Des associations de victimes de guerre participent, à Abidjan, à un atelier sur le droit à la réparation organisé par le Centre international de justice transitionnelle (ICTJ), dans le cadre du processus de justice transitionnelle en Côte d'Ivoire.
Durant trois jours, cet atelier va aider à renforcer la participation des associations de victimes aux mécanismes de justice transitionnelle en Côte d'Ivoire, en particulier dans la justice réparatrice, a expliqué le chef de mission de l'ICTJ, Mohamed Soumah, lors de l'ouverture des travaux mercredi.
Cette formation, a-t-il ajouté, va aider à organiser un débat thématique avec les victimes dans le cadre de la consultation nationale.
"Cet atelier offre une opportunité aux victimes de s'exprimer sur leurs besoins en réparation", a expliqué M. Soumah, soulignant qu'il va aider à consolider la paix à travers l'approche de justice transitionnelle en Côte d'Ivoire.
"Les victimes constituent la centralité de toutes les actions en matière de justice transitionnelle", a souligné, pour sa part, le chef de la Division justice transitionnelle à la Division des droits de l'homme de l'ONUCI, Mme Marguerite Kokourou, qui a estimé qu'il est important de "soulager les blessures" et de "trouver une compensation" pour les victimes des différentes crises qu'a connu la Côte d'Ivoire.
Pour l'experte de l'ONUCI, les victimes de guerre ont des "revendications légitimes", les assurant du soutien de l'ONUCI. Elle a alors exhorté celles-ci à la patience.
"L'entreprise de réparation est une entreprise de longue haleine", a-t-elle fait savoir tout en les invitant à rester en alerte.
"C'est la première fois que les responsables des victimes sont appelés à une formation", s'est réjoui M. SoumahoroDrissa, porte-parole des fédérations et associations.
Il a salué la tenue de cette formation qui va leur permettre d'avoir les rudiments nécessaires pour "l'aboutissement de leur combat".
"Nous sommes sensibles à toutes les souffrances subies par toutes les victimes", a déclaré M. Abdoulaye Koné, président de la commission réparation à la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR).
M. Koné a également souligné la nécessité d'associer les victimes à toutes les initiatives les concernant, avant d'ouvrir cet atelier qui va leur permettre de "mieux exprimer leurs besoins et de mieux faire connaitre leurs attentes".
Une trentaine de participants issus des associations et fédérations de victimes de guerre prennent part à cet atelier qui s'achève vendredi.
kkf/kkp/kp
Durant trois jours, cet atelier va aider à renforcer la participation des associations de victimes aux mécanismes de justice transitionnelle en Côte d'Ivoire, en particulier dans la justice réparatrice, a expliqué le chef de mission de l'ICTJ, Mohamed Soumah, lors de l'ouverture des travaux mercredi.
Cette formation, a-t-il ajouté, va aider à organiser un débat thématique avec les victimes dans le cadre de la consultation nationale.
"Cet atelier offre une opportunité aux victimes de s'exprimer sur leurs besoins en réparation", a expliqué M. Soumah, soulignant qu'il va aider à consolider la paix à travers l'approche de justice transitionnelle en Côte d'Ivoire.
"Les victimes constituent la centralité de toutes les actions en matière de justice transitionnelle", a souligné, pour sa part, le chef de la Division justice transitionnelle à la Division des droits de l'homme de l'ONUCI, Mme Marguerite Kokourou, qui a estimé qu'il est important de "soulager les blessures" et de "trouver une compensation" pour les victimes des différentes crises qu'a connu la Côte d'Ivoire.
Pour l'experte de l'ONUCI, les victimes de guerre ont des "revendications légitimes", les assurant du soutien de l'ONUCI. Elle a alors exhorté celles-ci à la patience.
"L'entreprise de réparation est une entreprise de longue haleine", a-t-elle fait savoir tout en les invitant à rester en alerte.
"C'est la première fois que les responsables des victimes sont appelés à une formation", s'est réjoui M. SoumahoroDrissa, porte-parole des fédérations et associations.
Il a salué la tenue de cette formation qui va leur permettre d'avoir les rudiments nécessaires pour "l'aboutissement de leur combat".
"Nous sommes sensibles à toutes les souffrances subies par toutes les victimes", a déclaré M. Abdoulaye Koné, président de la commission réparation à la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR).
M. Koné a également souligné la nécessité d'associer les victimes à toutes les initiatives les concernant, avant d'ouvrir cet atelier qui va leur permettre de "mieux exprimer leurs besoins et de mieux faire connaitre leurs attentes".
Une trentaine de participants issus des associations et fédérations de victimes de guerre prennent part à cet atelier qui s'achève vendredi.
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