« Ce qui s'est passé le dimanche dernier au siège du CNO n'est pas une assemblée générale de la fédération mais une simple réunion ». Ce sont en ces termes que Ouattara Brahima à qualifié l'AG qui a porté Ouéréga Joseph à la tête de la FIF. L'un des trois candidats qui ont boycotté l'AG organisé par le CNO ne pouvait pas mieux planter le décor. C'était hier dans l'une des salles de conférence de l'ONAC à Treichville. Pour cette conférence de presse, les trois candidats avaient à leurs côtés sur la table de séance deux présidents de clubs (Zehi Sébastien et Aimé Koffi). A l'unisson, ces personnalités du handball ivoirien ont relevé les incohérences dans la convocation de cette assemblée générale, remis en cause ses décisions, mis en doute l'impartialité du comité ad'hoc dirigé par Coulibaly Siaka et manifesté leur adhésion au comité de gestion.
De la convocation de l'assemblée générale
Introduisant le débat, Berthé Abdallah, l'un des quatre candidats retenus pour le poste de président de la FIHB, a fait remarquer que la convocation de cette AG n'était pas conforme aux textes. « L'AG doit être convoqué. C'est dans la presse, au moment où nous étions en discussion avec Siaka Minaya (président du comité ad'hoc) que nous avons appris que les élections auront lieu le dimanche. Nous n'avons pas été convoqué », révèle M. Berthé. Un autre candidat, Me Amani Kouamé va plus loin pour s'interroger sur l'ordre du jour. « Etait-ce la suite de l'AG de janvier dernier, ou c'était une nouvelle assemblée générale. Si c'était la suite, il devrait avoir seulement trois points. Mais sur un courrier adressé à un club, il y en avait cinq ». Poursuivant, Me Amani a affirmé que les candidats et les clubs ont le droit de connaitre le collège électoral. « C'est ce qui permet à ceux qui ont été omis d'avoir l'occasion de se faire enregistrer », a-t-il dit. Avant de mettre le doigt sur une autre irrégularité. « Vous avez déjà vu une élection sans une campagne électorale ? », a-t-il interrogé. Selon Me Amani, sept mois se sont écoulés depuis l'AG de janvier dernier et les candidats n'ont plus officiellement eu de contact avec les électeurs. Il fallait selon lui une période pour la campagne comme pour toute élection qui se respecte. Même si c'est une élection reportée, annulée et reprise, a-t-il insisté. Pour clore ce chapitre, les conférenciers ont fait remarquer que des clubs ou centres, qui normalement ne pouvaient pas prendre part au vote ont pourtant voté. Et que des clubs qui remplissent toutes les conditions ont été royalement exclus. Pis, ils sont allés plus loin pour dire que celui qui représentait l'Africa Sports n'avait pas le mandat du club. « Paul Gogoua n'agit plus au nom de l'Africa depuis le juillet et nous en voulons pour preuve un courrier des dirigeants de ce club »
De l'impartialité du CNO
Tous ont accusé le CNO d'avoir envenimé la crise qui secoue le handball. Selon eux, l'arbitre qui devait être neutre et permettre une AG consensuelle a pris fait et cause pour un camp. « Nous étions en pourparler avec le président du comité ad'hoc. Nous l'avons joint au téléphone pour savoir si c'était vrai que l'AG se tiendrait le dimanche comme nous l'avions appris dans la presse. Il a répondu qu'il n'était pas au courant et qu'il nous informerait une fois rentré à Abidjan », rapporte Ouattara Brahima. Ce dernier révèle même que Coulibaly Siaka leur avait donné rendez-vous le lundi 22 juillet pour la suite des discussion devant porter sur la représentativité des candidats dans le comité ad'hoc tel que souhaité par le général Lassana Palenfo. Un entretien enregistré selon eux atteste bien tout ce que Coulibaly Siaka a dit. « En ne convoquant pas les trois autres candidats, en excluant volontairement des clubs et centres de formation, le comité ad'hoc a démontré sa partialité », renchérit Berthé Abdallah.
