A peine la 27e édition de l'Afrobasket-ball masculin, Abidjan 2013, a démarré que certaines équipes se démarquent déjà. Les forces en présence se détachent les unes des autres. D'un côté, les cadors qui tiennent leur rang et de l'autre les petits poids qui peinent à exister dans cette compétition. Dans le premier lot, on peut citer la Côte d'Ivoire (le pays hôte), le Sénégal (difficile vainqueur certes de l’Égypte (72-70), mais qui a montré une force de caractère à toute épreuve), l'Angola (facile vainqueur du Cap Vert (75-50)) et puis, l’Égypte qui, malgré sa défaite, reste un prétendant sérieux au titre de champion, sur ce qu'elle a montré. A ces équipes, il faudra ajouter la Tunisie qui a étrenné sa couronne devant le Maroc, sans oublier le Nigeria vainqueur du Mali (74-59), et le Cameroun qui a déroulé face au Congo (74-43). Ces différentes formations vont lutter pour la première marche. Mais derrière, les équipes comme le Burkina Faso, le Congo et le Cap Vert ont fait l'amer constat de l'écart qui les sépare des pays cités plus haut. Le 20 août dernier, l'Angola a fait d'une bouchée le Cap Vert, (75-50) soit 25 points d'écart. Quant au Burkina Faso, il s'est lourdement incliné hier mercredi 21 août 2013, face au Rwanda (80-61), alors que dans le même temps, les Diables Rouges prenaient le bouillon face au Cameroun (43-74). Ces équipes font la dure réalité du haut niveau et parfois même du très haut niveau. Puisque cette compétition, Abidjan 2013, est qualificative pour la Coupe du monde de basket-ball qui aura lieu cette année en Espagne. L'équipe d'Algérie a, quant à elle, avoué qu'elle est venue à Abidjan pour apprendre. Pour l'entraîneur, Faid Bilal, les Fennecs préparent «cette équipe jeune pour les rendez-vous de 2015 et 2017». La compétition est lancée et elle promet de chaudes empoignades.
G.AHOUTOU
G.AHOUTOU
