En présence de l’émissaire d’Ibrahim Ouattara : Le Bafing prie le Chef de l’Etat et fait des doléances

Le dimanche 18 août 2013, la cour familiale de Feu Karim Fadiga à Abobo, a servi de cadre pour les ressortissants de la région du Bafing pour rendre «gloire à Dieu au sujet du dénouement heureux de la crise postélectorale de 2011». Cérémonie spirituelle de haute portée, elle a été l’occasion pour les Mahouka, d’immoler un bœuf et un mouton et aussi de « laver le linge sale en famille », selon Touré Djamati, président de l’association Mahou-Dé, initiatrice de la rencontre. Le parrain de cette cérémonie à savoir le ministre des Affaires présidentielles, Birahima Ouattara, représenté par son jeune frère Bassiaka Ouattara, est revenu ses les alliances entre Senoufo et Mahouka : « Sénoufo et Mahou forment un. Et ce, depuis le temps de nos ancêtres. Nous ne sommes donc pas surpris de cette cérémonie de grâce à Dieu à l’endroit de mon aîné Alassane Ouattara. Continuons cette fraternité ancestrale. Mais rassemblez-vous, chers alliés Mahouka, autour de Sarah Fadiga (1ere vice-présidente de l’assemblée nationale, ndlr). Le président de la République lui fait confiance », a indiqué Bassiaka. Qui est un élu de Kong. Bien avant, l’ex-ministre Lamine Fadika, a demandé avec insistance à tous les cadres réunis pour l’heure, de taire les querelles politiciennes et de se tourner résolument vers le bien-être des populations du Bafing. Lui emboîtant le pas, l’honorable Lamine Koné a révélé que la région du Bafing est beaucoup en retard du point de vue développement. Raison pour laquelle, il a demandé aux uns et aux autres d’oublier les rancœurs et de tourner la page. Idem pour Sarah Fadiga. Qui a demandé aux cadres de « s’entendre à Abidjan pour que les parents soient réconciliés dans les villages ». Plusieurs prières de bénédictions ont été faites à cette occasion, afin que le pouvoir actuel soit consolidé pour le bonheur du peuple ivoirien. Les chefs traditionnels du Bafing ont souhaité que le président Alassane Ouattara « surveille leur région qui n’a plus d’infrastructures dignes de ce nom».

Bayo Lynx