Ivoiriennes, Ivoiriens,
Chers Compatriotes,
Notre pays célèbre ce 25 août 2013, la Journée Nationale de la Solidarité.
Instituée depuis 2007, cette Journée vise à célébrer et à rappeler chaque année, à toutes les filles, à tous les fils et à tous les habitants de notre pays, la valeur cardinale que constitue la solidarité nationale, dans le processus de réconciliation et de cohésion sociale, pour une paix durable, définitive, et un développement harmonieux de la Côte d’Ivoire.
Tout le monde s’accorde à dire que la solidarité est un trait caractéristique étroitement lié au vécu de l’homme africain.
En effet, le fonctionnement traditionnel de nos nos sociétés fait apparaître une haute culture de complémentarité entre les différentes composantes du corps social, manifestée par des mécanismes propres de prise en charge des plus vulnérables de ses membres.
Ainsi, le lien social en Afrique s’est-il toujours nourri de la conscience d’une communauté de destin, indispensable à la survie du groupe.
Chaque individu assume donc sa part dans la vie communautaire, et en retour, il reçoit le soutien, l’assistance de la communauté.
Une telle dynamique constitue pour l’ensemble du corps social, un gage de stabilité et de prospérité dans la cohésion et l’équité.
Chers ivoiriens, chères ivoiriennes,
Aujourd’hui, le constat est paradoxalement tout autre!
Aussi, du fait des mutations socio-culturelles et économiques, assistons-nous à un recul des pratiques de Solidarité et à une avancée de comportements individualistes et sectaires, dans une société où modernité, mondialisation et urbanisation sont désormais les maîtres-mots.
C’est pourquoi, dans le cadre de la mise en œuvre du processus de réconciliation nationale pour une paix durable et définitive, il urge que soient restaurées ces valeurs de solidarité, en les réadaptant aux exigences et au contexte actuel de notre pays.
Chères sœurs, chers frères,
Est-il besoin de rappeler, que les crises successives de ces vingt dernières années ont considérablement accentué notre vulnérabilité, fragilisé l’ensemble des instruments de réponses de la communauté et donc de l’Etat, affaibli les réseaux familiaux et les mécanismes de solidarité communautaire, exposant les couches sociales à la précarité?
Nombreux sont aujourd’hui les ivoiriennes et ivoiriens qui, à l’occasion des crises, de sinistres ou de drames divers, ont perdu au moins un être cher, époux, épouse, enfant, parent ou ami....
Nombreux sont-ils à vivre désormais avec des handicaps physiques et des maladies...
Nombreux sont-ils à avoir perdu un emploi, un commerce, une activité génératrice de revenus...
Ou nombreux sont-ils encore à avoir perdu au moins un bien: camion, voiture, maison...
Tous, à raison, ont le regard tourné vers l’Etat, ou les organisations nationales et internationales, des personnes de bonne volonté, attendant et espérant de la communauté, une évidente assistance, un soutien salvateur, telle une bouée de sauvetage pour le nageur en détresse!
Le Gouvernement, sous la conduite avisée du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, pour sa part, prend la pleine mesure des attentes de ces populations en détresse.
Avec la création du Ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, il s’engage entre autre :
- au maintien, au renforcement de la solidarité et de la cohésion entre toutes les composantes de la nation;
- à la mise en œuvre des actions en faveur des communautés et familles en détresse.
Désormais en charge des victimes de guerre, le Ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant s’emploie par ailleurs:
- à l’identification les victimes de guerre et à l’évaluation des préjudices ;
- à la recherche de financement pour la prise en charge et la réparation des préjudices ;
- à tout mettre en œuvre pour la réhabilitation et la réinsertion sociale de ces victimes.
Nous pouvons rappeler à titre d’exemples :
1. la mesure de gratuité totale des soins de santé au lendemain de la crise post-électorale, et la gratuité ciblée de ces mêmes soins par la suite ;
2. l’assistance et l’aide aux populations sinistrées : aux commerçants du marché d’Agnibilékro, au village de Babien dans le département de Séguéla ;
3. l’assistance et le secours aux familles et aux victimes du 1er janvier 2013 : 31 familles soutenues par une prise en charge totale des frais funéraires des personnes tuées et la prise en charge totale de plus d’une centaine de blessés, dont une dizaine de cas graves avec internement dans des structures publiques et privées ;
4. l’assistance et la prise en charge au retour des déplacés internes et des réfugiés ;
5. la réhabilitation en cours des maisons endommagées du fait de la guerre à l’ouest (DUEKOUÉ, BLOLÉQUIN, TOULEPLEU, DANANÉ....) ;
6. l’assistance pour la rentrée scolaire des enfants de familles déplacées, et l’abaissement de la barre d’admission dans les classes de sixième et de seconde, afin d’accorder plus de chances à tous les élèves ;
7. le recensement des victimes de guerre en vue de leur identification et de l’évaluation des préjudices ; environ 70.000 personnes ont été identifiées à ce jour; le coût de l’opération d’identification est estimé à plus de 2 milliards de F CFA;
8. La prise en charge psycho social et médicale des victimes ; 5 000 chefs de ménages ont pu bénéficier d’Activités Génératrices de Revenus et d’aides diverses....
