Le Groupement pour l'Egalité et la développement de la Côte d'Ivoire(GED-CI) suit de très près le débat sur les lois sur la nationalité et le foncier rural. Le président de cette organisation, Loukou Charles, a estimé que pour plus de stabilité dans le pays, l'adoption de ces textes devrait se faire à la suite d'un référendum. « Il faut une consultation de toutes les forces vives avant la prise d'un décret comme en 2000 », a-t-il recommandé. Selon M. Loukou, il y a lieu d'impliquer la société civile dans les campagnes de sensibilisation. « Si cela n'est pas fait, nous risquons de connaître une grave crise », a-t-il mis en garde. Car de l'avis du président du GED-CI, les explications des hommes politiques de ces deux textes créent le flou au sein des populations. « Pour nous, il faut des personnes neutres qui donnent de bonnes explications aux Ivoiriens afin que ceux-ci décident en connaissance de cause », a fait savoir Loukou Charles. Ce dernier se dit disposé à prendre part aux campagnes de sensibilisation. Créé en 2005, le GED-CI œuvre à la promotion du développement socio-économique de la Côte d'Ivoire.
Bertrand GUEU
Bertrand GUEU