Selon des fondateurs d’établissements d’enseignement supérieur du privé, un grand bouleversement se prépare dans l’enseignement supérieur professionnel et post-baccalauréat à l’occasion de l’année scolaire 2013-2014 à venir. Ils annoncent que tous les bacheliers ne seront pas orientés.
En général, les bacheliers de Côte d’Ivoire, selon la demande, étaient orientés dans les universités publiques ou dans les grandes écoles publiques d’une part, et d’autre part dans les grandes écoles privées ou dans les universités privées. Si pour les institutions d’enseignement public la procédure semble normale, au niveau de l’enseignement privé, les difficultés de paiement de l’Etat, les soupçons de favoritisme, ainsi que la nécessité de doter l’Etat de ressources pour lui permettre d’assumer ses engagements d’éducation pour tous, ont imposé la nouvelle vision consistant à privilégier les orientations dans les établissements publics, dans la limite des places disponibles. Tout le monde ne pouvant être orienté dans le public, la liberté du choix des établissements privés sera désormais donnée aux bacheliers. Ils iront donc s’inscrire dans l’établissement d’enseignement supérieur agréé privé de leur choix, quand ils n’auront pas pu être orientés dans le public. En clair, l’Etat ne va plus orienter lui-même les étudiants dans les universités et les grandes écoles privées, d’autant plus qu’il y avait certains établissements dont les coûts ne permettaient même pas une prise en charge publique.
« Seuls les meilleurs, les plus visibles et les plus crédibles parmi les grandes écoles et les universités privées seront choisies par les étudiants. L’on ne parlera plus de favoritisme. Aucun fondateur ne viendra dire qu’il lui a été demandé de l’argent pour lui attribuer tel nombre d’étudiants. Tel autre fondateur ne dira pas que son concurrent a été privilégié par le ministère », explique un haut responsable du ministère de l’Enseignement supérieur qui ajoute que la nouvelle donne en cours semble pour l’instant très mal accueillie par les fondateurs d’écoles qui auraient adressé une lettre au ministre Bacongo Cissé. Cette révolution fait peur aux fondateurs. Toutefois, une rencontre est prévue dans les jours à venir pour sensibiliser les partenaires du ministère sur cette décision visant à instaurer la transparence et aussi la recherche de l’excellence. Selon des sources introduites, les écoles d’excellence ne devraient pas avoir peur du nouveau système.
OG
En général, les bacheliers de Côte d’Ivoire, selon la demande, étaient orientés dans les universités publiques ou dans les grandes écoles publiques d’une part, et d’autre part dans les grandes écoles privées ou dans les universités privées. Si pour les institutions d’enseignement public la procédure semble normale, au niveau de l’enseignement privé, les difficultés de paiement de l’Etat, les soupçons de favoritisme, ainsi que la nécessité de doter l’Etat de ressources pour lui permettre d’assumer ses engagements d’éducation pour tous, ont imposé la nouvelle vision consistant à privilégier les orientations dans les établissements publics, dans la limite des places disponibles. Tout le monde ne pouvant être orienté dans le public, la liberté du choix des établissements privés sera désormais donnée aux bacheliers. Ils iront donc s’inscrire dans l’établissement d’enseignement supérieur agréé privé de leur choix, quand ils n’auront pas pu être orientés dans le public. En clair, l’Etat ne va plus orienter lui-même les étudiants dans les universités et les grandes écoles privées, d’autant plus qu’il y avait certains établissements dont les coûts ne permettaient même pas une prise en charge publique.
« Seuls les meilleurs, les plus visibles et les plus crédibles parmi les grandes écoles et les universités privées seront choisies par les étudiants. L’on ne parlera plus de favoritisme. Aucun fondateur ne viendra dire qu’il lui a été demandé de l’argent pour lui attribuer tel nombre d’étudiants. Tel autre fondateur ne dira pas que son concurrent a été privilégié par le ministère », explique un haut responsable du ministère de l’Enseignement supérieur qui ajoute que la nouvelle donne en cours semble pour l’instant très mal accueillie par les fondateurs d’écoles qui auraient adressé une lettre au ministre Bacongo Cissé. Cette révolution fait peur aux fondateurs. Toutefois, une rencontre est prévue dans les jours à venir pour sensibiliser les partenaires du ministère sur cette décision visant à instaurer la transparence et aussi la recherche de l’excellence. Selon des sources introduites, les écoles d’excellence ne devraient pas avoir peur du nouveau système.
OG