9. Le soutien aux communautés chrétiennes et musulmanes pendant les périodes de carême, de ramadan et à Noël ;
10. L’assistance et le secours aux populations déplacées du fait des attaques dans l’ouest : TAÏ, BLOLEQUIN ;
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Chers Compatriotes,
A l’occasion de la Journée Nationale de la Solidarité édition 2013, le Gouvernement, encore une fois, porte à l’attention de chaque citoyen, un message de réconciliation et de solidarité vraie, non-pas seulement au sens verticale, qui découlerait de l’action de l’Etat vers les populations, mais aussi et surtout au sens horizontale, qui se traduirait par des actions concrètes de chacun d’entre nous, en vue de promouvoir et de revaloriser l’entraide mutuelle, la dépendance réciproque et la communauté de destin.
Cette Journée doit être nous pour tous, l’occasion de renforcer les fondements idéologiques, culturels et sociaux de la cohésion entre les différentes composantes de la nation.
Le clou des activités officielles aura lieu au mois d’octobre prochain, sous la forme d’actions éclatées sur l’ensemble du territoire national, par une participation de tous, avec comme innovation l’organisation d’un Salon d’expositions, d’échanges et de réflexion baptisé « Salon de la solidarité ».
Il s’agira d’une vaste campagne de sensibilisation, de plaidoyer aux valeurs de solidarité et d’expression de l’engagement de l’Etat, en direction des familles, des communautés et des populations, avec la collaboration des organisations nationales et internationales, autour du thème : "Solidarité pour tous et réconciliation nationale : la question des victimes de guerre".
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Parce que la réhabilitation de nos valeurs de solidarité et de cohésion sociale est un facteur rédhibitoire du retour de la Côte d’Ivoire sur le chemin du développement et d’une paix durable et définitive, engageons-nous tous à faire nôtre cette valeur.
La Solidarité c’est l’affaire de tous et de chacun, dans l’intérêt de tous et de chacun!
Je vous remercie.
Chers Compatriotes,
Notre pays célèbre ce 25 août 2013, la Journée Nationale de la Solidarité.
Instituée depuis 2007, cette Journée vise à célébrer et à rappeler chaque année, à toutes les filles, à tous les fils et à tous les habitants de notre pays, la valeur cardinale que constitue la solidarité nationale, dans le processus de réconciliation et de cohésion sociale, pour une paix durable, définitive, et un développement harmonieux de la Côte d’Ivoire.
Tout le monde s’accorde à dire que la solidarité est un trait caractéristique étroitement lié au vécu de l’homme africain.
En effet, le fonctionnement traditionnel de nos nos sociétés fait apparaître une haute culture de complémentarité entre les différentes composantes du corps social, manifestée par des mécanismes propres de prise en charge des plus vulnérables de ses membres.
Ainsi, le lien social en Afrique s’est-il toujours nourri de la conscience d’une communauté de destin, indispensable à la survie du groupe.
Chaque individu assume donc sa part dans la vie communautaire, et en retour, il reçoit le soutien, l’assistance de la communauté.
Une telle dynamique constitue pour l’ensemble du corps social, un gage de stabilité et de prospérité dans la cohésion et l’équité.
Chers ivoiriens, chères ivoiriennes,
Aujourd’hui, le constat est paradoxalement tout autre!
Aussi, du fait des mutations socio-culturelles et économiques, assistons-nous à un recul des pratiques de Solidarité et à une avancée de comportements individualistes et sectaires, dans une société où modernité, mondialisation et urbanisation sont désormais les maîtres-mots.
C’est pourquoi, dans le cadre de la mise en œuvre du processus de réconciliation nationale pour une paix durable et définitive, il urge que soient restaurées ces valeurs de solidarité, en les réadaptant aux exigences et au contexte actuel de notre pays.
Chères sœurs, chers frères,
Est-il besoin de rappeler, que les crises successives de ces vingt dernières années ont considérablement accentué notre vulnérabilité, fragilisé l’ensemble des instruments de réponses de la communauté et donc de l’Etat, affaibli les réseaux familiaux et les mécanismes de solidarité communautaire, exposant les couches sociales à la précarité?
Nombreux sont aujourd’hui les ivoiriennes et ivoiriens qui, à l’occasion des crises, de sinistres ou de drames divers, ont perdu au moins un être cher, époux, épouse, enfant, parent ou ami....