« Mme Bouédi ne représentait qu'elle-même »
Abordant le sujet de la représentativité des institutions sportives internationales, les conférenciers se sont étonnés de savoir que Dame Bouédi ait été présentée comme la représentante de la CAHB et de l'IHF. « Comment une personnalité qui représente de grandes institutions comme la CAHB et l'IHF ne se retrouve pas sur la table séance. Là où une simple secrétaire d'un comité ad'hoc et un représentant de moto sont installés », interroge ironiquement Ouattara Brahima dit OB. A la vérité, diront-il, Mme Buedi Kouassi ne représentait personne. « Nous étions à la CAHB et le SG nous a dit que la CAHB n'a pas été informé et qu'elle n'avait aucun représentant à cette AG », affirmé Zehi Sébatien. Mme Bouédi, explique Me Amani, est agent d'exécution au secrétariat exécutif de la CAHB et le SG de cette structure dit soutien qu'il n'était pas informé de sa présence là bas.
Pour Zehi Sébastien, qui parlait au nom des clubs qui ont pris part au champion du comité de gestion, « le CNO n'a pas fait preuve d'olympisme dans la gestion de cette crise ». Selon lui, cette assemblée générale devait être une AG de sortie de crise et devait se faire de la façon la plus consensuelle possible. « C'est une réunion d'exclusion et Siaka Coulibaly est venu aggraver la crise au handball », résume Zéhi Sébastien qui dit ne pas comprendre pourquoi le comité ad'hoc ne rend pas compte à son mandant, le ministère des sports. Pour Zehi Sébastien et tous les autres, « ce passage en force est digne d'un unanimisme intolérable ». Avant de conclure, les conférenciers ont promis qu'ils useront de toutes les voies de recours pour invalider cette assemblée générale et amener tous les acteurs du handball à une vraie AG qui consacrera la fin de la crise. « Nous allons saisir la CAHB, l'IHF et le tribunal arbitral du sport s'il le faut », ont-ils conclu.
Le dimanche dernier, un comité ad'hoc a organisé, au CNO, une assemblée générale qui a porté Ouéréga Joseph à la tête de la FIHB. Une AGE qui avait exclu trois des quatre candidats et un certain nombre de clubs. Ces derniers demandent aujourd'hui une autre assemblée générale parce que ne reconnaissant pas la légitimité de la rencontre organisé par Siaka Minayaha. Dire que la crise au handball est loin d'être terminée, c'est peu dire.
Koné Lassiné
De la convocation de l'assemblée générale
Introduisant le débat, Berthé Abdallah, l'un des quatre candidats retenus pour le poste de président de la FIHB, a fait remarquer que la convocation de cette AG n'était pas conforme aux textes. « L'AG doit être convoqué. C'est dans la presse, au moment où nous étions en discussion avec Siaka Minaya (président du comité ad'hoc) que nous avons appris que les élections auront lieu le dimanche. Nous n'avons pas été convoqué », révèle M. Berthé. Un autre candidat, Me Amani Kouamé va plus loin pour s'interroger sur l'ordre du jour. « Etait-ce la suite de l'AG de janvier dernier, ou c'était une nouvelle assemblée générale. Si c'était la suite, il devrait avoir seulement trois points. Mais sur un courrier adressé à un club, il y en avait cinq ». Poursuivant, Me Amani a affirmé que les candidats et les clubs ont le droit de connaitre le collège électoral. « C'est ce qui permet à ceux qui ont été omis d'avoir l'occasion de se faire enregistrer », a-t-il dit. Avant de mettre le doigt sur une autre irrégularité. « Vous avez déjà vu une élection sans une campagne électorale ? », a-t-il interrogé. Selon Me Amani, sept mois se sont écoulés depuis l'AG de janvier dernier et les candidats n'ont plus officiellement eu de contact avec les électeurs. Il fallait selon lui une période pour la campagne comme pour toute élection qui se respecte. Même si c'est une élection reportée, annulée et reprise, a-t-il insisté. Pour clore ce chapitre, les conférenciers ont fait remarquer que des clubs ou centres, qui normalement ne pouvaient pas prendre part au vote ont pourtant voté. Et que des clubs qui remplissent toutes les conditions ont été royalement exclus. Pis, ils sont allés plus loin pour dire que celui qui représentait l'Africa Sports n'avait pas le mandat du club. « Paul Gogoua n'agit plus au nom de l'Africa depuis le juillet et nous en voulons pour preuve un courrier des dirigeants de ce club »
