Yamoussoukro – Le personnel de l’hôtel Président de Yamoussoukro, observe une grève ‘’illimitée’’ à compter de ce mercredi pour protester contre la suspension de leurs délégués par la direction.
Face au directeur des affaires administratives et financières (DAAF) de la Société de développement touristique de la région des Lacs (SODERTOUR-LACS), Yoro Nestor, allé s’enquérir des motifs de leur mouvement, les grévistes demandent ‘’ à la direction générale de revenir sur sa décision de suspension de nos huit délégués conduits par le délégué général Aké Juste Judicaël.’’
« Nous avons décidé d’observer cet arrêt de travail depuis 6 heures ce matin (mercredi, Ndlr), suite à une note de suspension suivi de renvoi de nos huit délégués, émise et appliquée par le direction générale. Renvoyer nos huit délégués revient à renvoyer tout le personnel. Nous allons continuer d’observer cet arrêt de travail tant que la direction générale ne sera pas revenue sur sa décision », menacent les travailleurs de l’hôtel Président échangeant avec le DAAF.
Le Pca Dosso Adama et la DG Malékah Mourad épouse Condé, rencontrés par l’AIP, dénoncent pour leur part une grève ‘’illégale, sans préavis suite à une rupture de lien de subordination’’.
« Un lien de subordination a été brisé entre les travailleurs et leurs employeurs. Aké et ses camarades délégués ont refusé de rencontrer la direction générale et le PCA en présence de l’inspection du travail et de responsables locaux de l’UGTCI pour échanger sur la question alors qu’ils ont été prévenus. C’est de l’insubordination. Et donc nous prenons des mesures conservatoires. Il appartient à l’inspection du travail de décider s’il doit y avoir renvoi ou non. Ils n’ont pas repris le travail, nous avons pris un huissier pour constater leur absence », explique le PCA Dosso Adama.
Pour la DG, Mme Condé, ‘’personne n’a été renvoyé comme veulent l’insinuer M. Aké et ses camarades’’. « Ce sont des mesures conservatoires que nous avons prises et il revient à l’inspection du travail d’indiquer la directive à suivre. C’est donc le seul problème à l’ordre du jour et non autre chose, encore moins un renvoi », précise-t-elle.
Cependant, « si les employés reprennent le travail, ce serait tant mieux, sinon nous aviserons; car des activités notamment des séminaires sont pendantes à l’hôtel et leur refus de reprendre pourrait nous fait perdre 130 millions de FCFA dès demain (jeudi, Ndlr) », a menacé Mme Condé.
Pour l’heure, les employés ne sont pas présents sur les lieux de travail et se disent déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’à levée de la mesure de suspension frappant leurs huit délégués. Environ 280 employés officient à l’hôtel Président dans divers métiers de l’hôtellerie, indique-t-on.
Le 24 juin 2013, l’ensemble du personnel émettait un préavis de grève devant courir le lendemain. Une médiation de l’inspection du travail et de responsables locaux de l’UGTCI a permis de juguler ce conflit. Cependant, le personnel estime que les neuf points soulevés dont la reprise de l’engagement sans condition et sans délai du paiement des salaires conformément au code de travail en son article 32, alinéa 2 ; l’application immédiate de la politique sociale, le reversement immédiat et sans condition des prélèvements de la CNPS retenus sur leurs salaires, etc. doivent être satisfaits.
« Ces points n’étant pas satisfaits, et la discussion comme promis n’ayant pas été reprise, nous disons que notre préavis de grève demeure valable », rétorquent les employés.
Zgrp/tm
Face au directeur des affaires administratives et financières (DAAF) de la Société de développement touristique de la région des Lacs (SODERTOUR-LACS), Yoro Nestor, allé s’enquérir des motifs de leur mouvement, les grévistes demandent ‘’ à la direction générale de revenir sur sa décision de suspension de nos huit délégués conduits par le délégué général Aké Juste Judicaël.’’
« Nous avons décidé d’observer cet arrêt de travail depuis 6 heures ce matin (mercredi, Ndlr), suite à une note de suspension suivi de renvoi de nos huit délégués, émise et appliquée par le direction générale. Renvoyer nos huit délégués revient à renvoyer tout le personnel. Nous allons continuer d’observer cet arrêt de travail tant que la direction générale ne sera pas revenue sur sa décision », menacent les travailleurs de l’hôtel Président échangeant avec le DAAF.
Le Pca Dosso Adama et la DG Malékah Mourad épouse Condé, rencontrés par l’AIP, dénoncent pour leur part une grève ‘’illégale, sans préavis suite à une rupture de lien de subordination’’.
« Un lien de subordination a été brisé entre les travailleurs et leurs employeurs. Aké et ses camarades délégués ont refusé de rencontrer la direction générale et le PCA en présence de l’inspection du travail et de responsables locaux de l’UGTCI pour échanger sur la question alors qu’ils ont été prévenus. C’est de l’insubordination. Et donc nous prenons des mesures conservatoires. Il appartient à l’inspection du travail de décider s’il doit y avoir renvoi ou non. Ils n’ont pas repris le travail, nous avons pris un huissier pour constater leur absence », explique le PCA Dosso Adama.
Pour la DG, Mme Condé, ‘’personne n’a été renvoyé comme veulent l’insinuer M. Aké et ses camarades’’. « Ce sont des mesures conservatoires que nous avons prises et il revient à l’inspection du travail d’indiquer la directive à suivre. C’est donc le seul problème à l’ordre du jour et non autre chose, encore moins un renvoi », précise-t-elle.
Cependant, « si les employés reprennent le travail, ce serait tant mieux, sinon nous aviserons; car des activités notamment des séminaires sont pendantes à l’hôtel et leur refus de reprendre pourrait nous fait perdre 130 millions de FCFA dès demain (jeudi, Ndlr) », a menacé Mme Condé.
Pour l’heure, les employés ne sont pas présents sur les lieux de travail et se disent déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’à levée de la mesure de suspension frappant leurs huit délégués. Environ 280 employés officient à l’hôtel Président dans divers métiers de l’hôtellerie, indique-t-on.
Le 24 juin 2013, l’ensemble du personnel émettait un préavis de grève devant courir le lendemain. Une médiation de l’inspection du travail et de responsables locaux de l’UGTCI a permis de juguler ce conflit. Cependant, le personnel estime que les neuf points soulevés dont la reprise de l’engagement sans condition et sans délai du paiement des salaires conformément au code de travail en son article 32, alinéa 2 ; l’application immédiate de la politique sociale, le reversement immédiat et sans condition des prélèvements de la CNPS retenus sur leurs salaires, etc. doivent être satisfaits.
« Ces points n’étant pas satisfaits, et la discussion comme promis n’ayant pas été reprise, nous disons que notre préavis de grève demeure valable », rétorquent les employés.
Zgrp/tm