Au ministère de la Solidarité, de Famille, de la Femme et de l’Enfant, on prépare activement la rentrée scolaire 2013-2013, prévue le lundi 07 octobre. Mais bien avant, les inscriptions débuteront le 09 septembre, avec des modifications favorables aux parents. Le premier responsable du ministère, Anne Désirée Ouloto a eu hier une rencontre avec les directeurs régionaux, les responsables des centres de protection de la petite enfance (CPPE), les complexes et les centres d’action communautaire pour l’enfance (CAC), à l’Institut national des statiques et économie appliquées (ENSEA). Elle a donné la nouvelle vision du ministère et les orientations concernant la gestion de ces structures sociales. Entrant de plein pied dans le vif du sujet, Anne Oulo indiqué aux responsables des CPPE que ces centres allaient désormais remplir les missions pour lesquelles elles ont été créées. A savoir accompagner les parents dans leur fonction d’éducation. Notamment en les aidant à concilier leur vie familiale, professionnelle et sociale et favoriser le développement, l’éveil et la socialisation des enfants de moins de 6 ans. Première conséquence de ce retour aux normes, les CPPE, a annoncé le ministre Anne Ouloto devront mettre en place des modalités souples de gestion pour répondre aux variations imprévisibles de la demande. A cela s’ajoute la simplification et l’harmonisation de la réglementation. Avec cette mesure prend fin la catégorisation des enfants. Désormais tous les enfants sont logés à la même enseigne. En effet, dans ces centres les enfants des enseignants, de leurs neveux, des structures partenaires et des directions régionaux ne payent pas certains frais annexes, contrairement aux enfants du citoyen lambda. Ainsi, dans une même structure certains payaient 60 000 ou 70 000 FFCFA, tandis que d’autres parce qu’étant des privilégiés payaient moins. En tout état de cause, la contribution des parents a tranché le ministre de la famille n’excédera pas désormais 20 000 ou 25 000 FCFA pour toute l’année, y compris les fournitures. «Oubliez les 33000 FCFA de frais d’inscription et les 30 000 FCFA de frais annexe. Même si un enfant n’a pas d’extrait de naissance, il doit être inscrit. De même s’il n’a pas de carnet de vaccination. C’est au responsable du CPPE de faire en sorte que l’enfant puisse avoir son extrait dans les trois qui suivent son inscription et faire ses vaccins. C’est sur ces critères que vous serez désormais notés », a indiqué Anne Ouloto, précisant que le certificat médical qui coûte 50 000 FCFA ne doit pas être réclamé à un enfant, encore moins des photos d’identité.
Zana Coulibaly
Zana Coulibaly