De l'impartialité du CNO
Tous ont accusé le CNO d'avoir envenimé la crise qui secoue le handball. Selon eux, l'arbitre qui devait être neutre et permettre une AG consensuelle a pris fait et cause pour un camp. « Nous étions en pourparler avec le président du comité ad'hoc. Nous l'avons joint au téléphone pour savoir si c'était vrai que l'AG se tiendrait le dimanche comme nous l'avions appris dans la presse. Il a répondu qu'il n'était pas au courant et qu'il nous informerait une fois rentré à Abidjan », rapporte Ouattara Brahima. Ce dernier révèle même que Coulibaly Siaka leur avait donné rendez-vous le lundi 22 juillet pour la suite des discussion devant porter sur la représentativité des candidats dans le comité ad'hoc tel que souhaité par le général Lassana Palenfo. Un entretien enregistré selon eux atteste bien tout ce que Coulibaly Siaka a dit. « En ne convoquant pas les trois autres candidats, en excluant volontairement des clubs et centres de formation, le comité ad'hoc a démontré sa partialité », renchérit Berthé Abdallah.
« Mme Bouédi ne représentait qu'elle-même »
Abordant le sujet de la représentativité des institutions sportives internationales, les conférenciers se sont étonnés de savoir que Dame Bouédi ait été présentée comme la représentante de la CAHB et de l'IHF. « Comment une personnalité qui représente de grandes institutions comme la CAHB et l'IHF ne se retrouve pas sur la table séance. Là où une simple secrétaire d'un comité ad'hoc et un représentant de moto sont installés », interroge ironiquement Ouattara Brahima dit OB. A la vérité, diront-il, Mme Buedi Kouassi ne représentait personne. « Nous étions à la CAHB et le SG nous a dit que la CAHB n'a pas été informé et qu'elle n'avait aucun représentant à cette AG », affirmé Zehi Sébatien. Mme Bouédi, explique Me Amani, est agent d'exécution au secrétariat exécutif de la CAHB et le SG de cette structure dit soutien qu'il n'était pas informé de sa présence là bas.
Pour Zehi Sébastien, qui parlait au nom des clubs qui ont pris part au champion du comité de gestion, « le CNO n'a pas fait preuve d'olympisme dans la gestion de cette crise ». Selon lui, cette assemblée générale devait être une AG de sortie de crise et devait se faire de la façon la plus consensuelle possible. « C'est une réunion d'exclusion et Siaka Coulibaly est venu aggraver la crise au handball », résume Zéhi Sébastien qui dit ne pas comprendre pourquoi le comité ad'hoc ne rend pas compte à son mandant, le ministère des sports. Pour Zehi Sébastien et tous les autres, « ce passage en force est digne d'un unanimisme intolérable ». Avant de conclure, les conférenciers ont promis qu'ils useront de toutes les voies de recours pour invalider cette assemblée générale et amener tous les acteurs du handball à une vraie AG qui consacrera la fin de la crise. « Nous allons saisir la CAHB, l'IHF et le tribunal arbitral du sport s'il le faut », ont-ils conclu.
Le dimanche dernier, un comité ad'hoc a organisé, au CNO, une assemblée générale qui a porté Ouéréga Joseph à la tête de la FIHB. Une AGE qui avait exclu trois des quatre candidats et un certain nombre de clubs. Ces derniers demandent aujourd'hui une autre assemblée générale parce que ne reconnaissant pas la légitimité de la rencontre organisé par Siaka Minayaha. Dire que la crise au handball est loin d'être terminée, c'est peu dire.
Koné Lassiné