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Économie Publié le mardi 13 août 2013 | Le Mandat

Retour de la Bad à Abidjan : 200 déflatés menacent l’Institution

© Le Mandat Par DR
Addis-Abeba (Ethiopie): le Président de la BAD et une délégation américaine reçus par le chef de l’Etat
Lundi 16 Juillet 2012. Addis-Abeba (Ethiopie). Le président de la République, SEM. Alassane OUATTARA a reçu successivement en audience, M. Donald KABERUKA (photo), Président de la Banque Africaine de Développement et une délégation américaine conduite par M. Mide FROMAN, Conseiller adjoint du Président des Etats-Unis pour la Sécurité nationale.
Réunis au sein du Collectif des agents de la Banque africaine de développement licenciés abusivement (CABLA), 200 déflatés menacent de se faire attendre dans les prochains jours. Alors que les premières équipes de la Banque débarqueront dans quelques jours à Abidjan.
Le gouvernement ivoirien a pris toutes les dispositions pour le retour de la Banque africaine de développement(BAD) à son siège à Abidjan. Mais, 200 ‘’déflatés’’ réunis au sein du Collectif des agents de la Banque africaine de développement licenciés abusivement (CABLA) menacent. Selon Mary Mungai, responsable dudit collectif, le licenciement est intervenu au moment où la BAD délocalisait son siège à Tunis en 2003. Ces déflatés au nombre de 200 et dont la situation reste toujours précaire, disent attendre beaucoup du retour de l’institution à son siège d’Abidjan. Justice, réparation… ce sont quelques mots lancés par les membres du Collectif des agents de la Bad licenciés abusivement (CABLA) au cours d’une Assemblée générale tenue, récemment, dans un hôtel à Abidjan. Ils avaient qualifié leur départ de la banque, de licenciement abusif. Dix ans après, au moment où, l’on annonce le retour imminent de l’institution à Abidjan, ils entendent attirer l’attention des autorités sur leur situation de misère, qui n’a que trop duré. Au dire de Mary Mungai, le long silence observé depuis la crise post-électorale, s’explique par les assurances à eux données par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, du temps où il était dans l’opposition. Selon notre interlocuteur, le président du RDR d’alors, leur aurait indiqué qu’il y a de fortes chances que leurs préoccupations trouvent une solution définitive et qu’il fallait pour cela, éviter de se répandre dans la presse. Chose qu’ils ont consentie, malgré les pires difficultés vécues. Maintenant qu’il est au pouvoir, ils estiment que l’heure est venue d’y mettre fin. Ils réclament des mois de salaires qui leur ont été injustement retenus, les primes de sécurité, l’application sans discrimination des termes de rupture de contrats etc.… Partie en 2003 avec moins de 1000 agents, la banque revient avec 2000 environs. Ce sont plus de 2000 agents de la banque qui sont attendus à Abidjan d’ici à novembre 2014. Au vu du nombre des agents à relocaliser et pour permettre à la Banque de rester opérationnelle durant le processus de retour, qui se fera de façon harmonieuse et « en douceur », en respectant certaines phases. Ainsi, une première vague de personnels composée d’une centaine de membres sera dans la capitale économique ivoirienne d’ici à la fin de l’année. Déjà, les deux directeurs de départements régionaux ainsi que tout leur personnel opèrent depuis le mois de juillet à partir d’Abidjan. Un deuxième groupe suivra en septembre prochain. Il s’agit de ceux qu’on appelle le groupe avancé. Cette équipe est forte de 500 à 600 personnes après elle, viendra le plus gros du contingent pour porter les effectifs à 2000. Ce retour aura un grand impact sur la vie économique nationale en ce qui concerne la création de nombreux emplois. Il va également constituer un gage de confiance des investisseurs en guise de normalisation de la situation du pays. Des actions sont en train d’être mises en œuvre sur le territoire ivoirien, pour accueillir dans de bonnes conditions l’ensemble du personnel de la banque et leur famille. Il s’agit de la réhabilitation du siège social, de l’immeuble du CCIA offert par l’Etat, des écoles et le règlement de la question des logements. La fin des travaux de l’immeuble du CCIA est prévue pour septembre 2013. Quant au siège, il sera achevé au deuxième trimestre 2014, afin d’être prêt pour accueillir le cinquantenaire de l’institution. Les écoles seront opérationnelles à temps pour accueillir les quelques 700 à 800 enfants des agents de la BAD. Les travaux de réhabilitation du lycée américain sont achevés, permettant ainsi son ouverture pour la rentrée prochaine. Quant au collège Mermoz, une première tranche des travaux sera achevée en septembre. En attendant la livraison complète du collège en janvier 2014, avec cette première tranche, l’établissement sera en mesure de recevoir 400 enfants en septembre
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