Le mouvement consommateur national est en ébullition et veut monter au front pour donner de la voix et, surtout, passer à des actes de contestation face à l’inflation qui se généralise dans le pays. L’information en a été donnée par l’un de ses leaders, Soumahoro Manssa Ben N’Faly, président de l’Association pour la protection des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (Aprocaci). Qui était, hier, face à la presse nationale au siège de sa structure, à Adjamé. Et qui a appelé à la tenue des assises nationales pour réfléchir sur le problème de la cherté de la vie.
En plus d’un sit-in pacifique que son association envisage devant le ministère du Commerce, «Si le ministre Jean-Louis Billon ne rencontre pas les vrais acteurs économiques pour faire des propositions concrètes à qui de droit». Car, de l’avis du leader syndical, contrairement aux récentes affirmations du ministre concernant la hausse drastique des prix des denrées sur les marchés, «La cherté de la vie qui serait liée au racket est un faux argument tenu aux consommateurs», a-t-il fait savoir, tout formel. Brandissant des arguments : «En marge de la récente visite d’Etat du président dans le district des Savanes, nous sommes allés sur le terrain, ville par ville, pour prendre la juste mesure des choses. Et je peux vous dire qu’il y a vraiment problème au niveau de la flambée sauvage des prix des denrées alimentaires», a dit le conférencier. Qui a indiqué que les commerçants importateurs et exportateurs ne paient plus du tout, de 2010 à 2013, les mêmes «faux frais» récriminés et qui ont été grandement rabaissés au 3/4, aux frontières nord du pays. Selon lui, donc, «Le problème de la hausse des prix des denrées alimentaires sur les marchés se trouve forcément ailleurs». Pointant du doigt, à titre d’exemple, la situation inquiétante de certains produits manufacturés comme le lait concentré sucré et le lait non sucré. Pour lesquels, a-t-il dénoncé, «La direction générale de la douane, avec la complicité de certains industriels, a instauré, depuis le 11 février 2013, la Tci, la Taxe conjoncturelle à l’importation, qui est de 1 340F Cfa le kilo net».
S.T.
En plus d’un sit-in pacifique que son association envisage devant le ministère du Commerce, «Si le ministre Jean-Louis Billon ne rencontre pas les vrais acteurs économiques pour faire des propositions concrètes à qui de droit». Car, de l’avis du leader syndical, contrairement aux récentes affirmations du ministre concernant la hausse drastique des prix des denrées sur les marchés, «La cherté de la vie qui serait liée au racket est un faux argument tenu aux consommateurs», a-t-il fait savoir, tout formel. Brandissant des arguments : «En marge de la récente visite d’Etat du président dans le district des Savanes, nous sommes allés sur le terrain, ville par ville, pour prendre la juste mesure des choses. Et je peux vous dire qu’il y a vraiment problème au niveau de la flambée sauvage des prix des denrées alimentaires», a dit le conférencier. Qui a indiqué que les commerçants importateurs et exportateurs ne paient plus du tout, de 2010 à 2013, les mêmes «faux frais» récriminés et qui ont été grandement rabaissés au 3/4, aux frontières nord du pays. Selon lui, donc, «Le problème de la hausse des prix des denrées alimentaires sur les marchés se trouve forcément ailleurs». Pointant du doigt, à titre d’exemple, la situation inquiétante de certains produits manufacturés comme le lait concentré sucré et le lait non sucré. Pour lesquels, a-t-il dénoncé, «La direction générale de la douane, avec la complicité de certains industriels, a instauré, depuis le 11 février 2013, la Tci, la Taxe conjoncturelle à l’importation, qui est de 1 340F Cfa le kilo net».
S.T.