Elu maire de la commune de Bingerville à plus de 70% des suffrages exprimés lors du scrutin du 21 avril et confirmé le vendredi 14 juin dernier, Beugré Djoman Nestor Dieudonné, livre ici les priorités de son nouveau quinquenat et donne son avis sur la tenue du 12ème congrès du Pdci-Rda qui s’annonce mouvementé.
Monsieur le maire, la population de Bingerville vient encore une fois de placer sa confiance en vous pour un nouveau bail de cinq (5) ans. Quel est votre secret ?
Il n’y a pas de secret, c’est la parole donnée et respectée qui fait règner la confiance entre les membres d’une famille, entre le voisinage et entre la population qu’on veut servir. Et après mon élection, malgré les incessantes crises que nous avons tous vécues, nous sommes restés constants dans nos déclarations. D’aucuns disaient que c’était du bluff, mais aujourd’hui, malgré la crise, Bingerville respire la grande forme. Tout visiteur peut s’en convaincre.
Quelle priorité donnez-vous à ce nouveau quinquenat ?
Ma priorité se situera dans le domaine commercial où nous allons lancer très bientôt l’opération « chercher l’argent ». Nous allons insérer les jeunes filles et garçons dans le commerce. Nous allons créer ce que nous appelons les « Djodjo markets » à l’image des supers marchés « Chaine Avion » « Chaine Pac » dans les années 70, sans oublier les « djodjo black market », les « djodjo cafétariat ». En fait, tout ce qui contribue et concourt à une activité génératrice de revenus. La priorité sera aussi d’insérer les jeunes dans les activités de l’élévage, des cultures maraîchères, les cultures hors-sol avec le système goutte-à-goutte. Etant moi-même Agronome de formation, et vu les potentialités disponibles telles que les grands bafonds et les terres véritablement existants, il faut que Bingerville soit le grenier du District en matière de cultures vivrières. Et tous les moyens sont en place. C’est ce qui a d’ailleurs été l’objet de ma mission en France. Mais compte tenu de certaines priorités, j’ai dû écourter mon séjour pour revenir, car vous êtes sans ignorer que j’occupe une place importante dans les instances de mon parti en tant que Délégué départemental du Pdci-Rda. Je suis donc revenu pour participer au conclave. A la dernière minute, nous avons appris qu’il est reporté au dix sept (17) Août pour d’autres raisons. Il fallait aussi que je sois présent pour les festivités de l’indépendance. Et après ces autres activités, je pourrai repartir poursuivre la prospection que j’avais entamée pour répondre à un certain nombre de préoccupations faites aux populations.
Quelles ont été réellement les vrais mobiles de votre voyage à l’étranger après votre reélection ?
Je devais partir en Italie, mais je me suis plutôt retrouvé en France parce que mes partenaires italiens se trouvaient en vacances, donc nous n’avons pas pu effectuer le voyage. Mais ce n’est que partie remise, je pourrai effectuer le voyage en Italie qui concerne le volet immobilier que le gouverneur a bien voulu me confier pour lequel près de 2000 logements devraient être construits à Bingerville. En France, j’ai dit que nous voulons développer la culture, les activités de commerce, et les cultures maraîchères avec l’insertion des jeunes. Dans ce traité, nous voulons moderniser et développer l’élevage en insérant les jeunes dans les activités de l’élevage de volailles, de lapins, de porcs. Notre objectif premier, c’est de faire de notre cité le grenier du District. Surtout, au point de vue quantitatif et au point de vue qualitatif. Parce que nous sommes convaincus que c’est par ces activités économiques que les jeunes et les femmes pourront se donner plus d’opportunités pour se prendre en charge. Remarquer qu’aucune mairie ne pourra embaucher tout le monde. C’est pour cette raison que nous nous sommes tournés vers ces activités. Et d’ailleurs, comme vous le remarquez, le tissu industriel est quasiment inexistant dans notre commune. Il faut mettre l’accent sur l’insertion par l’activité économique. Et, en tant que personne de haute source au niveau de la plate-forme des services, nous sommes suffisamment armés pour appliquer cette stratégie dans notre localité pour permettre aux jeunes de Bingerville de s’épanouir.
Aujourd’hui, il fait bon vivre à Bingerville, mais une inquiétude demeure. Quelles sont les limites géographiques réelles de votre commune ?
