Le député Bamos, c’est ainsi qu’on l’appelait à Man, n’est plus. L’annonce de sa mort a fait l’effet un coup de massue pour la population. Le député Bakayoko Moussa, de son vrai nom, est décédé dans la nuit du vendredi 30 Août au samedi 31 Août à Abidjan à son domicile, des suites d’une crise cardiaque, selon les informations reçues. Il était avec l’honorable Konaté Sidiki les premiers députés de Man élus sous la bannière du RDR. C’est toute la population de la capitale des 18 montagnes qui pleure en ce moment sa disparition.
Il n’y a pas longtemps, seulement le 07 Août dernier, il était à Man pour commémorer avec la population la fête de l’indépendance.
Selon son suppléant, Maméry Soumahoro, il était un « alassaniste confirmé». C’est nul doute pour cela qu’il avait créé en 2008, le mouvement “J’aime mon pays, je donne ma voix à ADO“. « C’est une grande perte pour Man, le parti et pour moi personnellement, témoigne-t-il. Selon lui, “Bamos“ était véritablement au service de sa population : « Depuis son apparition sur la scène politique à Man, il ne cessait de poser des gestes de générosité à l’endroit des populations. Cela s’est démontré à l’occasion du Ramadan dernier, où il a fait des dons de sucre et de riz aux musulmans de la commune.
Et cela a toujours été ainsi ». Aux dires de Maméry Soumahoro, “Bamos“ a beaucoup fait pour l’avancée du parti à Man. « Pendant les audiences foraines, il a offert des motos et des vélos au parti pour faciliter le déplacement de certains responsables qui devait suivre cette opération et mobiliser les militants. Il a doté le siège d’un ordinateur complet et l’a équipé d’un climatiseur », rappelle-t-il. Le député “Bamos“ était le parrain pendant ces vacances d’un tournoi de Maracana dont il ne verra malheureusement pas la finale. En outre, il ne pourra malheureusement pas, comme nous l’a révélé son suppléant, mettre à exécution son plan qu’il avait d’aller à la rencontre de tous les militants « frustrés » à l’issue des élections législatives et municipales, pour les ramener à la « maison ».
Rahoul Sainfort, correspondant
Après 4 ans de services rendus à la nation ivoirienne
La Côte d’Ivoire honore le Colonel André Quaranta
Il retournera vendredi prochain dans son pays, la France, avec une médaille de l’Etat de Côte d’Ivoire bien accrochée sur sa poitrine. Après 4 ans de services sur les bords de la lagune ébrié, le chargé de sécurité intérieure à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, le colonel André Quaranta, en fin de mission, a été élevé hier au grade d’officier dans l’ordre du mérite ivoirien, au nom du président de la République, par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
La cérémonie de distinction et d’hommage s’est déroulée à l’école nationale de police en présence du chargé des affaires de l’ambassade, représentant l’ambassadeur de France, de diplomates accrédités en Côte d’Ivoire, de responsables militaires de l’ONUCI, du commandant supérieur de la gendarmerie ivoirienne et du directeur général de la police. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité n’a pas tari d’éloges à l’égard de celui, qui a servi, selon lui, la Côte d’Ivoire avec amitié, abnégation et amour. «Je me rappelle de vos visites au Golf hôtel au plus fort de la crise postélectorale où vous veniez voir le gouvernement légitime pour parler de sécurité intérieure de la Côte d’Ivoire. On n’était pas encore sorti de la crise et vous étiez déjà engagés pour la reforme du secteur de la sécurité dans notre pays. Après la crise, vous avez joué un rôle important pour l’évolution de la sécurité intérieure. Vous avez été à la base de tous les dons faits par la France pour l’équipement de la police ivoirienne. C’est pourquoi, je voudrais vous dire merci. Aujourd’hui, il me plait de vous adresser notre reconnaissance.
J’ai trouvé en vous un ami de la Côte d’Ivoire et la Côte d’Ivoire reconnaissante ne vous oubliera pas», a-t-il félicité l’officier français. Se réjouissant de cette satisfaction des autorités ivoirienne, André Quaranta a salué le sens élevé pour la coopération franche et sincère du ministre d’Etat. «C’est une réalité dure. Mais je dois partir. Je porterai la distinction de l’Etat ivoirien avec fierté et émotion. Car, elle me rappellera une partie de ma carrière. Je tiens à saluer le sens de la coopération du ministre d’Etat. Il développe une grande amitié et une grande coopération avec la France. Cette coopération puissante doit être maintenue. Parce qu’elle est équilibrée et chaque partie y gagne», a-t-il estimé. Avant de souligner que la Côte d’Ivoire va certainement lui manquer.
