Clément, officier de police judiciaire et commandant du peloton mobile à qui nous nous sommes adressés pour de plus amples informations sur ces individus nous a renvoyés vers sa hiérarchie. Mais renseignement pris, il ressort que parmi les quidams, deux seraient des dealers (vendeurs de drogue). Et neuf des coupeurs de route dont une femme.
Réactions des populations
Joie et satisfaction se lisent en ce moment sur le visage des uns et des autres à Béoumi. Autorités préfectorales, transporteurs, opérateurs économiques et citoyens lambda apprécient à sa juste valeur, l’action salvatrice de la gendarmerie. Qui va à coup sûr leur permettre de vaquer paisiblement un tant soit peu à leurs occupations sans crainte ni peur. Comme l’explique Bamba Fousséni, transporteur à Béoumi, les transporteurs et commerçants chancellent à venir au marché hebdomadaire les mercredis du fait des coupeurs de route et des braqueurs. « Les mercredis, les chauffeurs et les commerçants ont peur de venir à Béoumi pour faire le marché à cause des bandits. Aujourd’hui, nous nous réjouissons de leur arrestation qui va nous permettre de travailler tranquillement. Nous félicitons la gendarmerie pour son courage », a dit Bamba Fousséni. Qui se dit prêt à collaborer avec les forces de l’ordre bien qu’il craint des représailles, pour mettre hors d’état de nuire ces personnes dont le boulot est le braquage. Non sans remercier le président de la République pour son initiative d’offrir un cadre de vie agréable et paisible aux populations. Même son de cloche du côté de Pélé Christian, jeune opérateur de son état. « On ne peut que se satisfaire devant une telle action. Nous disons bravo à la gendarmerie. Nous vivons ici chaque jour avec la peur au ventre. On craint même d’emprunter les chemins de voyage de peur de se faire agresser. Et ça c’est quand on a de la chance. Vraiment nous sommes contents », s’est-il réjoui .
Appel du gouverneur de Béoumi à la population :
Kouamé Koffi est le préfet de Béoumi. Donc le représentant légal du gouvernement dans cette localité. Il n’a pas tari d’éloges à l’endroit des agents de la brigade de gendarmerie. «Nous nous réjouissons de cette prise. La gendarmerie m’a rendu compte et à mon tour, j’ai fait le point à ma hiérarchie. Nous les félicitons », a-t-il congratulé. Même s’il admet que beaucoup reste encore à faire en matière de sécurité au niveau de la cité. C’est dans une optique qu’il a appelé les populations à aider les forces de l’ordre dans leur mission. «Il faut que la population collabore avec la gendarmerie et la police. Mais surtout il ne faut pas tomber dans la délation. Il faudrait aider nos forces de l’ordre à travailler efficacement. Déjà qu’elles font tous leurs efforts » a-t-il invité. En attendant leur transfèrement à Bouaké pour répondre de leurs actes, ces criminels croupissent sous les verrous de la gendarmerie à Béoumi pour nécessité d’enquête. En tout état de cause, les forces de l’ordre sont déterminées à en finir avec ces criminels. Mais seulement, dans certaines unités, l’on évoque le manque de moyens logistiques pour être plus efficace. Bien que l’on reconnaisse que le président de la République et le gouvernement font assez.
Coulibaly Souleymane, envoyé spécial
