Enfin, quelques nouvelles de Yiba Sévérin T., un ressortissant de Danané, département de l’Ouest de la Côte d’Ivoire. De passage récemment dans ladite ville, certains de ses connaissances rencontrés étaient visiblement heureux de savoir que leur ami est bel et bien vivant.
Seulement voilà, il ne peut regagner sa terre natale au regard de ce qui a conditionné sa fuite. En effet, alors qu’il avait déjà maille à partir avec des éléments des Forces nouvelles et certains leaders de partis locaux qui lui en voulaient pour son choix politique, il est confronté, en 2010, à une menace très sérieuse de mort en Europe. Cette fois, il lui est vivement reproché sa pratique de l’homosexualité, un acte mal vu par les coutumes et mœurs locales qui le condamnent fermement et soumettent ses auteurs à des châtiments. Yiba qui travaillait pour une école privée secondaire à Danané, ville contrôlée au moment des faits par l’ex-rébellion, a eu des relations intimes avec des personnes de même sexe que lui. Cela a suscité le mécontentement des autorités et de certaines personnes qui l’avaient remarqué. Informés de cette révolte, il aura eu juste le temps de se fondre dans la nature. Moins alertes, certains de ses partenaires ont été, par la suite, rattrapés et tués. Depuis, il était recherché, car il a été dénoncé. Ainsi, il a fui Danané, laissant derrière lui sa famille, son boulot et son pays pour se retrouver loin de sa terre natale.
Parce que, à en croire les témoignages de certaines de ses connaissances, des proches de ceux qui ont été tués lui veulent le même sort. Face à un tel esprit de vengeance et de rejet, Yiba ne peut plus renter en Côte d’Ivoire. La grave crise que le pays a traversée a entraîné une rupture totale entre lui et ses enfants, en bas âge. Introuvables, la Croix rouge est à leur recherche depuis quelque temps. Aux dernières nouvelles, Yiba Sévérin T. se serait réfugié en Suède. En Côte d’Ivoire, comme dans nombre de pays africains, l’opinion est encore, en général, radicalement opposée à la pratique homosexuelle. D’où la stigmatisation et le rejet dont les gays sont victimes. Le cas de ce jeune est un cas parmi tant d’autres restés anonymes. Il est donc hors de question pour Yiba de vouloir rentrer maintenant au pays, tant que les choses resteront en l’état. A moins de renoncer à son penchant ou de choisir simplement la mort.
MASS D
Seulement voilà, il ne peut regagner sa terre natale au regard de ce qui a conditionné sa fuite. En effet, alors qu’il avait déjà maille à partir avec des éléments des Forces nouvelles et certains leaders de partis locaux qui lui en voulaient pour son choix politique, il est confronté, en 2010, à une menace très sérieuse de mort en Europe. Cette fois, il lui est vivement reproché sa pratique de l’homosexualité, un acte mal vu par les coutumes et mœurs locales qui le condamnent fermement et soumettent ses auteurs à des châtiments. Yiba qui travaillait pour une école privée secondaire à Danané, ville contrôlée au moment des faits par l’ex-rébellion, a eu des relations intimes avec des personnes de même sexe que lui. Cela a suscité le mécontentement des autorités et de certaines personnes qui l’avaient remarqué. Informés de cette révolte, il aura eu juste le temps de se fondre dans la nature. Moins alertes, certains de ses partenaires ont été, par la suite, rattrapés et tués. Depuis, il était recherché, car il a été dénoncé. Ainsi, il a fui Danané, laissant derrière lui sa famille, son boulot et son pays pour se retrouver loin de sa terre natale.
Parce que, à en croire les témoignages de certaines de ses connaissances, des proches de ceux qui ont été tués lui veulent le même sort. Face à un tel esprit de vengeance et de rejet, Yiba ne peut plus renter en Côte d’Ivoire. La grave crise que le pays a traversée a entraîné une rupture totale entre lui et ses enfants, en bas âge. Introuvables, la Croix rouge est à leur recherche depuis quelque temps. Aux dernières nouvelles, Yiba Sévérin T. se serait réfugié en Suède. En Côte d’Ivoire, comme dans nombre de pays africains, l’opinion est encore, en général, radicalement opposée à la pratique homosexuelle. D’où la stigmatisation et le rejet dont les gays sont victimes. Le cas de ce jeune est un cas parmi tant d’autres restés anonymes. Il est donc hors de question pour Yiba de vouloir rentrer maintenant au pays, tant que les choses resteront en l’état. A moins de renoncer à son penchant ou de choisir simplement la mort.
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