Nombreux sont-ils à vivre désormais avec des handicaps physiques et des maladies...
Nombreux sont-ils à avoir perdu un emploi, un commerce, une activité génératrice de revenus...
Ou nombreux sont-ils encore à avoir perdu au moins un bien: camion, voiture, maison...
Tous, à raison, ont le regard tourné vers l’Etat, ou les organisations nationales et internationales, des personnes de bonne volonté, attendant et espérant de la communauté, une évidente assistance, un soutien salvateur, telle une bouée de sauvetage pour le nageur en détresse!
Le Gouvernement, sous la conduite avisée du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, pour sa part, prend la pleine mesure des attentes de ces populations en détresse.
Avec la création du Ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, il s’engage entre autre :
- au maintien, au renforcement de la solidarité et de la cohésion entre toutes les composantes de la nation;
- à la mise en œuvre des actions en faveur des communautés et familles en détresse.
Désormais en charge des victimes de guerre, le Ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant s’emploie par ailleurs:
- à l’identification les victimes de guerre et à l’évaluation des préjudices ;
- à la recherche de financement pour la prise en charge et la réparation des préjudices ;
- à tout mettre en œuvre pour la réhabilitation et la réinsertion sociale de ces victimes.
Nous pouvons rappeler à titre d’exemples :
1. la mesure de gratuité totale des soins de santé au lendemain de la crise post-électorale, et la gratuité ciblée de ces mêmes soins par la suite ;
2. l’assistance et l’aide aux populations sinistrées : aux commerçants du marché d’Agnibilékro, au village de Babien dans le département de Séguéla ;
3. l’assistance et le secours aux familles et aux victimes du 1er janvier 2013 : 31 familles soutenues par une prise en charge totale des frais funéraires des personnes tuées et la prise en charge totale de plus d’une centaine de blessés, dont une dizaine de cas graves avec internement dans des structures publiques et privées ;
4. l’assistance et la prise en charge au retour des déplacés internes et des réfugiés ;
5. la réhabilitation en cours des maisons endommagées du fait de la guerre à l’ouest (DUEKOUÉ, BLOLÉQUIN, TOULEPLEU, DANANÉ....) ;
6. l’assistance pour la rentrée scolaire des enfants de familles déplacées, et l’abaissement de la barre d’admission dans les classes de sixième et de seconde, afin d’accorder plus de chances à tous les élèves ;
7. le recensement des victimes de guerre en vue de leur identification et de l’évaluation des préjudices ; environ 70.000 personnes ont été identifiées à ce jour; le coût de l’opération d’identification est estimé à plus de 2 milliards de F CFA;
8. La prise en charge psycho social et médicale des victimes ; 5 000 chefs de ménages ont pu bénéficier d’Activités Génératrices de Revenus et d’aides diverses....
9. Le soutien aux communautés chrétiennes et musulmanes pendant les périodes de carême, de ramadan et à Noël ;
10. L’assistance et le secours aux populations déplacées du fait des attaques dans l’ouest : TAÏ, BLOLEQUIN ;
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Chers Compatriotes,
A l’occasion de la Journée Nationale de la Solidarité édition 2013, le Gouvernement, encore une fois, porte à l’attention de chaque citoyen, un message de réconciliation et de solidarité vraie, non-pas seulement au sens verticale, qui découlerait de l’action de l’Etat vers les populations, mais aussi et surtout au sens horizontale, qui se traduirait par des actions concrètes de chacun d’entre nous, en vue de promouvoir et de revaloriser l’entraide mutuelle, la dépendance réciproque et la communauté de destin.
Cette Journée doit être nous pour tous, l’occasion de renforcer les fondements idéologiques, culturels et sociaux de la cohésion entre les différentes composantes de la nation.
Le clou des activités officielles aura lieu au mois d’octobre prochain, sous la forme d’actions éclatées sur l’ensemble du territoire national, par une participation de tous, avec comme innovation l’organisation d’un Salon d’expositions, d’échanges et de réflexion baptisé « Salon de la solidarité ».
Il s’agira d’une vaste campagne de sensibilisation, de plaidoyer aux valeurs de solidarité et d’expression de l’engagement de l’Etat, en direction des familles, des communautés et des populations, avec la collaboration des organisations nationales et internationales, autour du thème : "Solidarité pour tous et réconciliation nationale : la question des victimes de guerre".
Ivoiriennes, Ivoiriens,
Parce que la réhabilitation de nos valeurs de solidarité et de cohésion sociale est un facteur rédhibitoire du retour de la Côte d’Ivoire sur le chemin du développement et d’une paix durable et définitive, engageons-nous tous à faire nôtre cette valeur.
La Solidarité c’est l’affaire de tous et de chacun, dans l’intérêt de tous et de chacun!
Je vous remercie.