A l’instar du district d’Abidjan, des villes de l’intérieur du pays ont sacrifié à la traditionnelle commémoration de l’anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le mercredi dernier.
Le préfet de région, préfet du département de Grand-Bassam cherche des solutions au conflit qui oppose les communautés abouré et n’zima. « J’ai mis en place un comité de suivi, chargé de regarder tous les dossiers de lotissement», a déclaré Djoman Beudjé, lors de la fête nationale. Pour le représentant de l’Etat, cette mesure permettra à toutes les parties, notamment la mairie, la préfecture et la chefferie, de contribuer à la pacification de cette frange importante de la population en conflit. « Il s’agit de balayer en instance, les conflits entre deux communautés », a-t-il assuré. Faut-il rappeler que la vieille capitale du pays est minée par un conflit foncier opposant deux peuples, Abouré-N’Zima, qui revendiquent chacun des terres. Il s’agit d’un conflit né des lotissements anarchiques, au dire du préfet, qui risque d’impacter négativement les projets d’envergure du gouvernement à Grand-Bassam. Il s’agit entre autres projets de l’autoroute Abidjan-Bassam, la réalisation de la cité Bad dans la zone de Modeste. Autre problème relevé par l’administrateur, l’occupation abusive de terrains et la construction de bâtiments sans aucune autorisation.
Le préfet a invité les Bassamois à préserver un climat de quiétude nécessaire pour faire prospérer le label Unesco dont bénéficie cette ville historique. Le représentant de l’administration a évoqué la libération des pro-Gbagbo sur décision de justice. Cette libération, selon lui, participe de la décrispation de la vie politique. Et d’exhorter la population à s’associer à l’œuvre de reconstruction nationale. A Bonoua, à quelques encablures de l’ancienne ville coloniale, l’adresse de Magloire Coulibaly, sous-préfet de cette ville, n’a pas varié. Il a invité également ses administrés à l’unité pour développer la cité. Les responsables de l’éducation nationale ont été primés dans ces villes où la cérémonie a pris fin par un défilé des troupes, suivi de celui des couches socio- professionnelles.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Le préfet de région, préfet du département de Grand-Bassam cherche des solutions au conflit qui oppose les communautés abouré et n’zima. « J’ai mis en place un comité de suivi, chargé de regarder tous les dossiers de lotissement», a déclaré Djoman Beudjé, lors de la fête nationale. Pour le représentant de l’Etat, cette mesure permettra à toutes les parties, notamment la mairie, la préfecture et la chefferie, de contribuer à la pacification de cette frange importante de la population en conflit. « Il s’agit de balayer en instance, les conflits entre deux communautés », a-t-il assuré. Faut-il rappeler que la vieille capitale du pays est minée par un conflit foncier opposant deux peuples, Abouré-N’Zima, qui revendiquent chacun des terres. Il s’agit d’un conflit né des lotissements anarchiques, au dire du préfet, qui risque d’impacter négativement les projets d’envergure du gouvernement à Grand-Bassam. Il s’agit entre autres projets de l’autoroute Abidjan-Bassam, la réalisation de la cité Bad dans la zone de Modeste. Autre problème relevé par l’administrateur, l’occupation abusive de terrains et la construction de bâtiments sans aucune autorisation.
Le préfet a invité les Bassamois à préserver un climat de quiétude nécessaire pour faire prospérer le label Unesco dont bénéficie cette ville historique. Le représentant de l’administration a évoqué la libération des pro-Gbagbo sur décision de justice. Cette libération, selon lui, participe de la décrispation de la vie politique. Et d’exhorter la population à s’associer à l’œuvre de reconstruction nationale. A Bonoua, à quelques encablures de l’ancienne ville coloniale, l’adresse de Magloire Coulibaly, sous-préfet de cette ville, n’a pas varié. Il a invité également ses administrés à l’unité pour développer la cité. Les responsables de l’éducation nationale ont été primés dans ces villes où la cérémonie a pris fin par un défilé des troupes, suivi de celui des couches socio- professionnelles.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
