Les clameurs de douleurs se sont assoupies. Comme l’aurore qui s’allume. Tu es parti certes, trop tôt. Mais, avec la conscience tranquille du devoir bien accompli. Un devoir d’accouchement de la démocratie ivoirienne depuis 1990. Tu en es, l’un des constructeurs avec Mayama Edition dont le Coryphée est patriotique. Un bon patriotisme de vrais patriotes avec Hambak. Tu n’as jamais oublié ton aîné qui t’aime, Nimaga Mamadou de la DGI, Martyr vivant de la démocratie et dont les sentiers de l’humanisme rejoignent ceux de Djeni Kobena et de madame Dagri Henriette Diabaté. Enseignant, chercheur tu es le professeur Bakary Nimaga dont la plume, trempée dans l’encrier de la paix, de l’amour fraternel, et du don de soi, a épargné les lecteurs ivoiriens de la presse écrite,des écrits épistolaires et des manifestes. Tu as été de la lignée racée de Jean Pierre Ayé. Tu es de la lignée d’Alfred Dan Moussa. Ton aîné auprès duquel nous avons appris le respect de la déontologie et le respect de la personne humaine. Que la paix d’Allah soit sur toi, éminent collègue précurseur. Tu demeures immortel par ta stature de fils de Gozo.
Souvaine Doudou
Souvaine Doudou