Bingerville sera rétablie très prochainement dans ses limites. C’est une décision de justice. Nous attendons la confirmation par décret présidentiel. Les limites de la commune de Bingerville commencent traditionnellement ou au plan juridique à partir du quartier « Génie 2000 ». Je me souviens encore qu’en 1994, j’ai accompagné Monsieur Doukouré Vazoumana dans mon village à Akoué-Santé pour recevoir des bénédictions après la réalisation de l’opération « Génie 2000 ». A cette époque, toute cette zone était une palmeraie qui a fait retour au domaine de l’Etat dont les villageois ont révendiqué leur droit coutumier. Donc, nous sommes optimistes avec l’avènement du maire N’Gouan Aka Mathias, que très rapidement nous allons trouver une plate-forme de collaboration pour permettre aux deux (02) communes, aujourd’hui dirigées par des maires Pdci de s’asseoir et trouver des voies et moyens pour que chacun tire son compte dans ce développement que nous conduisons pour le bonheur de nos populations respectives.
Quel bilan politique pouvez-vous faire au plan local et national. Surtout au sein de votre formation politique, le Pdci-Rda ?
Au plan politique, vous savez les années qui sont passées ont été riches en enseignements. Nous devons retenir d’abord que nous avons été au devant des élections présidentielles où le Pdci a perdu. Après cet échec, nous avons suivi le mot d’ordre du président Henri Konan Bédié, et j’ai été désigné directeur de campagne au titre du Rhdp au second tour. Nous sommes allés aux élections législatives séparement, le Rdr a gagné. Aujourd’hui, nous travaillons en bonne intelligence avec le député du Rdr. Nous étions récemment aux municipales et nous avons gagné dans la transparence. Les projets qui étaient en souffrance depuis dix(10) ans connaissent aujourd’hui un début d’exécution avec l’appui de la Banque mondiale. Nous recherchons les moyens additionnels auprès du District pour poursuivre ce que nous avons entamé. Nous relançons même la 2ème phase pour que si jamais le District reçoit une dotation dans le cadre d’appuis de la Banque mondiale à l’Etat de Côte d’Ivoire que Bingerville ne soit pas oubliée. Nous pensons aussi que la récente visite du couple présidentiel à Bingerville le 29 juin dernier à l’occasion de la cérémonie de la pose de la première pierre de l’hôpital « Mère-Enfant », va élargir les plateaux techniques au plan sanitaire. Ce qui va permettre aux structures sœurs telles que l’hôpital général et psychiatrique de bénéficier de cette présence en termes de réhabilitation. Bingerville est en train de faire sa mue. Le Chef de l’Etat a, lors du grand débat du 2ème tour entre lui et le président Gbagbo promis que s’il gagne, il allait construire à Bingerville un grand campus universitaire. Nous pensons que cela se réalisera, et nous sommes convaincus que cette structure qu’il a lui-même proposée ne nous échappera pas. Il y a aussi le projet de l’ouvertutre d’une Université catholique pour laquelle plusieurs partenaires sont venus nous rencontrer afin que Bingerville, ville scolaire par excellence devienne demain une ville scolaire et universitaire. Nous travaillons pour que notre cité soit de plus en plus agréable, et nous osons espérer que ceux qui ont acquis des terrains à Bingerville et qui hésitent à les mettre en valeur, du fait de la voirie, vont rapidement s’exécuter. Bingerville est une cité bénie, nous l’avons constaté pendant la crise où tous les Ivoiriens sont venus trouver refuge.
Où en est-on avec le volet tourisme ? Car il faut rappeler que Bingerville regorge de plusieurs sites touristiques. Et l’île Désiré qui est une fierté pour votre commune n’est jusque-là pas encore mise en exploitation.
