La Côte d’Ivoire a joué dans la nuit du mercredi à jeudi un match amical international contre le Mexique à New York. Les Eléphants se sont lourdement inclinés de 4-1. Du jamais vu depuis 2003, l’année de construction de la nouvelle équipe nationale de Côte d’Ivoire.
Que s’est-il passé face au Mexique ? Tout simplement la catastrophe car la Côte d’Ivoire, une fois de plus, a pratiqué un football sans relief. Et la responsabilité de Sabri Lamouchi y est très clairement engagée. Ignore-t-il que le Mexique compte parmi les grands pays de football? Certainement non. Que recherchait alors le sélectionneur ivoirien en laissant sur le banc, à l’entame du match, Gervinho, Didier Drogba et Salomon Kalou tout en sachant que le milieu de terrain où se gagnent les matches était orphelin pour cette rencontre de Tioté Cheick, Yaya Touré et Serey Dié ? Résultat de cette légèreté, un Un cinglant 3-0 au terme de la première mi-temps en faveur du Mexique.
S’étant rendu compte de l’ampleur du désastre, Sabri Lamouchi s’est alors résolu à faire entrer en seconde mi-temps Drogba, Kalou et Gervinho. Une situation qui a eu pour effet de freiner quelque peu les ardeurs des Mexicains qui ont même encaissé un but, œuvre de Didier Drogba sur penalty.
Le patron de l’encadrement technique des Eléphants donne-t-il raison à ceux qui affirment que si la Côte d’Ivoire de Lamouchi était confrontée à une équipe de grande valeur, elle prendrait l’eau de toutes parts ? Sans aucun doute.
L’apathie affichée par la Côte d’Ivoire oblige en effet à s’interroger sur la capacité réelle de Lamouchi à «réinventer» notre football.
Un an et demi après son accession à la tête de l’encadrement technique des Eléphants, on attend toujours sa touche. Et l’attente risque d’être longue car il n’y a pas le moindre soupçon d’espoir. Les quelques acquis que l’on a eus sous Zahoui François sont en train de fondre comme du beurre au soleil.
Certes la Côte d’Ivoire gagne des matches sous Lamouchi, mais, très franchement, avez- vous été une fois séduit par la qualité du jeu des Eléphants? Si la Gambie et la Tanzanie, en éliminatoires du Mondial 2014, étaient des équipes aguerries, pas sûr que la Côte d’Ivoire s’en sortirait à bon compte.
La Fédération ivoirienne de football qui a mis le technicien franco-tunisien en mission doit dans les meilleurs délais mettre fin à son séjour sur les bords de la lagune Ebrié. Parce que Sabri Lamouchi étale ses limites à chaque sortie des Eléphants qui ont perdu quatre places au dernier classement FIFA Cola Cola.
Ephrem Touboui
Que s’est-il passé face au Mexique ? Tout simplement la catastrophe car la Côte d’Ivoire, une fois de plus, a pratiqué un football sans relief. Et la responsabilité de Sabri Lamouchi y est très clairement engagée. Ignore-t-il que le Mexique compte parmi les grands pays de football? Certainement non. Que recherchait alors le sélectionneur ivoirien en laissant sur le banc, à l’entame du match, Gervinho, Didier Drogba et Salomon Kalou tout en sachant que le milieu de terrain où se gagnent les matches était orphelin pour cette rencontre de Tioté Cheick, Yaya Touré et Serey Dié ? Résultat de cette légèreté, un Un cinglant 3-0 au terme de la première mi-temps en faveur du Mexique.
S’étant rendu compte de l’ampleur du désastre, Sabri Lamouchi s’est alors résolu à faire entrer en seconde mi-temps Drogba, Kalou et Gervinho. Une situation qui a eu pour effet de freiner quelque peu les ardeurs des Mexicains qui ont même encaissé un but, œuvre de Didier Drogba sur penalty.
Le patron de l’encadrement technique des Eléphants donne-t-il raison à ceux qui affirment que si la Côte d’Ivoire de Lamouchi était confrontée à une équipe de grande valeur, elle prendrait l’eau de toutes parts ? Sans aucun doute.
L’apathie affichée par la Côte d’Ivoire oblige en effet à s’interroger sur la capacité réelle de Lamouchi à «réinventer» notre football.
Un an et demi après son accession à la tête de l’encadrement technique des Eléphants, on attend toujours sa touche. Et l’attente risque d’être longue car il n’y a pas le moindre soupçon d’espoir. Les quelques acquis que l’on a eus sous Zahoui François sont en train de fondre comme du beurre au soleil.
Certes la Côte d’Ivoire gagne des matches sous Lamouchi, mais, très franchement, avez- vous été une fois séduit par la qualité du jeu des Eléphants? Si la Gambie et la Tanzanie, en éliminatoires du Mondial 2014, étaient des équipes aguerries, pas sûr que la Côte d’Ivoire s’en sortirait à bon compte.
La Fédération ivoirienne de football qui a mis le technicien franco-tunisien en mission doit dans les meilleurs délais mettre fin à son séjour sur les bords de la lagune Ebrié. Parce que Sabri Lamouchi étale ses limites à chaque sortie des Eléphants qui ont perdu quatre places au dernier classement FIFA Cola Cola.
Ephrem Touboui