Il fait partie de ceux qui ont remporté l'Afrobasket en Côte d'Ivoire en 1985. Aujourd'hui, Directeur technique national, Djadji Clément suit de très près le parcours des Eléphants dans cet Afrobasket 2013. Après le premier tour, il décortique avec nous le jeu des pachydermes et parle des gros calibres de ce championnat.
Le Patriote : Trois matchs et autant de victoires dans cette phase de poule. Peut-on dire que les Eléphants ont bien abordé cet Afrobasket 2013 ?
Djadji Clément : Effectivement nous avons bien abordé ce tournoi. Il est vrai qu'on démarre timidement et lentement mais ce qui est sûr c'est qu'on avance très surement. Trois matchs trois victoires, on fait notre chemin et on attend le deuxième tour. A notre niveau nous n'avons pas d'inquiétude. Nous allons faire notre chemin et nous allons arriver là où nous voulons arriver. C'est-à-dire gagner la finale.
LP : Quelles sont les premières satisfactions que vous tirez de l'équipe ivoirienne ?
DC : Nous avons des éléments de qualité et le collectif commence à se mettre en place puisqu'on n'a pas eu assez de temps pour nous préparer. L'équipe commence à prendre la couleur locale. Elle commence à jouer avec son public en sachant à quel moment communier avec lui. Cela est très important pour la confiance des joueurs. Pour l'instant, techniquement et tactiquement je ne me plains pas.
LP : Après ces trois matchs, autant on peut être fier de la défense autant on constate beaucoup de perte de balle en attaque ?
DC : Je dirai que c'est presque normal. Quand tu défends, tu dépenses beaucoup d'énergie et après, c'est difficile d'être en possession de toutes ses facultés physiques pour scorer. Mais ce sont des athlètes de haut niveau et ils doivent pouvoir alterner ces deux moments. C'est-à-dire bien défendre et pouvoir marquer dans le même temps. Il ne faut pas trop les blâmer pour autant car rien n'est encore perdu et je pense que nous sommes sur le bon chemin.
LP : Après le premier tour de cet Afrobasket, quelles sont les équipes qui vous ont fait une grosse impression ?
DC : Nous avons vu des équipes comme le Nigeria, l'Angola et même le Sénégal. Même s'il est vrai que le Sénégal a déçu contre la Côte d'Ivoire mais elle reste une très bonne équipe et un gros calibre. Il ya également le Cameroun qui est assez costaud.
LP : Il y a 28 ans, vous remportiez cette compétition dans cette salle du Palais des sports. Quelle astuce conseillerez-vous aux Eléphants pour qu'ils aient le même succès que vous ?
DC : Il faut qu'ils soient toujours attentifs aux consignes du coach et surtout qu’ils restent concentrés. Il est important qu'ils soient concentrés sur l'objectif parce qu'au basket, ça va très vite. Il suffit d'une petite démobilisation pour qu'on perde les pédales. Ils doivent être toujours concentrés et qu'ils jouent le basket qu'ils savent jouer. Enfin, il faut qu'ils communient avec le public parce que cela aide surtout dans des moments cruciaux.
LP : Parlant du public on peut dire que le soutien aux Eléphants est massif et total?
DC : C'est véritablement ce qui nous manquait depuis des années. Une salle bien faite avec un beau public. A croire qu'on n'attendait que ça. Le basketball se joue en salle avec un beau public. Avec l'ouverture de cette salle, le basketball va connaître un grand boom et cela va nous permettre d'avoir de très bons basketteurs ici au lieu d'aller toujours fouiller en Europe ou ailleurs pour faire notre équipe nationale.
Par KL
Le Patriote : Trois matchs et autant de victoires dans cette phase de poule. Peut-on dire que les Eléphants ont bien abordé cet Afrobasket 2013 ?
Djadji Clément : Effectivement nous avons bien abordé ce tournoi. Il est vrai qu'on démarre timidement et lentement mais ce qui est sûr c'est qu'on avance très surement. Trois matchs trois victoires, on fait notre chemin et on attend le deuxième tour. A notre niveau nous n'avons pas d'inquiétude. Nous allons faire notre chemin et nous allons arriver là où nous voulons arriver. C'est-à-dire gagner la finale.
LP : Quelles sont les premières satisfactions que vous tirez de l'équipe ivoirienne ?
DC : Nous avons des éléments de qualité et le collectif commence à se mettre en place puisqu'on n'a pas eu assez de temps pour nous préparer. L'équipe commence à prendre la couleur locale. Elle commence à jouer avec son public en sachant à quel moment communier avec lui. Cela est très important pour la confiance des joueurs. Pour l'instant, techniquement et tactiquement je ne me plains pas.
LP : Après ces trois matchs, autant on peut être fier de la défense autant on constate beaucoup de perte de balle en attaque ?
DC : Je dirai que c'est presque normal. Quand tu défends, tu dépenses beaucoup d'énergie et après, c'est difficile d'être en possession de toutes ses facultés physiques pour scorer. Mais ce sont des athlètes de haut niveau et ils doivent pouvoir alterner ces deux moments. C'est-à-dire bien défendre et pouvoir marquer dans le même temps. Il ne faut pas trop les blâmer pour autant car rien n'est encore perdu et je pense que nous sommes sur le bon chemin.
LP : Après le premier tour de cet Afrobasket, quelles sont les équipes qui vous ont fait une grosse impression ?
DC : Nous avons vu des équipes comme le Nigeria, l'Angola et même le Sénégal. Même s'il est vrai que le Sénégal a déçu contre la Côte d'Ivoire mais elle reste une très bonne équipe et un gros calibre. Il ya également le Cameroun qui est assez costaud.
LP : Il y a 28 ans, vous remportiez cette compétition dans cette salle du Palais des sports. Quelle astuce conseillerez-vous aux Eléphants pour qu'ils aient le même succès que vous ?
DC : Il faut qu'ils soient toujours attentifs aux consignes du coach et surtout qu’ils restent concentrés. Il est important qu'ils soient concentrés sur l'objectif parce qu'au basket, ça va très vite. Il suffit d'une petite démobilisation pour qu'on perde les pédales. Ils doivent être toujours concentrés et qu'ils jouent le basket qu'ils savent jouer. Enfin, il faut qu'ils communient avec le public parce que cela aide surtout dans des moments cruciaux.
LP : Parlant du public on peut dire que le soutien aux Eléphants est massif et total?
DC : C'est véritablement ce qui nous manquait depuis des années. Une salle bien faite avec un beau public. A croire qu'on n'attendait que ça. Le basketball se joue en salle avec un beau public. Avec l'ouverture de cette salle, le basketball va connaître un grand boom et cela va nous permettre d'avoir de très bons basketteurs ici au lieu d'aller toujours fouiller en Europe ou ailleurs pour faire notre équipe nationale.
Par KL