L’Ile Désirée dont on parle tant, est à cheval sur plusieurs communes. Mais la grande partie est à Bingerville. Elle appartient au village d’Abatta, une autre qui est l’île de Gbagba, sans oublier celle également d’Agoubli située en face d’Ana. Toutes ces îles sont des propriétés de Côte d’Ivoire mais qui sont des droits coutumiers, parce que ce sont des patrimoines. Nous les avons présentées à plusieurs opérateurs. Je pense que dans notre 2ème mandat, nous arriverons à mobiliser des ressources pour créer un village-vacance sur une de ces îles où les gens viendront passer le week-end, ainsi que des croisières qui se feront entre ces différentes îles. Il faut donner l’occasion aux Ivoiriens de faire un tourisme interne. Je pense que le ministère du Tourisme pourrait approcher la chefferie traditionnelle afin d’exploiter ces potentialités. Faire un projet gagnant-gagnant, et pour l’Etat et pour la commune et pour les villageois. En tout cas, cela fait partie de notre programme d’actions du quinquennat à venir. Il y a aussi la réhabilitation du jardin botanique, nous nourissons la volonté de transformer le Palais du Gouverneur en musée national tout en recherchant les moyens pour construire un nouvel orphelinat qui pourrait accueillir des orphelins de la maternelle jusqu’à la classe de 3ème. Nous sommes dans cette logique. En d’autres termes, nous voulons que Bingerville soit une ville coquette.
Il y a beaucoup de velléités qui tournent autour du 12ème congrès de votre parti. Quel est votre point de vue ?
Au niveau de Bingerville, nous préparons le congrès. Nous vendredi dernier avec nos secrétaires de section qui participeront aux conclaves pour donner le mot d’ordre et voir comment nous allons partir. Qu’est-ce que nous allons faire pour qu’en octobre Bingerville puisse parler d’une seule voix. S’agissant de sons discordants qui tonnent de partout, je pense que le Pdci qui a une certaine maturité doit analyser tout ce qui se passe avec une hauteur de vue et d’esprit pour que les propositions, les récommandations partent des moins jeunes, des jeunes, aux ainés et soient prises en compte afin d’avoir un Pdci plus fort pour les combats futurs. L’expérience de la transition militaire, la transition avec la refondation doit nous servir de catalyseur. Les Ivoiriens et plus particulièrement les militants du Pdci-Rda doivent avoir le courage de s’affirmer et de dire « qu’est-ce qu’on doit faire en 2015 ? ». A notre humble niveau, Bingerville apportera sa contribution par la présence de ses délégués qui sont les secrétaires de section, les membres des instances. Nous devons sortir vraiment de ce congrès revigorés, parce que les Ivoiriens nous attendent, car nous n’avons pas le droit de les decevoir. Et les résolutions de ce 12ème congrès doivent nous servir d’élements catalyseurs pour la vie de notre parti.
Entretien réalisé par Brou François
Monsieur le maire, la population de Bingerville vient encore une fois de placer sa confiance en vous pour un nouveau bail de cinq (5) ans. Quel est votre secret ?
Il n’y a pas de secret, c’est la parole donnée et respectée qui fait règner la confiance entre les membres d’une famille, entre le voisinage et entre la population qu’on veut servir. Et après mon élection, malgré les incessantes crises que nous avons tous vécues, nous sommes restés constants dans nos déclarations. D’aucuns disaient que c’était du bluff, mais aujourd’hui, malgré la crise, Bingerville respire la grande forme. Tout visiteur peut s’en convaincre.
Quelle priorité donnez-vous à ce nouveau quinquenat ?
Ma priorité se situera dans le domaine commercial où nous allons lancer très bientôt l’opération « chercher l’argent ». Nous allons insérer les jeunes filles et garçons dans le commerce. Nous allons créer ce que nous appelons les « Djodjo markets » à l’image des supers marchés « Chaine Avion » « Chaine Pac » dans les années 70, sans oublier les « djodjo black market », les « djodjo cafétariat ». En fait, tout ce qui contribue et concourt à une activité génératrice de revenus. La priorité sera aussi d’insérer les jeunes dans les activités de l’élévage, des cultures maraîchères, les cultures hors-sol avec le système goutte-à-goutte. Etant moi-même Agronome de formation, et vu les potentialités disponibles telles que les grands bafonds et les terres véritablement existants, il faut que Bingerville soit le grenier du District en matière de cultures vivrières. Et tous les moyens sont en place. C’est ce qui a d’ailleurs été l’objet de ma mission en France. Mais compte tenu de certaines priorités, j’ai dû écourter mon séjour pour revenir, car vous êtes sans ignorer que j’occupe une place importante dans les instances de mon parti en tant que Délégué départemental du Pdci-Rda. Je suis donc revenu pour participer au conclave. A la dernière minute, nous avons appris qu’il est reporté au dix sept (17) Août pour d’autres raisons. Il fallait aussi que je sois présent pour les festivités de l’indépendance. Et après ces autres activités, je pourrai repartir poursuivre la prospection que j’avais entamée pour répondre à un certain nombre de préoccupations faites aux populations.
