Les Petites et moyennes entreprises (PME) ont payé un lourd tribut ces dernières années. Des milliers d’entreprises ont été contraintes, entre 2002 et 2010, de mettre la clé sous la porte, provoquant une augmentation du chômage surtout chez les jeunes. En novembre 2009, la Banque mondiale avait accordé un don de 7,5 milliards Fcfa dans le cadre du ‘’Projet d’appui à la revitalisation des petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire’’ (PARE-PME). Un projet dont la mise en œuvre fut interrompue pendant quelques temps.
Classée à la 177ème position dans la dernière édition de Doing Business (qui classe les pays en fonction de la facilité d’y faire des affaires), la Côte d’Ivoire n’est guère fière. Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, lors de la première réunion avec le groupe de travail interministériel qu’il présidait sur l’amélioration du climat des affaires de la Côte d’Ivoire, a qualifié la situation d’ ‘’inacceptable’’. Des actions ont été mises en œuvre dans le but de redynamiser le secteur. Ainsi, depuis décembre 2012, le guichet unique des formalités d’entreprises a été mis en place. Ce guichet a, en effet, pour objet d’alléger les procédures administratives liées à la création d’entreprises. Aujourd’hui, il ne faut plus que 48 heures pour créer une entreprise en Côte d’Ivoire contre 32 jours par le passé. Les coûts de création d’une entreprise ont été également ramenés sous la barre des 200 000 FCFA contre 661.000 auparavant. De même, un nouveau siège a été affecté à la Mutuelle de crédit et de financement des petites et moyennes entreprises (MCF-PME). Tout cela montre que la Côte d’Ivoire est déterminée à redonner confiance aux entrepreneurs. Les difficultés de financement des PME étaient l’un des obstacles entravant la croissance des petites entreprises. La réalité est qu’aucune banque ne finance un domaine spécialisé qu’elle ne connaît pas, surtout s’il est le domaine d’une start-up. L’appui direct aux PME inclut aussi un programme d’assistance technique et d’accompagnement à l’entrepreneuriat qui cible les jeunes. L’ouverture du Tribunal de commerce en octobre 2012 et la modernisation en cours du registre de Commerce et de Crédit Mobilier (RCCM) indiquent aussi que le cadre juridique est en train de s’améliorer. Le Tribunal est composé de juges professionnels (magistrats de carrière) et de juges consulaires issus du secteur privé. Le 10 mai dernier, cinquante opérateurs économiques désignés par la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) comme juges consulaires au sein du Tribunal de commerce d’Abidjan (TCA) ont prêté serment. A ce jour, le Tribunal a rendu environ 1700 décisions. Enfin, le gouvernement a confirmé l’élaboration d’une stratégie de développement des PME ainsi qu’une politique industrielle pour mobiliser les investissements privés dans les secteurs porteurs. On le voit, toutes ces actions devraient permettre au secteur privé de reprendre le chemin de la croissance et la création d’emploi.
B.SORO
Classée à la 177ème position dans la dernière édition de Doing Business (qui classe les pays en fonction de la facilité d’y faire des affaires), la Côte d’Ivoire n’est guère fière. Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, lors de la première réunion avec le groupe de travail interministériel qu’il présidait sur l’amélioration du climat des affaires de la Côte d’Ivoire, a qualifié la situation d’ ‘’inacceptable’’. Des actions ont été mises en œuvre dans le but de redynamiser le secteur. Ainsi, depuis décembre 2012, le guichet unique des formalités d’entreprises a été mis en place. Ce guichet a, en effet, pour objet d’alléger les procédures administratives liées à la création d’entreprises. Aujourd’hui, il ne faut plus que 48 heures pour créer une entreprise en Côte d’Ivoire contre 32 jours par le passé. Les coûts de création d’une entreprise ont été également ramenés sous la barre des 200 000 FCFA contre 661.000 auparavant. De même, un nouveau siège a été affecté à la Mutuelle de crédit et de financement des petites et moyennes entreprises (MCF-PME). Tout cela montre que la Côte d’Ivoire est déterminée à redonner confiance aux entrepreneurs. Les difficultés de financement des PME étaient l’un des obstacles entravant la croissance des petites entreprises. La réalité est qu’aucune banque ne finance un domaine spécialisé qu’elle ne connaît pas, surtout s’il est le domaine d’une start-up. L’appui direct aux PME inclut aussi un programme d’assistance technique et d’accompagnement à l’entrepreneuriat qui cible les jeunes. L’ouverture du Tribunal de commerce en octobre 2012 et la modernisation en cours du registre de Commerce et de Crédit Mobilier (RCCM) indiquent aussi que le cadre juridique est en train de s’améliorer. Le Tribunal est composé de juges professionnels (magistrats de carrière) et de juges consulaires issus du secteur privé. Le 10 mai dernier, cinquante opérateurs économiques désignés par la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) comme juges consulaires au sein du Tribunal de commerce d’Abidjan (TCA) ont prêté serment. A ce jour, le Tribunal a rendu environ 1700 décisions. Enfin, le gouvernement a confirmé l’élaboration d’une stratégie de développement des PME ainsi qu’une politique industrielle pour mobiliser les investissements privés dans les secteurs porteurs. On le voit, toutes ces actions devraient permettre au secteur privé de reprendre le chemin de la croissance et la création d’emploi.
B.SORO