Lacina Ouattara
Il n’y a pas longtemps, seulement le 07 Août dernier, il était à Man pour commémorer avec la population la fête de l’indépendance.
Selon son suppléant, Maméry Soumahoro, il était un « alassaniste confirmé». C’est nul doute pour cela qu’il avait créé en 2008, le mouvement “J’aime mon pays, je donne ma voix à ADO“. « C’est une grande perte pour Man, le parti et pour moi personnellement, témoigne-t-il. Selon lui, “Bamos“ était véritablement au service de sa population : « Depuis son apparition sur la scène politique à Man, il ne cessait de poser des gestes de générosité à l’endroit des populations. Cela s’est démontré à l’occasion du Ramadan dernier, où il a fait des dons de sucre et de riz aux musulmans de la commune.
Et cela a toujours été ainsi ». Aux dires de Maméry Soumahoro, “Bamos“ a beaucoup fait pour l’avancée du parti à Man. « Pendant les audiences foraines, il a offert des motos et des vélos au parti pour faciliter le déplacement de certains responsables qui devait suivre cette opération et mobiliser les militants. Il a doté le siège d’un ordinateur complet et l’a équipé d’un climatiseur », rappelle-t-il. Le député “Bamos“ était le parrain pendant ces vacances d’un tournoi de Maracana dont il ne verra malheureusement pas la finale. En outre, il ne pourra malheureusement pas, comme nous l’a révélé son suppléant, mettre à exécution son plan qu’il avait d’aller à la rencontre de tous les militants « frustrés » à l’issue des élections législatives et municipales, pour les ramener à la « maison ».
Rahoul Sainfort, correspondant
Après 4 ans de services rendus à la nation ivoirienne
La Côte d’Ivoire honore le Colonel André Quaranta
Il retournera vendredi prochain dans son pays, la France, avec une médaille de l’Etat de Côte d’Ivoire bien accrochée sur sa poitrine. Après 4 ans de services sur les bords de la lagune ébrié, le chargé de sécurité intérieure à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, le colonel André Quaranta, en fin de mission, a été élevé hier au grade d’officier dans l’ordre du mérite ivoirien, au nom du président de la République, par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.
La cérémonie de distinction et d’hommage s’est déroulée à l’école nationale de police en présence du chargé des affaires de l’ambassade, représentant l’ambassadeur de France, de diplomates accrédités en Côte d’Ivoire, de responsables militaires de l’ONUCI, du commandant supérieur de la gendarmerie ivoirienne et du directeur général de la police. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité n’a pas tari d’éloges à l’égard de celui, qui a servi, selon lui, la Côte d’Ivoire avec amitié, abnégation et amour. «Je me rappelle de vos visites au Golf hôtel au plus fort de la crise postélectorale où vous veniez voir le gouvernement légitime pour parler de sécurité intérieure de la Côte d’Ivoire. On n’était pas encore sorti de la crise et vous étiez déjà engagés pour la reforme du secteur de la sécurité dans notre pays. Après la crise, vous avez joué un rôle important pour l’évolution de la sécurité intérieure. Vous avez été à la base de tous les dons faits par la France pour l’équipement de la police ivoirienne. C’est pourquoi, je voudrais vous dire merci. Aujourd’hui, il me plait de vous adresser notre reconnaissance.
J’ai trouvé en vous un ami de la Côte d’Ivoire et la Côte d’Ivoire reconnaissante ne vous oubliera pas», a-t-il félicité l’officier français. Se réjouissant de cette satisfaction des autorités ivoirienne, André Quaranta a salué le sens élevé pour la coopération franche et sincère du ministre d’Etat. «C’est une réalité dure. Mais je dois partir. Je porterai la distinction de l’Etat ivoirien avec fierté et émotion. Car, elle me rappellera une partie de ma carrière. Je tiens à saluer le sens de la coopération du ministre d’Etat. Il développe une grande amitié et une grande coopération avec la France. Cette coopération puissante doit être maintenue. Parce qu’elle est équilibrée et chaque partie y gagne», a-t-il estimé. Avant de souligner que la Côte d’Ivoire va certainement lui manquer.
Lacina Ouattara