Quelles ont été réellement les vrais mobiles de votre voyage à l’étranger après votre reélection ?
Je devais partir en Italie, mais je me suis plutôt retrouvé en France parce que mes partenaires italiens se trouvaient en vacances, donc nous n’avons pas pu effectuer le voyage. Mais ce n’est que partie remise, je pourrai effectuer le voyage en Italie qui concerne le volet immobilier que le gouverneur a bien voulu me confier pour lequel près de 2000 logements devraient être construits à Bingerville. En France, j’ai dit que nous voulons développer la culture, les activités de commerce, et les cultures maraîchères avec l’insertion des jeunes. Dans ce traité, nous voulons moderniser et développer l’élevage en insérant les jeunes dans les activités de l’élevage de volailles, de lapins, de porcs. Notre objectif premier, c’est de faire de notre cité le grenier du District. Surtout, au point de vue quantitatif et au point de vue qualitatif. Parce que nous sommes convaincus que c’est par ces activités économiques que les jeunes et les femmes pourront se donner plus d’opportunités pour se prendre en charge. Remarquer qu’aucune mairie ne pourra embaucher tout le monde. C’est pour cette raison que nous nous sommes tournés vers ces activités. Et d’ailleurs, comme vous le remarquez, le tissu industriel est quasiment inexistant dans notre commune. Il faut mettre l’accent sur l’insertion par l’activité économique. Et, en tant que personne de haute source au niveau de la plate-forme des services, nous sommes suffisamment armés pour appliquer cette stratégie dans notre localité pour permettre aux jeunes de Bingerville de s’épanouir.
Aujourd’hui, il fait bon vivre à Bingerville, mais une inquiétude demeure. Quelles sont les limites géographiques réelles de votre commune ?
Bingerville sera rétablie très prochainement dans ses limites. C’est une décision de justice. Nous attendons la confirmation par décret présidentiel. Les limites de la commune de Bingerville commencent traditionnellement ou au plan juridique à partir du quartier « Génie 2000 ». Je me souviens encore qu’en 1994, j’ai accompagné Monsieur Doukouré Vazoumana dans mon village à Akoué-Santé pour recevoir des bénédictions après la réalisation de l’opération « Génie 2000 ». A cette époque, toute cette zone était une palmeraie qui a fait retour au domaine de l’Etat dont les villageois ont révendiqué leur droit coutumier. Donc, nous sommes optimistes avec l’avènement du maire N’Gouan Aka Mathias, que très rapidement nous allons trouver une plate-forme de collaboration pour permettre aux deux (02) communes, aujourd’hui dirigées par des maires Pdci de s’asseoir et trouver des voies et moyens pour que chacun tire son compte dans ce développement que nous conduisons pour le bonheur de nos populations respectives.
Quel bilan politique pouvez-vous faire au plan local et national. Surtout au sein de votre formation politique, le Pdci-Rda ?
Au plan politique, vous savez les années qui sont passées ont été riches en enseignements. Nous devons retenir d’abord que nous avons été au devant des élections présidentielles où le Pdci a perdu. Après cet échec, nous avons suivi le mot d’ordre du président Henri Konan Bédié, et j’ai été désigné directeur de campagne au titre du Rhdp au second tour. Nous sommes allés aux élections législatives séparement, le Rdr a gagné. Aujourd’hui, nous travaillons en bonne intelligence avec le député du Rdr. Nous étions récemment aux municipales et nous avons gagné dans la transparence. Les projets qui étaient en souffrance depuis dix(10) ans connaissent aujourd’hui un début d’exécution avec l’appui de la Banque mondiale. Nous recherchons les moyens additionnels auprès du District pour poursuivre ce que nous avons entamé. Nous relançons même la 2ème phase pour que si jamais le District reçoit une dotation dans le cadre d’appuis de la Banque mondiale à l’Etat de Côte d’Ivoire que Bingerville ne soit pas oubliée. Nous pensons aussi que la récente visite du couple présidentiel à Bingerville le 29 juin dernier à l’occasion de la cérémonie de la pose de la première pierre de l’hôpital « Mère-Enfant », va élargir les plateaux techniques au plan sanitaire. Ce qui va permettre aux structures sœurs telles que l’hôpital général et psychiatrique de bénéficier de cette présence en termes de réhabilitation. Bingerville est en train de faire sa mue. Le Chef de l’Etat a, lors du grand débat du 2ème tour entre lui et le président Gbagbo promis que s’il gagne, il allait construire à Bingerville un grand campus universitaire. Nous pensons que cela se réalisera, et nous sommes convaincus que cette structure qu’il a lui-même proposée ne nous échappera pas. Il y a aussi le projet de l’ouvertutre d’une Université catholique pour laquelle plusieurs partenaires sont venus nous rencontrer afin que Bingerville, ville scolaire par excellence devienne demain une ville scolaire et universitaire. Nous travaillons pour que notre cité soit de plus en plus agréable, et nous osons espérer que ceux qui ont acquis des terrains à Bingerville et qui hésitent à les mettre en valeur, du fait de la voirie, vont rapidement s’exécuter. Bingerville est une cité bénie, nous l’avons constaté pendant la crise où tous les Ivoiriens sont venus trouver refuge.
