Un fait des plus dramatiques s’est produit à Gnaliépa, dans la sous préfecture de Ouragahio le 6 septembre dernier. Djandoh Blanchard, un sergent de police en fonction au district de police de Yamoussoukro a donné la mort à son ex-copine en tirant sur elle à bout portant. La dame qui répond au nom de Coulibaly Céline et qui est en service à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a reçu, selon des témoins et confirmé par les forces de l’ordre, deux balles dans la tête. Comment est survenu ce drame ? Selon nos sources, tout est arrivée à la suite d’une dispute entre les deux frères d’armes dans un maquis de ce village. « Les deux sont venus aux funérailles d’un proche de leur ami. Ils ne savaient pas qu’ils allaient se rencontrer en cet endroit ce jour-là. C’est donc cette occasion qu’ils ont choisi pour régler le vieux différend qui les opposait. Il s’agit d’une histoire de trahison. Les deux policiers ont fait l’école de police ensemble où ils se sont rencontrés. Ils ont juré de se marier une fois sortis de cette structure de formation. Mais, contre tout attente, l’homme a décidé d’épouser une autre femme autre que Coulibaly Céline », témoigne Yao M. et Ourigalé Mathias, des habitants de Gnaliépa que nous avons interrogé et qui disent avoir vécu la scène en direct. Ils poursuivent en révélant que « c’est ce comportement de Djandoh Blanchard qui a été à l’origine de leur séparation. Elle a donc demandé des comptes à son ex qui s’est permis de l’injurier en public. La jeune dame a également répliqué en invectivant son ancien copain. C’est donc dans les échanges, expliquent ces témoins, que Djandoh Blanchard a sorti son arme pour tirer sur son Céline à bout portant. « Il s’est ensuite donné la mort en se tirant aussi une balle dans la tête», rapportent-ils. Les services de la gendarmerie sont arrivés sur les lieux du drame pour faire le constat d’usage. Avant de donner des instructions aux éléments des pompes funèbres de Ouragahio pour l’enlèvement des corps. Il faut noter que les autorités de Gagnoa se sont rendues le lendemain, c'est-à-dire le samedi à Gnaliépa, pour apporter leur compassion aux amis des deux policiers morts pour une histoire d’amour.
Gervais Amany, correspondant
Gervais Amany, correspondant