Les grands artistes ne meurent jamais. Et l’Institut national supérieur des arts et des actions culturelles entend faire de cette maxime une réalité pour feu Ernesto Djedjé, le roi du Ziglibibihy. C’est pourquoi, le Directeur général de cet institut, Tiburce Koffi, a bien voulu, à travers l’Insaac, célébrer le trentenaire de la disparition de l’artiste en cette année 2013. Et pour boucler les festivités dudit trentenaire, l’Insaac organise, le vendredi 27décembre, au sein dudit établissement, un concert géant à la dimension de l’artiste. Ce concert, selon le Dg de l’Insaac, boucle une année d’hommage rendu au roi du Ziglibithy. « Nous avons préparé ce concert pendant une année entière. Nous voulons montrer à l’opinion que le pôle de décision et de finition culturelle, c’est l’Insaac. Nous voulons restituer Ernesto Djédjé tel qu’il a été, tel qu’il a laissé ses œuvres », a-t-il fait savoir. Tiburce Koffi promet un spectacle, mieux une chorégraphie « made in Insaac ». Pour le patron de l’Institut national supérieur des arts et des actions culturelles, l’apport de la chorégraphie est significatif. « L’Insaac montera sur le podium tel que Djédjé a rendu le Ziglibithy » rassure-t-il. Mais au-delà de cette restitution, l’école des arts veut également montrer son génie créatif en proposant des pas nouveaux pour le Ziglibithy et sortir un album de 18 titres inspirés du titre Niayé d’Ernesto Djedjé. Pour cet évènement culturel, le Dg de l’Insaac dit attendre encore l’appui du ministère de tutelle : « Jusqu’à présent, nous faisons de la débrouillardise ». Cependant, des oreilles attentives, un sponsor et la présidence ont réagi favorablement pour les accompagner. Avant ce concert, qui marquera le clou de l’hommage au roi du Ziglibithy, un colloque scientifique est prévu ce lundi et une exposition est également au programme. D’ici-là, les initiateurs s’attellent à mettre tout en œuvre pour réussir ce pari. « C’est un pari fait au peuple ivoirien ; il faut tenir cet engagement », confie-t-il.
DE BOUAFFO
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