Où en est-on avec le volet tourisme ? Car il faut rappeler que Bingerville regorge de plusieurs sites touristiques. Et l’île Désiré qui est une fierté pour votre commune n’est jusque-là pas encore mise en exploitation.
L’Ile Désirée dont on parle tant, est à cheval sur plusieurs communes. Mais la grande partie est à Bingerville. Elle appartient au village d’Abatta, une autre qui est l’île de Gbagba, sans oublier celle également d’Agoubli située en face d’Ana. Toutes ces îles sont des propriétés de Côte d’Ivoire mais qui sont des droits coutumiers, parce que ce sont des patrimoines. Nous les avons présentées à plusieurs opérateurs. Je pense que dans notre 2ème mandat, nous arriverons à mobiliser des ressources pour créer un village-vacance sur une de ces îles où les gens viendront passer le week-end, ainsi que des croisières qui se feront entre ces différentes îles. Il faut donner l’occasion aux Ivoiriens de faire un tourisme interne. Je pense que le ministère du Tourisme pourrait approcher la chefferie traditionnelle afin d’exploiter ces potentialités. Faire un projet gagnant-gagnant, et pour l’Etat et pour la commune et pour les villageois. En tout cas, cela fait partie de notre programme d’actions du quinquennat à venir. Il y a aussi la réhabilitation du jardin botanique, nous nourissons la volonté de transformer le Palais du Gouverneur en musée national tout en recherchant les moyens pour construire un nouvel orphelinat qui pourrait accueillir des orphelins de la maternelle jusqu’à la classe de 3ème. Nous sommes dans cette logique. En d’autres termes, nous voulons que Bingerville soit une ville coquette.
Il y a beaucoup de velléités qui tournent autour du 12ème congrès de votre parti. Quel est votre point de vue ?
Au niveau de Bingerville, nous préparons le congrès. Nous vendredi dernier avec nos secrétaires de section qui participeront aux conclaves pour donner le mot d’ordre et voir comment nous allons partir. Qu’est-ce que nous allons faire pour qu’en octobre Bingerville puisse parler d’une seule voix. S’agissant de sons discordants qui tonnent de partout, je pense que le Pdci qui a une certaine maturité doit analyser tout ce qui se passe avec une hauteur de vue et d’esprit pour que les propositions, les récommandations partent des moins jeunes, des jeunes, aux ainés et soient prises en compte afin d’avoir un Pdci plus fort pour les combats futurs. L’expérience de la transition militaire, la transition avec la refondation doit nous servir de catalyseur. Les Ivoiriens et plus particulièrement les militants du Pdci-Rda doivent avoir le courage de s’affirmer et de dire « qu’est-ce qu’on doit faire en 2015 ? ». A notre humble niveau, Bingerville apportera sa contribution par la présence de ses délégués qui sont les secrétaires de section, les membres des instances. Nous devons sortir vraiment de ce congrès revigorés, parce que les Ivoiriens nous attendent, car nous n’avons pas le droit de les decevoir. Et les résolutions de ce 12ème congrès doivent nous servir d’élements catalyseurs pour la vie de notre parti.
Entretien réalisé par Brou François
