Le directeur régional (DR) des Eaux et Forêts de Yamoussoukro, le colonel Aké Abroba Jérôme, a déploré la dégradation avancée de la forêt ivoirienne qui, selon lui, "va très mal", plaidant pour la "conjugaison des efforts" des acteurs impliqués dans la lutte contre ce phénomène, en vue d’y " apporter les solutions appropriées".
"Il n’est un secret pour personne que notre forêt qui se dégrade chaque jour un peu plus, va mal, je dirais même très mal", a déclaré le colonel Aké, lundi, lors d’un atelier regroupant des organisations de la société civile sur la mise en œuvre du projet de renforcement des capacités de la société civile dans le processus ‘’Forest law enforcement, gouvernement and trade’’ (FLEGT) ou l’Application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux.
L`exploitation illégale des forêts a atteint un "niveau alarmant" en Côte d`Ivoire où selon des experts, entre 200 000 et 300 000 hectares de forêt disparaissent chaque année du fait de la déforestation anarchique.
Le colonel Aké qui représentait, à ce séminaire, le gouverneur du district autonome de Yamoussoukro, a laissé observer que « si les causes directes (de ce fléau) sont connues et plus souvent citées, celles en rapport avec l’exploitation illicite attirent moins notre attention".
Il s’est insurgé contre l’action des exploitants clandestins qui "ne respectent aucune norme et sévissent", suggérant une "implication de tous des acteurs intervenant dans ce domaine, pour que la synergie générée par la conjugaison des efforts fédérés puisse apporter les solutions appropriées ".
Se réjouissant de l’avènement du processus FLEGT, initié par l’Union européenne, qui selon lui "tombe à point nommé", Le colonel Aké a "espéré" que les acquis de cet atelier de formation et d’échanges vont conférer "à la société civile, actrice très importante de ce processus, les connaissances et le dynamisme nécessaires pour des négociations réussies" entre la Côte d’ivoire et l’UE.
La Côte d`Ivoire qui comptait 16 millions d’hectares de forêt dans les années 1960, en compte aujourd`hui environ trois millions. Le gouvernement tente de mener des actions de sensibilisation et parfois de répression dans l`optique de la protection et de la régénération du couvert forestier.
zgrp/kkp/tm
"Il n’est un secret pour personne que notre forêt qui se dégrade chaque jour un peu plus, va mal, je dirais même très mal", a déclaré le colonel Aké, lundi, lors d’un atelier regroupant des organisations de la société civile sur la mise en œuvre du projet de renforcement des capacités de la société civile dans le processus ‘’Forest law enforcement, gouvernement and trade’’ (FLEGT) ou l’Application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux.
L`exploitation illégale des forêts a atteint un "niveau alarmant" en Côte d`Ivoire où selon des experts, entre 200 000 et 300 000 hectares de forêt disparaissent chaque année du fait de la déforestation anarchique.
Le colonel Aké qui représentait, à ce séminaire, le gouverneur du district autonome de Yamoussoukro, a laissé observer que « si les causes directes (de ce fléau) sont connues et plus souvent citées, celles en rapport avec l’exploitation illicite attirent moins notre attention".
Il s’est insurgé contre l’action des exploitants clandestins qui "ne respectent aucune norme et sévissent", suggérant une "implication de tous des acteurs intervenant dans ce domaine, pour que la synergie générée par la conjugaison des efforts fédérés puisse apporter les solutions appropriées ".
Se réjouissant de l’avènement du processus FLEGT, initié par l’Union européenne, qui selon lui "tombe à point nommé", Le colonel Aké a "espéré" que les acquis de cet atelier de formation et d’échanges vont conférer "à la société civile, actrice très importante de ce processus, les connaissances et le dynamisme nécessaires pour des négociations réussies" entre la Côte d’ivoire et l’UE.
La Côte d`Ivoire qui comptait 16 millions d’hectares de forêt dans les années 1960, en compte aujourd`hui environ trois millions. Le gouvernement tente de mener des actions de sensibilisation et parfois de répression dans l`optique de la protection et de la régénération du couvert forestier.
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