ABIDJAN -- Des opérateurs de la filière café/cacao ont été condamnés par la justice ivoirienne pour non respect des prix fixés par le gouvernement, indique le Conseil du café/cacao, l'autorité publique en charge de la gestion de cette filière qui constitue la principale source de devises en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao.
"Au total huit cas de condamnations pour non respect du prix minimum garanti et deux dossiers pendants dont l'un pour trafic illicite de cacao et l'autre pour non respect du prix garanti et usage d'instrument de mesure non autorisé" ont été enregistrés lors de la campagne intermédiaire, indique le Conseil du café/cacao dans un communiqué publié mercredi.
Selon la liste publiée par le Conseil du café/cacao, ces contrevenant sont aussi bien des acheteurs individuels que des structures coopératives épinglés au cours de la campagne intermédiaire ou "petite traite" ouverte en avril et qui s'achève en septembre.
Lors de la campagne principale qui va d'octobre à mars, 14 acheteurs avaient été condamnés pour non respect du prix fixé.
Le gouvernement a fixé à 700 francs CFA, le kilogramme, le prix minimum garanti aux producteurs pour la "petite traite" contre 725 francs/kg pour la campgane principale.
Ce prix minimum garanti est ignoré dans plusieurs zones de production par les acheteurs qui font des offres de prix de l'ordre de 500 francs ou 600 francs CFA.
La réforme de la filière café/cacao en Côte d'Ivoire est marquée par un nouveau cadre de gestion caractérisé, notamment, par la fixation d'un prix minimum garanti aux producteurs et la mise en place d'un dispositif d'amélioration de la qualité des produits commercialisés.
Les sanctions prononcées par la justice qui vont jusqu'à des peines d'emprisonnement font suite à des plaintes relevées par des producteurs et des comités de suivi.
Pour veiller au respect des prix, le Conseil du café/cacao dispose de 500 agents motorisés qui sont commis au contrôle qualité-prix dans les différentes zones de production.
Avec 1,4 million de tonnes de fèves par an, la Côte d'Ivoire génère 40% de la production mondiale de cacao.
La filière fait vivre 25% de la population ivoirienne et représente 10% du Produit intérieur brut (PIB).
"Au total huit cas de condamnations pour non respect du prix minimum garanti et deux dossiers pendants dont l'un pour trafic illicite de cacao et l'autre pour non respect du prix garanti et usage d'instrument de mesure non autorisé" ont été enregistrés lors de la campagne intermédiaire, indique le Conseil du café/cacao dans un communiqué publié mercredi.
Selon la liste publiée par le Conseil du café/cacao, ces contrevenant sont aussi bien des acheteurs individuels que des structures coopératives épinglés au cours de la campagne intermédiaire ou "petite traite" ouverte en avril et qui s'achève en septembre.
Lors de la campagne principale qui va d'octobre à mars, 14 acheteurs avaient été condamnés pour non respect du prix fixé.
Le gouvernement a fixé à 700 francs CFA, le kilogramme, le prix minimum garanti aux producteurs pour la "petite traite" contre 725 francs/kg pour la campgane principale.
Ce prix minimum garanti est ignoré dans plusieurs zones de production par les acheteurs qui font des offres de prix de l'ordre de 500 francs ou 600 francs CFA.
La réforme de la filière café/cacao en Côte d'Ivoire est marquée par un nouveau cadre de gestion caractérisé, notamment, par la fixation d'un prix minimum garanti aux producteurs et la mise en place d'un dispositif d'amélioration de la qualité des produits commercialisés.
Les sanctions prononcées par la justice qui vont jusqu'à des peines d'emprisonnement font suite à des plaintes relevées par des producteurs et des comités de suivi.
Pour veiller au respect des prix, le Conseil du café/cacao dispose de 500 agents motorisés qui sont commis au contrôle qualité-prix dans les différentes zones de production.
Avec 1,4 million de tonnes de fèves par an, la Côte d'Ivoire génère 40% de la production mondiale de cacao.
La filière fait vivre 25% de la population ivoirienne et représente 10% du Produit intérieur brut (PIB).