x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 6 août 2013 | Le Patriote

Guiglo/ Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des ex combattants - Voici les types d’armes désormais prise en compte

Au terme d’une tournée entamée le 26 juillet dernier et qui l’a conduit successivement à Bouaké, Korhogo, Ferkéssédougou, Man, Danané, Duékoué, Guiglo et Toulepleu, le chef du département Rapatriement, Désarmement et Démobilisation de l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion des ex combattants (ADDR), Koné Dotien Fidèle, était face à la presse le vendredi 02 Août dernier, pour expliquer aux hommes de médias les raisons de cette tournée. Laquelle se résume essentiellement en une mission d’informations et de sensibilisation des différents parties prenantes au processus, y compris les partenaires par rapport aux nouvelles dispositions arrêtées par les responsables en ce qui concerne le désarmement et la réinsertion de tous ceux qui ont pris les armes en Côte d’Ivoire. Selon M. koné, cette mission a permis d’informer et de sensibiliser les bureaux et antennes de l’ADDR à l’intérieur du pays sur les nouvelles dispositions relatives à la collecte d’armes et au stockage de celles-ci. Ces structures décentralisées de l’ADDR ont en outre, selon lui, été informés sur les types d’armes qui sont désormais prises en compte dans le cadre du désarmement. De même que les ex-combattants sur le ratio d’armes qu’il faut, selon le conférencier, pour être éligibles à un projet de l’ADDR. Ce sont les kalachnikovs, les A52, les roquettes, les grenades (offensives comme défensives) et les obus non éclatés. Cette nouvelle orientation donnée au processus de désarmement par ces responsables obéit certainement au souci par ceux-ci de récupérer avec les ex-combattants les armes de guerre disséminés encore dans le pays. En lieu et place des fusils calibre douze ou de simples munitions que ceux-ci se contentaient d’apporter lors des opérations de désarmement afin de bénéficier de projets de réinsertion. Parce qu’il faut le reconnaître, de nombreuses armes circulent encore dans le pays. A en juger par les nombreuses attaques qui se font avec des armes de guerre par des bandes armées non identifiées sur les routes. Aussi, cette mission a-t-elle permis, selon le conférencier, d’informer leurs partenaires sur les prochaines étapes du processus de désarmement.

Rahoul Sainfort (Correspondant)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