Henri Konan Bédié, le président du PDCI-RDA, est candidat à sa propre succession. Djédjé Mady, son secrétaire général, n’est pas d’accord. Il estime que le Sphinx de Daoukro est frappé par la limite d’âge. Avant lui, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », le président de la jeunesse du PDCI-RDA, a embouché la même trompette. « Bédié est forclos », ne manque-t-il pas de le répéter à toutes ses sorties. Mais curieusement, les deux plaignants sont aussi candidats au même poste. Dans ce pays, les candidats veulent être à la fois juge et partie. Ils ont une propension à vouloir se substituer aux organes qui sont chargés de plancher sur l’éligibilité des candidats. Au lieu de les affronter, ils s’évertuent à tenter de les mettre hors de course à travers un juridisme qui frise parfois le ridicule et suscite des sarcasmes de la part de tous ceux qui sont loin de cette danse de sorciers. L’histoire récente de notre pays montre que celui qui a le dernier mot, c’est le collège électoral. Car, c’est à lui seul qu’il revient de choisir qui doit le représenter. Les adversaires du président Bédié ont donc plutôt intérêt à convaincre les membres statuaires du PDCI-RDA qui ont part au vote au Congrès, au lieu d’essayer de l’éliminer par des arguties. Comme l’a fait Tia Koné en 2000 !
Editorial Publié le mercredi 28 août 2013 | Le Patriote
Sans rancune : Candidats-Tia Koné
© Le Patriote Par DROuverture des travaux du conclave de Yamoussoukro
Samedi 17 aout 2013. Yamoussoukro. Le président du PDCI, Henri Konan Bédié et les Secrétaires de sections du pays ont entamé les travaux du conclave à la fondation Felix Houphouët-Boigny.