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Économie Publié le mercredi 4 septembre 2013 | Le Nouveau Réveil

Transport urbain : Méïté Bouaké redonne de la joie à 80 agents déflatés

© Le Nouveau Réveil Par DR
Bouaké Méité, DG de la Sotra
Comme promis, le directeur général de la Société des transports urbains (Sotra) vient de rappeler 80 agents, particulièrement des machinistes, au chômage technique puis licenciés à reprendre leur place au sein de son entreprise. La cérémonie d’accueil de ces agents a eu lieu hier à l’Institut Sotra à Yopougon. A cette occasion, le N°1 de la Sotra a exprimé sa joie de retrouver ses collaborateurs. « Je suis heureux de vous recevoir pour vous offrir une nouvelle opportunité de participer ensemble à la reconstruction de la Sotra. Ce qui est arrivé est un accident de parcours » a-t-il dit après avoir rappelé que la situation d’alors imposait l’acte qui a été posé de sa part. « Au moment où nous prenions la direction de la Sotra, tous les indicateurs de performance, alors au rouge, avaient rendu nécessaire et obligatoire, un chômage technique, qui s’était mué quelques mois plus tard, en licenciement économique pour près de 700 collaborateurs (…) La Sotra était en faillite ». Méïté Bouaké annonce, par la même occasion, un avenir glorieux pour l’entreprise qu’il dirige. « Après avoir analysé la situation et bâti le business plan “Contrat Sotrat 2016“, je suis engagé au redressement de l’entreprise entre 2012 et 2013. Le plan est en marche et nous sommes en bonne voie (…) On peut envisager aujourd’hui l’avenir avec sérénité. La grande Sotra revient » a-t-il dit avant d’inviter les agents à jouer leur partition avec responsabilité en s’engageant dans le respect des consignes professionnelles. Notamment le respect des exigences de la mission de service public de la Sotra et l’implication effective de chacun avec le sérieux professionnel nécessaire. Au nom des agents rappelés, Zogbo Charles a traduit la reconnaissance à leur patron pour avoir tenu sa promesse qui était de les rappeler dès que la situation s’améliorerait. Rappelons qu’une première vague de 350 machinistes avait déjà été rappelée.

F.B.
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