Parti reprendre ses activités académiques à l’Université de Cocody où il était en poste avant son arrestation le 11 avril 2011 et son incarcération dans l’un des goulags nordiques, Michel Gbagbo a créé l’émeute. Selon des sources sur place, ce lundi 19 août, fut un grand moment d’émotion devant le service des Ressources humaines. Les étudiants qui ont aussitôt afflué et même les agents sur place, visiblement surpris de voir le docteur en psychologie récemment libéré de prison, avaient tous les yeux embués de larmes. Manifestant ainsi leur admiration et leur soutien à une victime innocente du régime du 11 Avril.
Preuve, s’il en est besoin de l’innocence du célèbre prisonnier de Scheveningen et de son fils. Les deux années de bagne n’ont en rien effrité l’estime que ses étudiants et collègues vouent à ce jeune universitaire. Ses collègues n’ont de cesse de louer son grand humanisme et ses qualités de pédagogue hors pair. Si le fils est ainsi célébré qu’en sera-t-il du père une fois qu’il sera élargi des geôles de La Haye où il est pris en otage par la communauté internationale. Rappelons que Michel Gbagbo a été embastillé pour délit de patronyme, son dossier est vide tout comme ceux de tous ses codétenus. Sinon comment comprendre que le solutionneur en chef, puisse mettre en liberté ‘‘des criminels de sang’’ qui avaient été présumés passer en cour d’assisses. Le paradoxe dans cette affaire est que Michel Gbagbo, ce bandit de grand chemin, soit encore autorisé à dispenser des cours à des étudiants, avenir de cette nation. En réalité, Ouattara n’a pas le choix car tous les enseignants et chercheurs du supérieur sont malheureusement ses anciens prisonniers et les nombreux exilés qui ont fui sa dictature. C’est donc du pain béni pour lui qu’un enseignant de la trempe de Michel Gbagbo soit allé volontairement reprendre sa place. Ne sont-ce pas là les signes des prédications d’un prophète sur l’avenir de la Côte d’Ivoire ? En tout état de cause, cet évènement du lundi dernier sur le campus sonne le glas des mensonges de nos gouvernants. Les étudiants de Cocody par cet accueil ont restauré l’image de leur maître, Michel Gbagbo, universitaire dans l’âme et non criminel. Comme quoi les valeurs se reconnaissent aisément. Les vrais criminels sont donc à chercher du côté du pouvoir.
APPOLINAIRE BLE
Preuve, s’il en est besoin de l’innocence du célèbre prisonnier de Scheveningen et de son fils. Les deux années de bagne n’ont en rien effrité l’estime que ses étudiants et collègues vouent à ce jeune universitaire. Ses collègues n’ont de cesse de louer son grand humanisme et ses qualités de pédagogue hors pair. Si le fils est ainsi célébré qu’en sera-t-il du père une fois qu’il sera élargi des geôles de La Haye où il est pris en otage par la communauté internationale. Rappelons que Michel Gbagbo a été embastillé pour délit de patronyme, son dossier est vide tout comme ceux de tous ses codétenus. Sinon comment comprendre que le solutionneur en chef, puisse mettre en liberté ‘‘des criminels de sang’’ qui avaient été présumés passer en cour d’assisses. Le paradoxe dans cette affaire est que Michel Gbagbo, ce bandit de grand chemin, soit encore autorisé à dispenser des cours à des étudiants, avenir de cette nation. En réalité, Ouattara n’a pas le choix car tous les enseignants et chercheurs du supérieur sont malheureusement ses anciens prisonniers et les nombreux exilés qui ont fui sa dictature. C’est donc du pain béni pour lui qu’un enseignant de la trempe de Michel Gbagbo soit allé volontairement reprendre sa place. Ne sont-ce pas là les signes des prédications d’un prophète sur l’avenir de la Côte d’Ivoire ? En tout état de cause, cet évènement du lundi dernier sur le campus sonne le glas des mensonges de nos gouvernants. Les étudiants de Cocody par cet accueil ont restauré l’image de leur maître, Michel Gbagbo, universitaire dans l’âme et non criminel. Comme quoi les valeurs se reconnaissent aisément. Les vrais criminels sont donc à chercher du côté du pouvoir.
APPOLINAIRE BLE