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Région Publié le mercredi 24 juillet 2013 | AIP

Abidjan abrite un atelier de réflexion pour améliorer la justice ivoirienne

Abidjan- Le ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, en collaboration avec la Coopération française, a organisé mardi à Abidjan, un atelier de réflexion sur "La politique d’accès au droit et à la justice et l’élaboration d’un système pérenne d’assistance juridique et judiciaire".

L'objectif est de permettre à toutes les catégories sociales de recourir à la justice ivoirienne dite difficile d’accès.

"Le diagnostic est établi et vérifié depuis longtemps, la justice ivoirienne est difficile d’accès et les Ivoiriens sont souvent dans l’ignorance de leur droit", a affirmé l’expert et magistrat français, François Lebur, en présence des représentants du ministère de la Justice et de l’appareil judiciaire ivoirien et français.

Des différentes allocutions, il ressort que les difficultés d’accès à la justice en Côte d’Ivoire sont dues à l’absence d’information à la portée de tous, à la complexité et au coût des procédures judiciaires, à l’éloignement et l’enclavement et des populations, à la concentration des avocats et professionnels de la justice à Abidjan et au manque de transparence de l’institution.

"La justice ivoirienne fait l’objet de nombreux griefs justifiés (…). C’est pourquoi, vu l’expérience des personnalités appelées à prendre part à cet atelier de réflexion, nous sommes confiants d’avoir de bonnes résolutions (…) qui nous permettrons de jeter les bases d’un dispositif judiciaire adapté aux besoins de tous, mêmes aux plus vulnérables, aux plus défavorisés", a souligné le directeur de cabinet du ministère de la Justice, Abo Fodjo Kadjo.

L’atelier porte sur trois commissions thématiques, à savoir la définition des besoins prioritaires et des réponses appropriées; la répartition des rôles entre les principaux acteurs que sont l’Etat, les professions judiciaires libérales et la société civile; la conception des structures de mise en œuvre, l’estimation des coûts prévisibles et l’identification des sources de financement possibles.

Au terme de ces réflexions, plusieurs recommandations ont été adoptées et seront mises à la disposition du ministère de la Justice en vue de mettre en place d’ici 2015, un dispositif judiciaire répondant aux besoins de la population, adapté aux caractéristiques géographiques et humaines de la Côte d’Ivoire et ce, de façon pérenne et efficace.
(AIP)
amak/cmas
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