Yamoussoukro – Dans le cadre d’une mission d’information et de sensibilisation des artisans sur la nécessité de contribuer au financement de leur secteur, le président du Fonds d’appui à l’artisanat (FAPA), Raymond Pierre Sauhi et ses collaborateurs ont entretenu, lundi, les artisans de Yamoussoukro.
« Il s’agit de faire le diagnostic, savoir ce dont souffrent les artisans ivoiriens afin de décider d’une vision calquée sur le privé pour éviter de tout attendre de l’Etat », a expliqué M. Sauhi.
Selon le nouveau président du FAPA, les problèmes des artisans ivoiriens résident dans le fait que l’on leur a fait croire que l’Etat peut tout faire pour eux.
« Moi, pur produit du privé, ma nouvelle vision est de leur inculquer qu’il faut se prendre désormais en charge. L’artisanat doit être le moteur de l’industrie comme en France. Pour ce faire, je propose l’institution d’une cotisation mensuelle de 2 000 FCFA par artisan sur les quatre millions que compte la Côte d’Ivoire et qui sont dans tous les secteurs notamment de bons secteurs comme la boulangerie par exemple. Avec un million d’artisans qui cotisent au départ, soit le quart, nous aurons 24 milliards de FCFA qui permettront de démarrer », a-t-il insisté.
Au dire de M. Sauhi, la mission qu’il conduit a pour but d’expliquer aux artisans le bien-fondé de cette cotisation et de les amener à y adhérer.
« Je fais cette mission pour leur dire qu’en dehors de l’aide de l’Etat de 400 millions de FCFA pour quatre millions d’artisans répartis en 200 corps de métiers, il est plus que nécessaire qu’ils se prennent en charge. Quatre cent millions, c’est beaucoup mais c’est peu au regard de leur nombre », a-t-il ajouté.
Après Yamoussoukro, le président Sauhi et sa délégation se rendront à Bouaké puis à Katiola.
zgrp/cmas
« Il s’agit de faire le diagnostic, savoir ce dont souffrent les artisans ivoiriens afin de décider d’une vision calquée sur le privé pour éviter de tout attendre de l’Etat », a expliqué M. Sauhi.
Selon le nouveau président du FAPA, les problèmes des artisans ivoiriens résident dans le fait que l’on leur a fait croire que l’Etat peut tout faire pour eux.
« Moi, pur produit du privé, ma nouvelle vision est de leur inculquer qu’il faut se prendre désormais en charge. L’artisanat doit être le moteur de l’industrie comme en France. Pour ce faire, je propose l’institution d’une cotisation mensuelle de 2 000 FCFA par artisan sur les quatre millions que compte la Côte d’Ivoire et qui sont dans tous les secteurs notamment de bons secteurs comme la boulangerie par exemple. Avec un million d’artisans qui cotisent au départ, soit le quart, nous aurons 24 milliards de FCFA qui permettront de démarrer », a-t-il insisté.
Au dire de M. Sauhi, la mission qu’il conduit a pour but d’expliquer aux artisans le bien-fondé de cette cotisation et de les amener à y adhérer.
« Je fais cette mission pour leur dire qu’en dehors de l’aide de l’Etat de 400 millions de FCFA pour quatre millions d’artisans répartis en 200 corps de métiers, il est plus que nécessaire qu’ils se prennent en charge. Quatre cent millions, c’est beaucoup mais c’est peu au regard de leur nombre », a-t-il ajouté.
Après Yamoussoukro, le président Sauhi et sa délégation se rendront à Bouaké puis à Katiola.
zgrp/cmas