Séduisant, terriblement efficace et déterminé, Bolloré a su tirer le maximum de ses potentialités pour venir à bout, 3-2, de l’AMC de Korhogo volontaire au finish mais émoussé. La Coupe nationale de maracana senior logera dans la vitrine de Bolloré. Le match cachait plusieurs enjeux.
D’une part, Bolloré, toujours favori sur papier, était à sa première finale. Alors, il ne fallait pas manquer l’occasion. D’autre part, Korhogo, finaliste malheureux de la Super Coupe 2012 et absent au championnat à Yamoussoukro, tenait à conserver son titre pour sauver sa saison. Le tout soutenu par l’idée d’opposer Abidjan à une ville de l’intérieur du pays. Le public Bouakois était donc acquis à la cause des Korhogolais (ville de l’intérieur comme elle). Les hommes du Poro vont à chaque fois répliquer aux assauts de Bolloré les obligeant à couper la poire en deux (2-2) à quelques minutes du coup de sifflet final.
Mais, quand les Internationaux Zaclé Grah, Légré Dati, N’Da Kouadio Privat et N’Cho Michel entrent en transe, Korhogo perd ses pas de danse. Le Poro est donc en feu. Les systèmes de jeu mis en place par l’emblématique capitaine Korhogolais, Dr Anzoumana Diabaté, mué en coach pour cause de blessure, resteront vains. La muraille de Bolloré coulée en béton autour de Touboui Bi Bolou, leur dernier rempart est infranchissable. Quand le sifflet de l’arbitre Bolou retentit, les hommes du Poro laissent tomber des larmes de tristesse et de désolation tandis que Bolloré crie sa joie débordante. Sur le podium, Zaclé Grah reçoit la Coupe des mains du parrain Kouamé N’Sikan. Notons que grâce aux différentes animations, showtimes et le mini-concert offert par MTN à l’occasion de cette finale, les Bouakois ont passé une excellente ambiance.
Mauryth GBANE
D’une part, Bolloré, toujours favori sur papier, était à sa première finale. Alors, il ne fallait pas manquer l’occasion. D’autre part, Korhogo, finaliste malheureux de la Super Coupe 2012 et absent au championnat à Yamoussoukro, tenait à conserver son titre pour sauver sa saison. Le tout soutenu par l’idée d’opposer Abidjan à une ville de l’intérieur du pays. Le public Bouakois était donc acquis à la cause des Korhogolais (ville de l’intérieur comme elle). Les hommes du Poro vont à chaque fois répliquer aux assauts de Bolloré les obligeant à couper la poire en deux (2-2) à quelques minutes du coup de sifflet final.
Mais, quand les Internationaux Zaclé Grah, Légré Dati, N’Da Kouadio Privat et N’Cho Michel entrent en transe, Korhogo perd ses pas de danse. Le Poro est donc en feu. Les systèmes de jeu mis en place par l’emblématique capitaine Korhogolais, Dr Anzoumana Diabaté, mué en coach pour cause de blessure, resteront vains. La muraille de Bolloré coulée en béton autour de Touboui Bi Bolou, leur dernier rempart est infranchissable. Quand le sifflet de l’arbitre Bolou retentit, les hommes du Poro laissent tomber des larmes de tristesse et de désolation tandis que Bolloré crie sa joie débordante. Sur le podium, Zaclé Grah reçoit la Coupe des mains du parrain Kouamé N’Sikan. Notons que grâce aux différentes animations, showtimes et le mini-concert offert par MTN à l’occasion de cette finale, les Bouakois ont passé une excellente ambiance.
Mauryth GBANE