Le président de la transition au Mali, Dioncounda Traoré, a décoré mardi à Abidjan son hôte ivoirien, Alassane Ouattara, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) , pour son "engament sans faille" dans la résolution de la crise malienne.
"La distinction constitue l'expression de la gratitude du peuple malien à l'égard du président Alassane Ouattara", a déclaré Dioncounda Traoré, élevant son hôte à la dignité de Grand Croix dans l'Ordre national du Mali, au terme d'une visite de quelques heures à Abidjan pour son "engagement et son implication sans faille" dans la résolution de la crise politique, militaire et humanitaire qui a secoué le Mali.
M. Traoré a été investi président par intérim en avril 2012, après un coup d'Etat militaire qui a renversé un mois plus tôt le régime du président Amadou Toumani Touré.
Le putsch avait favorisé la prise de la quasi-totalité des localités de la partie septentrionale du Mali par des Djihadistes, chassés plus tard grâce à une intervention militaire française soutenue par des troupes de la CEDEAO et du Tchad.
"On reste reconnaissant de votre implication et de votre engagement personnel pour le retour de notre pays à la légalité constitutionnelle", a dit Dioncounda Traoré à Alassane Ouattara.
"Le Mali vient de traverser des moments difficiles, nous sommes au bout du tunnel car nous avons organisé des élections transparentes qui ont été possibles grâce à vous en tant que président de la CEDEAO et en tant que président d'un pays frère et ami", s'est-il encore adressé à M. Ouattara.
Selon M. Traoré, le président de la CEDEAO a fait de "la tragédie malienne un combat personnel", non sans indiquer que "la chance du Mali" a été qu'Alassane Ouattara se trouvait "au bon endroit et au bon moment".
En retour, Alassane Ouattara a félicité son hôte pour "son dynamisme, son courage, sa sagesse et son patriotisme au risque de sa vie" qui ont permis de trouver une "issue heureuse" à la situation de son pays, avant de l'élever à la dignité de Grand- croix dans l'Ordre national du mérite.
Dioncounda Traoré a regagné Bamako dans l'après-midi pour passer les charges mercredi à son successeur à la tête de l'Etat malien, Ibrahim Boubacar Kéita, le président élu.
"La distinction constitue l'expression de la gratitude du peuple malien à l'égard du président Alassane Ouattara", a déclaré Dioncounda Traoré, élevant son hôte à la dignité de Grand Croix dans l'Ordre national du Mali, au terme d'une visite de quelques heures à Abidjan pour son "engagement et son implication sans faille" dans la résolution de la crise politique, militaire et humanitaire qui a secoué le Mali.
M. Traoré a été investi président par intérim en avril 2012, après un coup d'Etat militaire qui a renversé un mois plus tôt le régime du président Amadou Toumani Touré.
Le putsch avait favorisé la prise de la quasi-totalité des localités de la partie septentrionale du Mali par des Djihadistes, chassés plus tard grâce à une intervention militaire française soutenue par des troupes de la CEDEAO et du Tchad.
"On reste reconnaissant de votre implication et de votre engagement personnel pour le retour de notre pays à la légalité constitutionnelle", a dit Dioncounda Traoré à Alassane Ouattara.
"Le Mali vient de traverser des moments difficiles, nous sommes au bout du tunnel car nous avons organisé des élections transparentes qui ont été possibles grâce à vous en tant que président de la CEDEAO et en tant que président d'un pays frère et ami", s'est-il encore adressé à M. Ouattara.
Selon M. Traoré, le président de la CEDEAO a fait de "la tragédie malienne un combat personnel", non sans indiquer que "la chance du Mali" a été qu'Alassane Ouattara se trouvait "au bon endroit et au bon moment".
En retour, Alassane Ouattara a félicité son hôte pour "son dynamisme, son courage, sa sagesse et son patriotisme au risque de sa vie" qui ont permis de trouver une "issue heureuse" à la situation de son pays, avant de l'élever à la dignité de Grand- croix dans l'Ordre national du mérite.
Dioncounda Traoré a regagné Bamako dans l'après-midi pour passer les charges mercredi à son successeur à la tête de l'Etat malien, Ibrahim Boubacar Kéita, le président élu.