Antoine Yao n’est pas basketteur, mais si cela ne tenait qu’à lui l’Afrobasket masculin qui se joue à Abidjan depuis le 20 août irait bien au-delà du 31, date de sa clôture par la finale. Et pour cause, Yao fait partie des nombreux vendeurs de boissons dont les débits sont pris d’assaut tous les jours par le nombreux public venu assister aux joutes.
Assis derrière une glacière, le vendeur âgé de 30 ans environ a le sourire éternel en voyant les gens fondre sur ses boissons locales non alcoolisées vendues 500FCFA la bouteille de 50 cl.
''C'est rafraichissant'', commente le jeune vendeur qui affirme faire une recette journalière de 70.000FCFA. ‘' Quand je déduis les frais de location du stand et les dépenses afférentes à la fabrication de ces boissons, je rentre à la maison avec 30 à 35.000F, ce qui n'est pas négligeable'' se réjouit-il.
Yao fait partie de ces nombreux vendeurs de bissons et restaurateurs qui occupent les stands et le gigantesque chapiteau érigés dans l'enceinte Parc des sports de Treichville (commune au sud d'Abidjan, qui abrite la compétition) par le Comité d'organisation de l'Afrobasket 2013 en vue de permettre aux spectateurs de regarder les matchs tout en mangeant sur place s'ils le désirent.
Lieux de rencontres, avant, pendant et après les matches, ces espaces sont le lieu de rencontres de beaucoup d'amateurs de la balle orange qui, à l'occasion passent plusieurs moments à deviser autour d'une table, généralement, bien garnie de boisson et de grillades.
Il y en a pour toutes les bourses. De 300 à 1000 FCFA pour les boissons et de 500 à 3000FCFA voire plus pour la nourriture faite de grillades et de mets ivoiriens.
''On se régale bien ici. Les repas sont bien confectionnés même si il faut mettre le prix pour se nourrir convenablement'', apprécie un officiel burkinabè, partageant un plat d'attiéké (semoule de manioc cuit à la vapeur) à la soupe de poisson mâchoiron avec un compatriote résidant à Abidjan. ‘' Ce plat m'a coûté 4000FCFA'', renseigne-t-il.
En dehors de la gastronomie, les jeunes garçons et jeunes filles qui occupent la plupart des stands proposent également des gadgets aux couleurs ou à l'effigie des équipes participantes au tournoi de basketball.
‘'Les petits drapeaux et autres porte-clés s'achètent facilement. Donc, je me suis approvisionnée en conséquence, auprès d'un grossiste installé à Adjamé'', raconte, pour sa part, Françoise Akichi qui se frotte les mains avec un gain journalier net de 11.000FCFA qui, assure-t-elle, ‘'couvrent mes besoins''.
A l'extérieur du Parc des sports, ceux qui ne peuvent pas s'offrir un repas de ‘'luxe'' à l'intérieur, se contentent de sandwichs dont les vendeurs sont installés à l'entrée et autour du Palais des sports. Ici, les prix des repas varient entre 200 et 500FCFA, selon la qualité.
De la simple banane plantain braisée aux galettes avec des jus de fruits, les vendeurs avouent ne pas retourner ''bredouilles'', en terme de gain, à la maison.
''C'est bien dommage que la compétition ne dure que onze jours seulement'', se lamente Fanta, une vendeuse de beignets qui, à la faveur de l'Afrobasket, gagnent un peu plus de 7.000FCFA.
L'Afrobasket 2013, on peut le dire, nourrit…ses commerçants. Lesquels n'ont qu'un seul regret : la fin des compétitions fixée au 31 du mois courant. Conscients qu'ils ne peuvent rien contre ce décret, ils en profitent à qui mieux mieux pour faire de bonnes affaires.
HS/cat/APA
Assis derrière une glacière, le vendeur âgé de 30 ans environ a le sourire éternel en voyant les gens fondre sur ses boissons locales non alcoolisées vendues 500FCFA la bouteille de 50 cl.
''C'est rafraichissant'', commente le jeune vendeur qui affirme faire une recette journalière de 70.000FCFA. ‘' Quand je déduis les frais de location du stand et les dépenses afférentes à la fabrication de ces boissons, je rentre à la maison avec 30 à 35.000F, ce qui n'est pas négligeable'' se réjouit-il.
Yao fait partie de ces nombreux vendeurs de bissons et restaurateurs qui occupent les stands et le gigantesque chapiteau érigés dans l'enceinte Parc des sports de Treichville (commune au sud d'Abidjan, qui abrite la compétition) par le Comité d'organisation de l'Afrobasket 2013 en vue de permettre aux spectateurs de regarder les matchs tout en mangeant sur place s'ils le désirent.
Lieux de rencontres, avant, pendant et après les matches, ces espaces sont le lieu de rencontres de beaucoup d'amateurs de la balle orange qui, à l'occasion passent plusieurs moments à deviser autour d'une table, généralement, bien garnie de boisson et de grillades.
Il y en a pour toutes les bourses. De 300 à 1000 FCFA pour les boissons et de 500 à 3000FCFA voire plus pour la nourriture faite de grillades et de mets ivoiriens.
''On se régale bien ici. Les repas sont bien confectionnés même si il faut mettre le prix pour se nourrir convenablement'', apprécie un officiel burkinabè, partageant un plat d'attiéké (semoule de manioc cuit à la vapeur) à la soupe de poisson mâchoiron avec un compatriote résidant à Abidjan. ‘' Ce plat m'a coûté 4000FCFA'', renseigne-t-il.
En dehors de la gastronomie, les jeunes garçons et jeunes filles qui occupent la plupart des stands proposent également des gadgets aux couleurs ou à l'effigie des équipes participantes au tournoi de basketball.
‘'Les petits drapeaux et autres porte-clés s'achètent facilement. Donc, je me suis approvisionnée en conséquence, auprès d'un grossiste installé à Adjamé'', raconte, pour sa part, Françoise Akichi qui se frotte les mains avec un gain journalier net de 11.000FCFA qui, assure-t-elle, ‘'couvrent mes besoins''.
A l'extérieur du Parc des sports, ceux qui ne peuvent pas s'offrir un repas de ‘'luxe'' à l'intérieur, se contentent de sandwichs dont les vendeurs sont installés à l'entrée et autour du Palais des sports. Ici, les prix des repas varient entre 200 et 500FCFA, selon la qualité.
De la simple banane plantain braisée aux galettes avec des jus de fruits, les vendeurs avouent ne pas retourner ''bredouilles'', en terme de gain, à la maison.
''C'est bien dommage que la compétition ne dure que onze jours seulement'', se lamente Fanta, une vendeuse de beignets qui, à la faveur de l'Afrobasket, gagnent un peu plus de 7.000FCFA.
L'Afrobasket 2013, on peut le dire, nourrit…ses commerçants. Lesquels n'ont qu'un seul regret : la fin des compétitions fixée au 31 du mois courant. Conscients qu'ils ne peuvent rien contre ce décret, ils en profitent à qui mieux mieux pour faire de bonnes affaires.
HS/cat/APA