Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Ibrahim Cissé Bacongo a effectué, les 01, 03 et 04 juillet derniers, une visite de travail dans les Universités publiques de l’intérieur du pays.
Cette tournée qui s’inscrit dans la dynamique de départ nouveau était l’occasion pour le lui de «toucher du doigt les réalités quant aux conditions de vie et de travail des enseignants, des chercheurs, du personnel administratif et technique ainsi que des étudiants» mais aussi et surtout de «voir l’état d’avancement des travaux effectués dans le cadre de la réhabilitation des Universités». Au cours de sa visite qui a débuté par l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, qui s’est poursuivie à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké pour se terminer à l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, Bacongo Cissé a sacrifié au même rituel en rencontrant successivement les enseignants, le personnel administratif et technique et les étudiants qui lui ont exposé leurs difficultés. Entre autres problèmes énoncés, les plus récurrents sont : l’hébergement des étudiants, le déficit en amphithéâtres, la connexion internet pour une bonne application du système LMD, le transport des étudiants, le retard dans la livraison des équipements didactiques. Face aux doléances, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a délivré le même message d’espoir : «tous les problèmes que vous avez énumérés justifient l’existence de ce Ministère ( ...) Nous ne nous faisions pas d’illusion, nous avons fait les travaux de réhabilitation dans un délai surréaliste de 10 mois mais je suis accompagnée dans cette tournée du SG de la structure chargée de la réhabilitation pour répertorier et remédier à toutes les réserves dans un délai très bref (…) Je voudrais vous demander juste un peu de patience. Tout sera mis en œuvre pour que vous soyez dans les meilleures conditions de travail (…) La volonté est ferme du côté du gouvernement de mettre tout en œuvre pour que notre système d’enseignement supérieur joue pleinement son rôle moteur qui est de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020 ». Avant de se réjouir non seulement de l’engagement des enseignants à terminer l’année académique mais aussi de « l’esprit de cohésion et d’amitié qui règne entre les étudiants malgré leurs différences ». Le Ministre Bacongo Cissé a prodigué également des conseils avisés aux apprenants. «C'est vous qui êtes appelés à diriger le pays, demain. C'est aujourd'hui que vous devez apprendre à être responsables, à respecter l'autre et à prendre des initiatives. Je suis fier de voir la Fesci et la Ceeci ensemble dans leurs diversités. La seule chose qui doit vous préoccuper, c'est vos études, car le pays compte sur vous », a expliqué le ministre. Il a par ailleurs donné les raisons qui l'ont amené à ne pas dissoudre certaines organisations d'étudiants comme la FESCI. « Certaines personnes m'ont demandé de dissoudre certains mouvements d'étudiants. Je suis un juriste et je ne peux pas faire entorse à la loi. La constitution ivoirienne admet la création et la liberté de mouvements et d'associations. Mon opinion est qu'il faut mettre ces étudiants devant leurs responsabilités et leur apporter les conditions de travail afin de les détourner de la belligérance...».
OG
Cette tournée qui s’inscrit dans la dynamique de départ nouveau était l’occasion pour le lui de «toucher du doigt les réalités quant aux conditions de vie et de travail des enseignants, des chercheurs, du personnel administratif et technique ainsi que des étudiants» mais aussi et surtout de «voir l’état d’avancement des travaux effectués dans le cadre de la réhabilitation des Universités». Au cours de sa visite qui a débuté par l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, qui s’est poursuivie à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké pour se terminer à l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, Bacongo Cissé a sacrifié au même rituel en rencontrant successivement les enseignants, le personnel administratif et technique et les étudiants qui lui ont exposé leurs difficultés. Entre autres problèmes énoncés, les plus récurrents sont : l’hébergement des étudiants, le déficit en amphithéâtres, la connexion internet pour une bonne application du système LMD, le transport des étudiants, le retard dans la livraison des équipements didactiques. Face aux doléances, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a délivré le même message d’espoir : «tous les problèmes que vous avez énumérés justifient l’existence de ce Ministère ( ...) Nous ne nous faisions pas d’illusion, nous avons fait les travaux de réhabilitation dans un délai surréaliste de 10 mois mais je suis accompagnée dans cette tournée du SG de la structure chargée de la réhabilitation pour répertorier et remédier à toutes les réserves dans un délai très bref (…) Je voudrais vous demander juste un peu de patience. Tout sera mis en œuvre pour que vous soyez dans les meilleures conditions de travail (…) La volonté est ferme du côté du gouvernement de mettre tout en œuvre pour que notre système d’enseignement supérieur joue pleinement son rôle moteur qui est de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020 ». Avant de se réjouir non seulement de l’engagement des enseignants à terminer l’année académique mais aussi de « l’esprit de cohésion et d’amitié qui règne entre les étudiants malgré leurs différences ». Le Ministre Bacongo Cissé a prodigué également des conseils avisés aux apprenants. «C'est vous qui êtes appelés à diriger le pays, demain. C'est aujourd'hui que vous devez apprendre à être responsables, à respecter l'autre et à prendre des initiatives. Je suis fier de voir la Fesci et la Ceeci ensemble dans leurs diversités. La seule chose qui doit vous préoccuper, c'est vos études, car le pays compte sur vous », a expliqué le ministre. Il a par ailleurs donné les raisons qui l'ont amené à ne pas dissoudre certaines organisations d'étudiants comme la FESCI. « Certaines personnes m'ont demandé de dissoudre certains mouvements d'étudiants. Je suis un juriste et je ne peux pas faire entorse à la loi. La constitution ivoirienne admet la création et la liberté de mouvements et d'associations. Mon opinion est qu'il faut mettre ces étudiants devant leurs responsabilités et leur apporter les conditions de travail afin de les détourner de la belligérance...».
OG