Murielle Ahouré a fait timidement son entrée dans les 14èmes Championnats du Monde d'Athlétisme, le dimanche 11 août, avec un chrono de 11"22 dans la 6ème série des qualifications du 100m. Qualifiée tout de même donc pour les demi-finales prévues cet après-midi, au stade Luzhniki à Moscou, l'Ivoirienne ne perd pas de vue son objectif initial. Revenir au pays avec deux médailles.
Le Patriote: Vous venez de franchir une étape?
Murielle Ahouré: Effectivement! Pour cette course, on prend les trois premières de chaque série pour les demi-finales. Il fallait rester calme et ne pas trop dépenser d'énergie et assurer surtout sa place parmi les trois premières. C'est ce que j'ai fait et je suis contente.
LP: Même avec un chrono à 11"22?
MA: Le plus important était de sortir parmi les trois premières de la série. Maintenant le chrono est largement au-dessus des 11secondes. Cela importe peu. Il ne sert à rien de se défoncer.
LP: Les demi-finales, c'est déjà le haut niveau. Dans quelle perspective allez-vous les aborder?
MA: Pour les demi-finales, ce sont les deux premières qui partent en finale. Il faut se donner les moyens d'aller en finale et de remporter une médaille. J'essaie d'économiser autant que je peux de l'énergie puisqu'après les 100 mètres, il y aura les 200 mètres. Il ne faut pas se fatiguer. Je fais de petits pas mais sûrs pour atteindre l'objectif final.
LP: C'est quoi cet objectif final?
MA: remporter deux médailles au terme des jeux. Une médaille aux 100 mètres et une autre aux 200 mètres.
LP: Comment s'est passée votre préparation?
MA: J'ai bossé dur pour être à ces Championnats du Monde. J'ai fait des courses en salle sur 60 mètres. J'ai fait le 100 et le 200 mètres. Là je me sens bien. Ça va et je suis confiante.
LP: Murielle a le soutien de maman ici à Moscou mais le fait de savoir que toute la Côte d'Ivoire ne jure que par vous ne représente-t-il pas une pression?
MA: Ha non, pas du tout ! L'année dernière aux Jeux Olympiques de Londres par contre, c'était une grande pression. C'était la première fois que je courais dans un stade aussi grand avec assez de spectateurs. Ici, c'est plus relaxe. J'ai déjà l'expérience des Jeux Olympiques, je fais les Ligues de Diamant chaque semaine. Je me sens vraiment bien.
LP: Avec la présence de grands noms du sprint féminin, notamment parler Shelly-Ann Fraser-Pryce, Kerron Stewart, Blessing Okagbare et surtout English Gardner qui a réussi le meilleur temps des séries (10"94), est-ce qu'il y a de la place pour vous?
MA: On court ensemble toutes les semaines et on se connait. Ici, on est aux Championnats du Monde mais je ne fais pas de différence entre ce que nous réalisons ensemble toutes les semaines au niveau des Ligues de Diamant. Je suis venue pour deux médailles et je me forcerai d'atteindre les objectifs fixés pour mon pays.
LP: Un message à la population qui vous suit depuis le pays ?
MA: Je tiens à remercier tous les Ivoiriens pour leurs prières et leurs soutiens constants sur ma page Facebook. Je ferai tout pour mériter la confiance placée en moi. Pour l'honneur du pays, je me battrai jusqu'au bout. Je vous aime.
Ouattara Gaoussou, Envoyé spécial à Moscou
Le Patriote: Vous venez de franchir une étape?
Murielle Ahouré: Effectivement! Pour cette course, on prend les trois premières de chaque série pour les demi-finales. Il fallait rester calme et ne pas trop dépenser d'énergie et assurer surtout sa place parmi les trois premières. C'est ce que j'ai fait et je suis contente.
LP: Même avec un chrono à 11"22?
MA: Le plus important était de sortir parmi les trois premières de la série. Maintenant le chrono est largement au-dessus des 11secondes. Cela importe peu. Il ne sert à rien de se défoncer.
LP: Les demi-finales, c'est déjà le haut niveau. Dans quelle perspective allez-vous les aborder?
MA: Pour les demi-finales, ce sont les deux premières qui partent en finale. Il faut se donner les moyens d'aller en finale et de remporter une médaille. J'essaie d'économiser autant que je peux de l'énergie puisqu'après les 100 mètres, il y aura les 200 mètres. Il ne faut pas se fatiguer. Je fais de petits pas mais sûrs pour atteindre l'objectif final.
LP: C'est quoi cet objectif final?
MA: remporter deux médailles au terme des jeux. Une médaille aux 100 mètres et une autre aux 200 mètres.
LP: Comment s'est passée votre préparation?
MA: J'ai bossé dur pour être à ces Championnats du Monde. J'ai fait des courses en salle sur 60 mètres. J'ai fait le 100 et le 200 mètres. Là je me sens bien. Ça va et je suis confiante.
LP: Murielle a le soutien de maman ici à Moscou mais le fait de savoir que toute la Côte d'Ivoire ne jure que par vous ne représente-t-il pas une pression?
MA: Ha non, pas du tout ! L'année dernière aux Jeux Olympiques de Londres par contre, c'était une grande pression. C'était la première fois que je courais dans un stade aussi grand avec assez de spectateurs. Ici, c'est plus relaxe. J'ai déjà l'expérience des Jeux Olympiques, je fais les Ligues de Diamant chaque semaine. Je me sens vraiment bien.
LP: Avec la présence de grands noms du sprint féminin, notamment parler Shelly-Ann Fraser-Pryce, Kerron Stewart, Blessing Okagbare et surtout English Gardner qui a réussi le meilleur temps des séries (10"94), est-ce qu'il y a de la place pour vous?
MA: On court ensemble toutes les semaines et on se connait. Ici, on est aux Championnats du Monde mais je ne fais pas de différence entre ce que nous réalisons ensemble toutes les semaines au niveau des Ligues de Diamant. Je suis venue pour deux médailles et je me forcerai d'atteindre les objectifs fixés pour mon pays.
LP: Un message à la population qui vous suit depuis le pays ?
MA: Je tiens à remercier tous les Ivoiriens pour leurs prières et leurs soutiens constants sur ma page Facebook. Je ferai tout pour mériter la confiance placée en moi. Pour l'honneur du pays, je me battrai jusqu'au bout. Je vous aime.
Ouattara Gaoussou, Envoyé spécial à Moscou