Faut-il regretter le bitumage de la route principale d’Akéikoi-Extension, un quartier de la commune d’Abobo ? La question mérite bien d’être posée. De fait, depuis que cet axe routier a fait peau neuve par le bitumage, les automobilistes, notamment les chauffeurs de gbakas (mini-cars), assurant la liaison de la mairie (ex-gare) au quartier, vont de l’excès de vitesse, mettant ainsi la vie des habitants en danger. D’ailleurs, des morts ont été enregistrés.
Plus de quatre victimes
A en croire un membre de la chefferie d’Akékoi-Extension, plus de quatre personnes ont trouvé la mort sur la voie principale, suite à des accidents de la circulation. L’une des victimes, selon des sources concordantes, est un jeune homme d’une vingtaine d’années, qui est mort sur le champ, suite à un accident au carrefour ‘’Christine bar’’. Un matin de bonheur du mois de juillet, une jeune adolescente qui traversait la route avec un seau d’eau sur la tête, a manqué de se faire renverser par un conducteur qui, apparemment, donnait l’allure de quelqu’un de presser, allant à la recherche de clients. Le bitumage de cette voie que les habitants ont appelé de tous leurs vœux, cause déjà des malheurs dans des foyers. Qu’est ce qui peut bien expliquer l’attitude de ces conducteurs, qui eux aussi ont souhaité voir la route être bitumée pour ne pas que leurs outils de travail, s’endommagent tôt ?
Le code de la route piétiné
De l’avis d’un membre de la chefferie de Akéïkoi-Extension, qui a requis l’anonymat, les causes de ces accidents répétés sont liés, généralement, au non-respect du code la route. « Les chauffeurs de gbakas vont à vive allure. Ils conduisent comme s’ils étaient en rase campagne. Mais ils oublient que nous sommes en agglomération, et que par conséquent, ils doivent conduire à vitesse réduite, car il peut arriver que des personnes traversent la route contre toute attente ». Il ajoute sur la même lancée, que « Ils roulent ainsi parce qu’ils courent après les clients pour se faire le maximum d’argent. La recherche de l’argent ne doit pas leur faire oublier que la conduite obéit à des règles, dont la transgression peut provoquer des accidents ». Il faut noter que l’office de la sécurité routière (OSER), pour parer à toute éventualité à placer des panneaux afin que les conducteurs respectent le code de la route. L’un de ces panneaux a été placé au niveau de la pharmacie du quartier. D’autres ont été placés ailleurs. En plus de cela, des panneaux de signalisation routière, relatifs au respect de la vitesse en agglomération, ont été également disposés à des endroits appropriés. Des établissements du quartier, ont même placé des panneaux pour signaler la présence d’écoliers devant leurs locaux. Il s’agit entre autres de l’école islamique située à quelques pas du carrefour ‘’Chibrou’’. Mais toutes ces actions semblent se soldées par des échecs puisque quelques mois après l’inauguration de cette route, les chauffeurs de gkakas ne font qu’endeuiller des familles. Il faudrait que des structures comme l’OSER viennent mener des campagnes de sensibilisation pour conscientiser les chauffeurs sur le danger qu’ils font courir aux riverains, quand ils n’obéissent pas au code de la route.
Jérémy Junior
Photo et légende :
Plus de quatre victimes
A en croire un membre de la chefferie d’Akékoi-Extension, plus de quatre personnes ont trouvé la mort sur la voie principale, suite à des accidents de la circulation. L’une des victimes, selon des sources concordantes, est un jeune homme d’une vingtaine d’années, qui est mort sur le champ, suite à un accident au carrefour ‘’Christine bar’’. Un matin de bonheur du mois de juillet, une jeune adolescente qui traversait la route avec un seau d’eau sur la tête, a manqué de se faire renverser par un conducteur qui, apparemment, donnait l’allure de quelqu’un de presser, allant à la recherche de clients. Le bitumage de cette voie que les habitants ont appelé de tous leurs vœux, cause déjà des malheurs dans des foyers. Qu’est ce qui peut bien expliquer l’attitude de ces conducteurs, qui eux aussi ont souhaité voir la route être bitumée pour ne pas que leurs outils de travail, s’endommagent tôt ?
Le code de la route piétiné
De l’avis d’un membre de la chefferie de Akéïkoi-Extension, qui a requis l’anonymat, les causes de ces accidents répétés sont liés, généralement, au non-respect du code la route. « Les chauffeurs de gbakas vont à vive allure. Ils conduisent comme s’ils étaient en rase campagne. Mais ils oublient que nous sommes en agglomération, et que par conséquent, ils doivent conduire à vitesse réduite, car il peut arriver que des personnes traversent la route contre toute attente ». Il ajoute sur la même lancée, que « Ils roulent ainsi parce qu’ils courent après les clients pour se faire le maximum d’argent. La recherche de l’argent ne doit pas leur faire oublier que la conduite obéit à des règles, dont la transgression peut provoquer des accidents ». Il faut noter que l’office de la sécurité routière (OSER), pour parer à toute éventualité à placer des panneaux afin que les conducteurs respectent le code de la route. L’un de ces panneaux a été placé au niveau de la pharmacie du quartier. D’autres ont été placés ailleurs. En plus de cela, des panneaux de signalisation routière, relatifs au respect de la vitesse en agglomération, ont été également disposés à des endroits appropriés. Des établissements du quartier, ont même placé des panneaux pour signaler la présence d’écoliers devant leurs locaux. Il s’agit entre autres de l’école islamique située à quelques pas du carrefour ‘’Chibrou’’. Mais toutes ces actions semblent se soldées par des échecs puisque quelques mois après l’inauguration de cette route, les chauffeurs de gkakas ne font qu’endeuiller des familles. Il faudrait que des structures comme l’OSER viennent mener des campagnes de sensibilisation pour conscientiser les chauffeurs sur le danger qu’ils font courir aux riverains, quand ils n’obéissent pas au code de la route.
Jérémy Junior
Photo et légende :