Le gouvernement ivoirien a ''regretté'' samedi, le refus de la justice ghanéenne d'extrader vers la Côte d'Ivoire, Justin Koné Katinan, porte parole de l'ex-Chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, ajoutant toutefois se "conformer'' à cette décision des autorités du Ghana.
"Nous la regrettons mais, nous nous conformons à leur décision", a déclaré le garde de sceaux, ministre de la justice, des droits de l'homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly, cité par la presse nationale ivoirienne.
M. Coulibaly dit par ailleurs, souhaiter que '' M. Katinan vienne devant la justice pour s'expliquer" sur les faits qui lui sont reprochés. "Il faudra un jour que M. Katinan viennent s'expliquer devant la justice'', a-t-il insisté.
M. Koné Katinan était recherché en Côte d'Ivoire pour crimes économiques alors qu'il était ministre du Budget durant la sanglante crise post-électorale née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaitre sa défaite à l'élection présidentielle de novembre 2010, face à son principal challenger Alassane Ouattara. Cette crise a fait plus de 3000 morts.
Arrêté à Accra le 24 août 2012, alors qu'il revenait d'un voyage en Afrique du Sud, il a passé plusieurs semaines en prison avant d'être libéré sous caution.
Après la décision de la justice ghanéenne de ne pas l'extrader vers la Côte d'Ivoire conformément aux vœux des autorités ivoiriennes, Justin Koné Katinan a dédié sa ''victoire'' à son mentor, Laurent Gbagbo, qui est en prison à la Haye depuis fin novembre 2011. Il s'est engagé à travailler pour sa libération.
La décision de la justice ghanéenne a également provoqué une explosion de joie à Anikokaha, le village de M. Katinan, situé dans le département de Niakaramandougou (extrême-nord) de la Côte d'Ivoire.
LS/APA
"Nous la regrettons mais, nous nous conformons à leur décision", a déclaré le garde de sceaux, ministre de la justice, des droits de l'homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly, cité par la presse nationale ivoirienne.
M. Coulibaly dit par ailleurs, souhaiter que '' M. Katinan vienne devant la justice pour s'expliquer" sur les faits qui lui sont reprochés. "Il faudra un jour que M. Katinan viennent s'expliquer devant la justice'', a-t-il insisté.
M. Koné Katinan était recherché en Côte d'Ivoire pour crimes économiques alors qu'il était ministre du Budget durant la sanglante crise post-électorale née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaitre sa défaite à l'élection présidentielle de novembre 2010, face à son principal challenger Alassane Ouattara. Cette crise a fait plus de 3000 morts.
Arrêté à Accra le 24 août 2012, alors qu'il revenait d'un voyage en Afrique du Sud, il a passé plusieurs semaines en prison avant d'être libéré sous caution.
Après la décision de la justice ghanéenne de ne pas l'extrader vers la Côte d'Ivoire conformément aux vœux des autorités ivoiriennes, Justin Koné Katinan a dédié sa ''victoire'' à son mentor, Laurent Gbagbo, qui est en prison à la Haye depuis fin novembre 2011. Il s'est engagé à travailler pour sa libération.
La décision de la justice ghanéenne a également provoqué une explosion de joie à Anikokaha, le village de M. Katinan, situé dans le département de Niakaramandougou (extrême-nord) de la Côte d'Ivoire.
LS/APA