En affirmant que lui et ses Eléphants n'ont pas été à la hauteur, Sabri Lamouchi ne croyait pas si bien dire. Hier jeudi (1H du matin), la Côte d'Ivoire a concédé une humiliante défaite (1-4) en match amical face au Mexique. Au-delà des quatre buts encaissés, c'est la prestation des pachydermes qui donne des migraines aux amoureux du ballon rond. Et en tête, le sélectionneur Sabri Lamouchi qui n'arrive toujours pas à s'expliquer ce qui est arrivé à son équipe. « Nous n'étions pas présents dans tous les compartiments. A aucun moment, on a vu une équipe capable d'arrêter l'hémorragie et de pouvoir poser des problèmes à l'adversaire. Nous n'avons pas été à la hauteur de l'affiche », a-t-il laissé entendre à la fin de cette partie à New York. Les choses se sont compliquées pour le technicien franco-tunisien de la Côte d'Ivoire bien avant le match. Cinq joueurs, dont quatre titulaires, n'ont pu être avec les Eléphants pour des raisons diverses. Lamouchi est arrivé à New York sans ses deux meilleurs récupérateurs, Tioté et Serey. Le meilleur passeur ivoirien, Yaya Touré, pour cause de blessure, a fait faux bond au groupe. Attendu pour son premier match avec la sélection nationale, Bobley Anderson, contraint par une blessure, a dû renoncer. N'Dri Romaric également n'a pu rejoindre ses camarades. En l'absence de ses ténors, le milieu ivoirien reposait, au niveau de la récupération sur les épaules de Gosso Gosso. Mais ce dernier, visiblement court physiquement, a perdu beaucoup de ballons et même offert un but à l'adversaire. Outre la faiblesse du milieu, l'équipe de Lamouchi a une nouvelle fois montré sa fébrilité défensive. La paire axiale Bamba-Angoua Brou n'a pas donné de satisfaction. Idem pour le tandem Zokora-Bamba. Sur les côtés Boka et Aurier étaient à la rue. C'est d'ailleurs Arthur Boka qui annonce les signes avant-coureurs de la fatale chute des Eléphants par un but contre son camp. Avant que Gosso Gosso ne se transforme en passeur décisif pour offrir le second but à Peralta Oribe. Face à une équipe rapide et technique du Mexique, les Eléphants avec un jeu emprunté étaient aux abois. Absents dans les duels, incapables de garder le ballon, passes mal assurées… L'attaque quant à elle, s'est montrée timorée et incapable de bouger les Mexicains. Salomon Kalou, Bony Wilfried, Gervinho ou encore Didier Drogba qui retrouvait la sélection sont tous passés à côté de leur match.
Les Eléphants étaient visiblement dans un jour sans. Les Ivoiriens, en 45 minutes, avaient donné l'occasion aux Aztèques de plier le match (3-0). Le but anecdotique de Didier Drogba, sur un penalty à la limite de la générosité de l'arbitre, n'a pas suffi pour sauver l'honneur très sali de la meilleure équipe d'Afrique au classement FIFA.
Cette lourde défaite a, au moins, le mérite de rappeler à Sabri Lamouchi qu'il a du pain sur la planche. C'est toute sa philosophie de jeu, le choix des hommes et surtout son discours qu'il doit revoir s'il veut être au rendez-vous Mondial du Brésil 2014 au Brésil.
KL
Les Eléphants étaient visiblement dans un jour sans. Les Ivoiriens, en 45 minutes, avaient donné l'occasion aux Aztèques de plier le match (3-0). Le but anecdotique de Didier Drogba, sur un penalty à la limite de la générosité de l'arbitre, n'a pas suffi pour sauver l'honneur très sali de la meilleure équipe d'Afrique au classement FIFA.
Cette lourde défaite a, au moins, le mérite de rappeler à Sabri Lamouchi qu'il a du pain sur la planche. C'est toute sa philosophie de jeu, le choix des hommes et surtout son discours qu'il doit revoir s'il veut être au rendez-vous Mondial du Brésil 2014 au Brésil.
KL
