Korhogo, Le président du comité de gestion du fonds d’appui à la promotion de l’artisanat (Fapa), Raymond Pierre Sauhi, a présenté, vendredi, à Korhogo, la nouvelle vision du mécanisme qu'il dirige, celui-ci consistant, a-t-il fait valoir, à mobiliser des ressources additionnelles nécessaires auprès des artisans pour permettre au fonds d’atteindre ses objectifs.
Rencontrant les artisans dans le cadre de sa tournée dans le district des Savanes, le président du comité de gestion du fonds d’appui à la promotion de l’artisanat a fait savoir que, compte tenu de l’insuffisance des ressources allouées par l’Etat, il est institué désormais une cotisation mensuelle individuelle de deux mille francs qu’ils devront s'acquitter pour renflouer leur caisse commune qu'est le Fapa.
Cette politique va permettre au fonds de disposer de ressources nécessaires pour leur octroyer des prêts sans intérêt. "L’argent ne sera pas donné en espèces, mais en nature, c’est-à-dire, le fonds financera directement l’achat de matériel pour l’artisan, sur la base de facture pro-format", a précisé M. Sauhi, indiquant que "tous les adhérents ne pourront pas bénéficier de l’aide, la même année, mais par vague successive, comme c'est le cas dans le système de «tontine»", a-t-il expliqué.
Le nombre d’artisans est estimé à quatre millions en Côte d’Ivoire. Le fonds sera doté d’au moins 24 milliards de FCFA par an, si seulement un million d’artisans cotisent. Le fonds d’appui à la promotion de l’artisanat (Fapa) a été institué par le gouvernement ivoirien, par décret en septembre 2007 et ses organes de gestion mis en place en 2010. Logé à la Banque nationale d’investissement, il n’est doté jusque-là que d’un budget de 150 millions de FCFA par an, révèle-t-on.
Le président du comité de gestion a fait comprendre aux artisans que sa politique vise à les amener à prendre en main leur destin et leurs activités. «Il est important de souligner que vous constituez une force, malheureusement, vous-mêmes, vous ne le savez pas», a-t-il dit aux artisans. «Le gouvernement n’a pas d’argent pour s’occuper de vous», a-t-il fait savoir, les invitant à compter sur eux-mêmes par une adhésion massive à ce projet.
Il a exhorté par ailleurs ceux parmi eux déjà immatriculés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) et auprès de l’administration fiscale à honorer régulièrement leurs engagements. Pour ceux qui ne le sont pas, il les exhorte à régulariser leur situation. A ce propos, il a promis de négocier avec l’administration fiscale et la Cnps, en vue d’obtenir des facilités de paiement, aux fins d'encourager les artisans à sortir de l’informel.
«Cela va permettre aux artisans de sortir de l’informel et aux services des impôts de collecter ce qu’ils n’ont jamais eu avec les artisans», a-t-il affirmé, en soulignant que l’impôt collecté auprès du secteur artisanal s’élève à près de deux milliards de FCFA par an, et les cotisations Cnps à 600 millions de FCFA.
Le président du Fapa entreprend, depuis le 28 juillet, une vaste tournée d’information et de sensibilisation dans les différentes régions du pays auprès de ses pairs. Son slogan est: «Faire du fonds d’appui à la promotion de l’artisanat, un outils d’appui, de financement et de développement des activités du secteur de l’artisanat en Côte d’Ivoire».
(Aip)
nbf
Rencontrant les artisans dans le cadre de sa tournée dans le district des Savanes, le président du comité de gestion du fonds d’appui à la promotion de l’artisanat a fait savoir que, compte tenu de l’insuffisance des ressources allouées par l’Etat, il est institué désormais une cotisation mensuelle individuelle de deux mille francs qu’ils devront s'acquitter pour renflouer leur caisse commune qu'est le Fapa.
Cette politique va permettre au fonds de disposer de ressources nécessaires pour leur octroyer des prêts sans intérêt. "L’argent ne sera pas donné en espèces, mais en nature, c’est-à-dire, le fonds financera directement l’achat de matériel pour l’artisan, sur la base de facture pro-format", a précisé M. Sauhi, indiquant que "tous les adhérents ne pourront pas bénéficier de l’aide, la même année, mais par vague successive, comme c'est le cas dans le système de «tontine»", a-t-il expliqué.
Le nombre d’artisans est estimé à quatre millions en Côte d’Ivoire. Le fonds sera doté d’au moins 24 milliards de FCFA par an, si seulement un million d’artisans cotisent. Le fonds d’appui à la promotion de l’artisanat (Fapa) a été institué par le gouvernement ivoirien, par décret en septembre 2007 et ses organes de gestion mis en place en 2010. Logé à la Banque nationale d’investissement, il n’est doté jusque-là que d’un budget de 150 millions de FCFA par an, révèle-t-on.
Le président du comité de gestion a fait comprendre aux artisans que sa politique vise à les amener à prendre en main leur destin et leurs activités. «Il est important de souligner que vous constituez une force, malheureusement, vous-mêmes, vous ne le savez pas», a-t-il dit aux artisans. «Le gouvernement n’a pas d’argent pour s’occuper de vous», a-t-il fait savoir, les invitant à compter sur eux-mêmes par une adhésion massive à ce projet.
Il a exhorté par ailleurs ceux parmi eux déjà immatriculés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) et auprès de l’administration fiscale à honorer régulièrement leurs engagements. Pour ceux qui ne le sont pas, il les exhorte à régulariser leur situation. A ce propos, il a promis de négocier avec l’administration fiscale et la Cnps, en vue d’obtenir des facilités de paiement, aux fins d'encourager les artisans à sortir de l’informel.
«Cela va permettre aux artisans de sortir de l’informel et aux services des impôts de collecter ce qu’ils n’ont jamais eu avec les artisans», a-t-il affirmé, en soulignant que l’impôt collecté auprès du secteur artisanal s’élève à près de deux milliards de FCFA par an, et les cotisations Cnps à 600 millions de FCFA.
Le président du Fapa entreprend, depuis le 28 juillet, une vaste tournée d’information et de sensibilisation dans les différentes régions du pays auprès de ses pairs. Son slogan est: «Faire du fonds d’appui à la promotion de l’artisanat, un outils d’appui, de financement et de développement des activités du secteur de l’artisanat en Côte d’Ivoire».
(Aip)
nbf