Gnadou Franck Blanchard, policier en service à Yamoussoukro, et sa fiancée, également agent de police, mais en service à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny à Port-Bouët, ont été retrouvés morts dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 septembre, à Gnaliépa, village de la commune de Ouragahio.
Les deux policiers s’étaient rendus dans ce village pour soutenir un de leurs amis en deuil. Selon des informations de sources fiables, le couple s’était retiré du lieu de la veillée quand au moins un coup de feu a été entendu. Quelques instants plus tard, l’on découvrait leurs corps étendus au sol avec un pistolet entre eux. L’homme portait des traces d’une balle tirée d’une oreille et qui est sortie de l’autre. Quant à sa fiancée, elle a reçu une balle au front.
Les mêmes sources indiquent cependant que l’arme qui aurait servi aux deux meurtres ne ferait pas partie de la dotation de la police.
Gnadou Franck Blanchard était en service à la présidence de république au moment de la crise postélectorale. Il aurait même été blessé lors des combats à la résidence du président Gbagbo. Soigné, il a été ensuite affecté à Yamoussoukro, après sa guérison. D’aucuns soupçonnent des anciens rebelles de l’avoir éliminé en simulant un crime passionnel.
La brigade de gendarmerie de Ouragahio a ouvert une enquête.
Augustin Kouyo
Les deux policiers s’étaient rendus dans ce village pour soutenir un de leurs amis en deuil. Selon des informations de sources fiables, le couple s’était retiré du lieu de la veillée quand au moins un coup de feu a été entendu. Quelques instants plus tard, l’on découvrait leurs corps étendus au sol avec un pistolet entre eux. L’homme portait des traces d’une balle tirée d’une oreille et qui est sortie de l’autre. Quant à sa fiancée, elle a reçu une balle au front.
Les mêmes sources indiquent cependant que l’arme qui aurait servi aux deux meurtres ne ferait pas partie de la dotation de la police.
Gnadou Franck Blanchard était en service à la présidence de république au moment de la crise postélectorale. Il aurait même été blessé lors des combats à la résidence du président Gbagbo. Soigné, il a été ensuite affecté à Yamoussoukro, après sa guérison. D’aucuns soupçonnent des anciens rebelles de l’avoir éliminé en simulant un crime passionnel.
La brigade de gendarmerie de Ouragahio a ouvert une enquête.
Augustin Kouyo