Abidjan – Le bicéphalisme qui dure depuis un mois à l’Union des ressortissants des Etats membres de la CEDEAO, section Côte d’Ivoire (UREM-CEDEAO-CI), a pris fin lundi, avec l’élection, à nouveau, du candidat ivoirien, Al Hassann Demba, face au Togolais Yakubi Laurent, avec neuf voix contre six, sur les 15 représentants des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest.
Suite à l’élection du 06 juillet qui avait été remportée par M. Yakubi par sept voix contre six pour M. Demba, celui-ci avait produit un recours en annulation, preuves à l’appui, pour montrer que contrairement aux textes de l’Union, son adversaire ne représentait plus une organisation de la CEDEAO.
Des documents versés au dossier de recours en annulation par Al Hassann Demba, dont un courrier du Consulat du Togo précisant que M. Yakubi n’est plus, depuis décembre, président de l’organisation des ressortissants togolais en Côte d’Ivoire dont il s’est prévalu pour briguer la présidence de l’UREM-CEDEAO-CI, ont achevé de convaincre la commission électorale.
Celle-ci, à travers son premier responsable, a alors disqualifié, le 12 juillet, Yakubi Laurent pour déclarer M. Demba élu, avant qu’il ne soit par la suite investi le 20 juillet. Réfutant cette décision de la commission, Yakubi a également continué de se proclamer président de la section ivoirienne de l’UREM-CEDEAO, se faisant à son tour investir, dit-on, la veille de l’installation officielle de Demba.
Désormais avec deux « présidents » proclamés, l’UREM-CEDEAO-CI est restée au creux de la vague jusqu’au 24 juillet, avec une médiation entamée par l’ONG "Mon ADO", interpellée par cette crise entre « frères ».
Plusieurs rencontres séparées, communes ou à huis clos ont donc été organisées par cette organisation proche du Président de la République, en vue de concilier les positions, très tranchées de Demba et Yakubi. Ainsi, le président de "Mon ADO", Diarrassouba Brahima a-t-il désigné son collaborateur, Yéo Moustapha, comme superviseur de la conciliation. Ce, sous les auspices d’une commission ad ‘hoc de sages, conduite par le représentant sénégalais, Moustapha Diop.
Vu les positions inflexibles des deux camps face aux propositions du comité de médiation, dont la mise en place d’un présidium ayant à sa tête Yakubi et pour 1er vice-président, Demba, les médiateurs se sont donc résolus à réorganiser les élections.
Ce qui a été fait, lundi, à huis clos, à la salle ADO du siège du RDR (Rue Lepic), entre représentants mandatés des 15 pays de la CEDEAO et qui s’est soldée par la victoire d’Al Hassann Demba. Celui-ci, s’adressant à la presse après le vote, a promis de rencontrer toutes les communautés pour obtenir leur franche adhésion à la réalisation des objectifs de l’UREM-CEDEAO-CI.
Suite à l’élection du 06 juillet qui avait été remportée par M. Yakubi par sept voix contre six pour M. Demba, celui-ci avait produit un recours en annulation, preuves à l’appui, pour montrer que contrairement aux textes de l’Union, son adversaire ne représentait plus une organisation de la CEDEAO.
Des documents versés au dossier de recours en annulation par Al Hassann Demba, dont un courrier du Consulat du Togo précisant que M. Yakubi n’est plus, depuis décembre, président de l’organisation des ressortissants togolais en Côte d’Ivoire dont il s’est prévalu pour briguer la présidence de l’UREM-CEDEAO-CI, ont achevé de convaincre la commission électorale.
Celle-ci, à travers son premier responsable, a alors disqualifié, le 12 juillet, Yakubi Laurent pour déclarer M. Demba élu, avant qu’il ne soit par la suite investi le 20 juillet. Réfutant cette décision de la commission, Yakubi a également continué de se proclamer président de la section ivoirienne de l’UREM-CEDEAO, se faisant à son tour investir, dit-on, la veille de l’installation officielle de Demba.
Désormais avec deux « présidents » proclamés, l’UREM-CEDEAO-CI est restée au creux de la vague jusqu’au 24 juillet, avec une médiation entamée par l’ONG "Mon ADO", interpellée par cette crise entre « frères ».
Plusieurs rencontres séparées, communes ou à huis clos ont donc été organisées par cette organisation proche du Président de la République, en vue de concilier les positions, très tranchées de Demba et Yakubi. Ainsi, le président de "Mon ADO", Diarrassouba Brahima a-t-il désigné son collaborateur, Yéo Moustapha, comme superviseur de la conciliation. Ce, sous les auspices d’une commission ad ‘hoc de sages, conduite par le représentant sénégalais, Moustapha Diop.
Vu les positions inflexibles des deux camps face aux propositions du comité de médiation, dont la mise en place d’un présidium ayant à sa tête Yakubi et pour 1er vice-président, Demba, les médiateurs se sont donc résolus à réorganiser les élections.
Ce qui a été fait, lundi, à huis clos, à la salle ADO du siège du RDR (Rue Lepic), entre représentants mandatés des 15 pays de la CEDEAO et qui s’est soldée par la victoire d’Al Hassann Demba. Celui-ci, s’adressant à la presse après le vote, a promis de rencontrer toutes les communautés pour obtenir leur franche adhésion à la réalisation des objectifs de l’UREM-CEDEAO-CI.