Man, Une délégation des démobilisés de Man a imploré dimanche le pardon et la clémence du préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, Soro Kayaha Jérôme, après les événements de vendredi.
« Nous avons fauté. Nous n’avons pas raison. Nous demandons pardon à notre papa. Plus jamais cela ne va se répéter ici à Man », a déclaré le porte-parole des démobilisés, Dosso Samsi Namakoro.
Dosso Samsi a également le prié le préfet d’être leur avocat auprès du commandant du bataillon de sécurisation de l’ouest (Bso), Losséni Fofana, dont les hommes continuent la traque aux démobilisés fauteurs de trouble.
Avant la rencontre avec le préfet, les ex-combattants avaient fait le tour des chefs traditionnels Dan et des guides religieux afin de demander pardon à la population et au représentant du Chef de l’Etat à Man.
Vendredi matin, les ex-combattants avaient érigé des barrages sur l’artère principale de Man, pour exiger que de l’argent leur soit versé. Ils expliquaient qu’ils ne voulaient plus des programmes en cours pour leur réintégration sociale, en raison de leur lenteur.
Surexcités, les manifestants avaient tenu des propos désobligeants à l’endroit du préfet et du commandant Losséni Fofana, venus les écouter.
Devant leur intransigeance, les autorités avaient dû employer la manière forte pour libérer les rues de Man. Plusieurs démobilisés avaient alors été interpellés tandis que les autres s’évanouissaient dans la nature, ouvrant la voie à une traque dans les quartiers de la capitale du district des Montagnes.
« Je prends acte de ce que vous avez dit et j’accepte votre pardon. Je vous prends au mot pour dire plus jamais ça à Man !», a répondu le préfet, devant la démarche des ex-combattants. « Notre objectif c’est votre réinsertion. Dans la vie il faut accepter d’être patient. Le Président de la République a dit que personne ne sera laissé-pour-compte. Il faut donc attendre », a-t-il poursuivi.
La rencontre a enregistré la participation d’un envoyé du ministre d'Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Ernest Sahi, dépêché expressément à Man pour comprendre le problème des démobilisés dont les sautes d’humeur ont commencé à exaspérer les populations.
(AIP)
gso/cmas
« Nous avons fauté. Nous n’avons pas raison. Nous demandons pardon à notre papa. Plus jamais cela ne va se répéter ici à Man », a déclaré le porte-parole des démobilisés, Dosso Samsi Namakoro.
Dosso Samsi a également le prié le préfet d’être leur avocat auprès du commandant du bataillon de sécurisation de l’ouest (Bso), Losséni Fofana, dont les hommes continuent la traque aux démobilisés fauteurs de trouble.
Avant la rencontre avec le préfet, les ex-combattants avaient fait le tour des chefs traditionnels Dan et des guides religieux afin de demander pardon à la population et au représentant du Chef de l’Etat à Man.
Vendredi matin, les ex-combattants avaient érigé des barrages sur l’artère principale de Man, pour exiger que de l’argent leur soit versé. Ils expliquaient qu’ils ne voulaient plus des programmes en cours pour leur réintégration sociale, en raison de leur lenteur.
Surexcités, les manifestants avaient tenu des propos désobligeants à l’endroit du préfet et du commandant Losséni Fofana, venus les écouter.
Devant leur intransigeance, les autorités avaient dû employer la manière forte pour libérer les rues de Man. Plusieurs démobilisés avaient alors été interpellés tandis que les autres s’évanouissaient dans la nature, ouvrant la voie à une traque dans les quartiers de la capitale du district des Montagnes.
« Je prends acte de ce que vous avez dit et j’accepte votre pardon. Je vous prends au mot pour dire plus jamais ça à Man !», a répondu le préfet, devant la démarche des ex-combattants. « Notre objectif c’est votre réinsertion. Dans la vie il faut accepter d’être patient. Le Président de la République a dit que personne ne sera laissé-pour-compte. Il faut donc attendre », a-t-il poursuivi.
La rencontre a enregistré la participation d’un envoyé du ministre d'Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Ernest Sahi, dépêché expressément à Man pour comprendre le problème des démobilisés dont les sautes d’humeur ont commencé à exaspérer les populations.
(AIP)
gso/cmas