Quand l’égyptien Boutros Boutros-Ghali dirigeait le secrétariat général de l’Onu, il avait pour souci de sortir de l’impasse, le conflit du Sahara occidental. Boutros Boutros- Ghali avait demandé au conseil de sécurité de l’Onu d’organiser un référendum qui décidera de l’avenir du Sahara occidental. Un seul point : indépendance du Sahara occidental ou union avec le royaume du Maroc. C’était à l’époque, le plan de l’égyptien, secrétaire général de l’Onu, Boutros Boutros-Ghali pour soulager Saharaouis et Marocains. Mais, le comité de gestion Saharaouis n’était pas d’accord, et avait rappelé au secrétaire général de l’Onu que le plan favorise trop le royaume du Maroc. Et, comme c’était aussi le plan des américains, la maison blanche rappela que c’est le seul plan choisi par le conseil de sécurité pour sauver le conflit du Sahara Occidental. Sur ce ton, la maison blanche ira très loin que l’opération du maintien de la paix au Sahara occidental coûtait très cher à l’Onu. Il faut le dire, le passage de Boutros Boutros-Ghali à la tête de l’Onu, avait permis une stabilisation de la situation et réduit la tension, surtout entre le Maroc et l’Algérie qui, elle soutenait l’indépendance des Saharaouis. Pour l’histoire, l’Espagne s’est retirée du Sahara occidental, son ancienne colonie, il y a 38 ans. Et, le tribunal international de la Haye, avait été clair, qu’aucun pays n’avait le rôle de souveraineté incontestable sur le Sahara occidental. Depuis 38 ans de conflit, et pour le principe du référendum, Marocains et Saharaouis, n’ont toujours pas réussi, à se mettre d’accord sur la liste des électeurs. Boutros Boutros-Ghali parti, le conflit est resté éternellement… sans solution..
Ben Ismaël
Ben Ismaël
